Tétreault, Michel | l'Encyclopédie Canadienne

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Tétreault, Michel

Michel Tétreault. Compositeur, professeur (Marieville, près Montréal, 26 avril 1954). B.Mus. composition (Montréal) 1981, M.Mus. composition électroacoustique (ibid.) 1985.

Tétreault, Michel

Michel Tétreault. Compositeur, professeur (Marieville, près Montréal, 26 avril 1954). B.Mus. composition (Montréal) 1981, M.Mus. composition électroacoustique (ibid.) 1985. Après des études à l'École Vincent-d'Indy où il travailla la composition avec Michel Longtin, il poursuivit ses études en composition à l'Université de Montréal, d'abord avec Serge Garant, puis avec Marcelle Deschênes (musique électroacoustique). Il suivit également un séminaire de musique électroacoustique dirigé par Alcides Lanza (1983-84). Il fut boursier du MACQ (1985) et du CAC (1985, 1987). Secr. puis vice-prés. de l'ACREQ (1986-89), il oeuvra aussi au sein de la Communauté électroacoustique canadienne (1987-88), deux organismes dont il est membre. En 1987, il commença à enseigner la littérature musicale et la composition au cégep de Saint-Laurent. Privilégiant la composition électroacoustique, Tétreault s'est consacré à partir de 1983 aux installations combinant musique et architecture. Il réalisa notamment en Belgique une installation avec le sculpteur Michel Archambault intitulée Crux (1987). Plus récemment, il a collaboré avec l'artiste multimédias André Greusard. Délaissant le cadre des salles de concert, ses oeuvres ont souvent été créées dans des galeries, dont Triton (1981), Locus (1986) et une nouvelle version de Crux (1988), ou lors de manifestations telles que le Printemps électroacoustique (Tayori, 1984; ... À MIDI, aux réseaux AM/FM, 1986), les Journées électroacoustiques (Fuzeï et Tisser des spectres, 1983) et le festival Montréal Musiques actuelles (Compost sonore, 1990). Au catalogue de ses oeuvres, mentionnons aussi Les Jardins d'épars-in II pour piano (1979) et Al-Un pour bande seule (1982). Ses compositions ont fréquemment été entendues sur les ondes de la SRC. À propos de Tayori, Tétreault disait que l'oeuvre « ne s'adresse plus à un simple auditeur, mais à un auditeur-spectateur s'intégrant à un espace-temps-lieu. Il est invité à faire partie de l'installation par contact physique avec le paysage visuel et les sons qui l'entourent » (Q/Résonance, Montréal 1988).

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