Torquil : A Scandinavian Dramatic Legend | l'Encyclopédie Canadienne

Article

Torquil : A Scandinavian Dramatic Legend

Torquil : A Scandinavian Dramatic Legend. Opéra ou « légende dramatique » de Charles A.E. Harriss sur un livret d'Edward Oxenford.

Torquil : A Scandinavian Dramatic Legend

Torquil : A Scandinavian Dramatic Legend. Opéra ou « légende dramatique » de Charles A.E. Harriss sur un livret d'Edward Oxenford. Dans la partition, le compositeur précise que cette oeuvre de deux heures et demie « peut être chantée par des sociétés chorales mais doit être présentée sans mise en scène ou costumes ». Elle fut publiée chez Whaley Royce (1896) et créée le 22 mai 1900 au Massey Hall, Toronto, par le Boston Festival Orchestra et le Festival Chorus de Torrington, dans une orchestration possiblement de Paul Fox, flûtiste de Boston; avec comme solistes la soprano Flora Provan, la contralto Isabella Boulton, le ténor Leon Moore et la basse Gwilym Miles, sous la direction du compositeur. L'oeuvre fut reprise avec le même orchestre et les mêmes solistes au théâtre Russell à Ottawa le jour suivant et à l'Aréna de Montréal le 25 mai, avec le concours, dans chaque ville, d'un imposant choeur local. Les trois exécutions furent données au profit des familles des soldats combattant en Afrique du Sud et, du moins à Ottawa, les exécutants étaient patriotiquement vêtus de rouge, blanc et bleu. Malgré son sous-titre, Torquil ne révèle aucune tentative de la part du compositeur de recréer un idiome musical scandinave; on y retrouve des influences allant de Mendelssohn à Wagner jusqu'aux romances de salon contemporaines. Seule subsiste la partition chant et piano, et Dorith Cooper en a édité cinq extraits.qui paraissent dans le PMC (vol. X). Dans l'introduction de ce volume, Cooper souligne la prédominance d'épisodes chorals qui sont présents dans 10 des 23 numéros. Elle conclut que « la juxtaposition de styles hétéroclites fait que, dans son ensemble, la réalisation musicale de Torquil est inégale et gauche en dépit d'intentions indéniablement sérieuses ». Un extrait du finale de l'acte II, orchestré par Godfrey Ridout, fut présenté à la radio de la SRC en 1965.