Vancouver en vedette : La bibliothèque Carnegie possède son propre Toutânkhamon | l'Encyclopédie Canadienne

Éditorial

Vancouver en vedette : La bibliothèque Carnegie possède son propre Toutânkhamon

L’article suivant provient de notre série « Vancouver en vedette. » Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.


Le centre communautaire Carnegie est un refuge très animé du Downtown East Side, les quartiers est du centre-ville. Il occupe l’immeuble qui abritait jadis la bibliothèque Carnegie, la bibliothèque principale de Vancouver, mais aussi le lieu de repos de l’objet vedette du Vancouver Museum : la princesse Diane, une visiteuse éternelle en provenance de Luxor, en Égypte. C’est en fait une momie au passé très mystérieux.

De nombreux écoliers de Vancouver ont participé à des sorties d’école à l’ancien Vancouver Museum, au deuxième étage de la bibliothèque Carnegie, au coin des rues Main et Hastings. Pour les jeunes écoliers avides de fantômes, l’attraction reine est certainement l’enfant-momie baptisée princesse Diane. Don du Dr George Kidd en 1922 – l’année où Howard Carter ouvre au public la fameuse tombe du pharaon –, la supposée princesse attise la fascination et l’effroi que les mystères de l’Égypte suscitent à l’époque d’un bout à l’autre du monde.

Il faut attendre plusieurs années avant que des examens aux rayons X révèlent le secret de la princesse Diane : elle est en fait un jeune garçon dont le nom, Panechates, fils de Hatres, est inscrit sur sa poitrine en lettres grecques. Si ces examens déçoivent possiblement ceux impressionnés par l’ascendance royale de la « princesse », ils mettent aussi en évidence un autre mystère : le jeune garçon, âgé de sept ou huit ans, présente des fractures au niveau du crâne et des deux fémurs. La momie de Vancouver aurait-elle, en fait, été la victime d’un meurtre? La réponse est perdue dans les méandres du temps.