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Sam Roberts

Sam Roberts. Chanteur, compositeur, guitariste, pianiste, violoniste (Montréal, 2 oct. 1974); BA (Anglais) (McGill) 1998. Venant d'Afrique du Sud, les parents de Sam Roberts émigrent à Montréal avant la naissance de leur fils aîné, Sam.

Sam Roberts. Chanteur, compositeur, guitariste, pianiste, violoniste (Montréal, 2 oct. 1974); BA (Anglais) (McGill) 1998. Venant d'Afrique du Sud, les parents de Sam Roberts émigrent à Montréal avant la naissance de leur fils aîné, Sam. À sa demande, Roberts commence à prendre des leçons de violon à quatre ans et continue jusque dans la vingtaine. À l'âge de 12 ans, son père lui offre une guitare espagnole. C'est à 13 ans que Roberts découvre la guitare électrique et qu'il commence à jouer dans des groupes, notamment les Happy Death Men à l'école intermédiaire et Screwtape and Grover à l'école secondaire Loyola. Il s'inscrit plus tard à l'Université McGill tout en continuant à jouer dans des groupes, en particulier William, en compagnie des futurs collaborateurs du Sam Roberts Band, Eric Fares et James Hall. Créé en 1993, le groupe sort un disque de trois chansons intitulé The Piranha en 1996, pour changer de nom une année plus tard et devenir Northstar. Après les difficultés de promotion de leur disque de cinq pistes à Los Angeles, les membres de Northstar se séparent. Roberts revient au Canada en 1999 pour écrire, produire, accompagner et enregistrer la maquette d'audition de douze chansons Brother Down.

The Sam Roberts Band
En 2001, Roberts revoit six pistes de Brother Down avec le percussionniste Jordon Zadorozny (Blinker the Star). Roberts y fait la partie vocale et instrumentale tandis que Zadorozny joue les percussions en plus de le produire et d'être technicien du son. Le disque qui en sort s'intitule The Inhuman Condition. Il est retenu par Universal Music (Canada) dès que la représentante Linda Bush note le début réussi du groupe lors de la Semaine de la musique canadienne de Toronto. Même si la promotion présente Roberts comme soliste, il invite ses vieux acolytes du groupe James Hall (basse, guitare) et Eric Fares (claviers, guitare, chanteur accompagnateur), Dave Nugent (guitare, chanteur accompagnateur) et Corey Zadorozny (batterie et percussion) pour créer son groupe de concert et bientôt de tournée.

Sam Roberts signe avec Universal Records en janvier 2002. Le disque remastérisé Brother Down est mis en vente en juillet 2002 sous l'étiquette canadienne de musique indépendante MapleMusic. « Brother Down » et « Don't Walk Away Eileen » deviennent de grands succès partout au pays. Son album suivant, We Were Born in a Flame (2004), est coproduit par Brenndan McGuire (producteur de Sloan et The Dears) et il s'en vend 150 000 exemplaires au Canada. Il mérite à ce rocker trois Prix Juno, celui de l'album de l'année, celui de l'album rock de l'année et celui de l'artiste de l'année. Roberts passe l'année 2004 en tournée au Canada avec son groupe, qui fait la première partie de Tragically Hip.

Depuis sa percée de 2004, le Sam Roberts Band se taille une réputation de groupe de concert. Il connaît un immense succès aux États-Unis, où il fait de grandes tournées, joue dans des émissions de fin de soirée et reçoit de brillantes critiques. En 2008, il fait une excellente tournée en Europe, où il fait la promotion de Love at the End of the World (2008). Le batteur Corey Zadorozny est remplacé par Josh Trager en 2005. En 2010, à l'occasion de l'année olympique, le groupe entame une tournée nationale du Canada où il donne des spectacles en plein air gratuits, un concert à Hockey House de Vancouver et un spectacle gratuit à l'intérieur à St. John's (T.-N.-L.).

Style d'écriture et influences musicales
En tant qu'auteur-compositeur, Sam Roberts est comparé à Bruce Springsteen et à Tom Petty; il s'est aussi inspiré d'artistes comme les Beatles, les Kinks, les Rolling Stones et Led Zeppelin. Qualifiée de « power-pop », sa musique associe des airs accrocheurs et des rythmes marqués à la guitare à des messages riches.

Roberts explore des thèmes tels que la politique, l'amour et les relations humaines. Il présente dans ses chansons ses observations lucides sur le monde qui l'entoure. Il tient à utiliser sa célébrité pour exprimer ses idées et ses opinions sans tenir compte des exigences de son étiquette de disques et du grand public. L'aversion qu'il a pour le marché commercial de la musique pop, malgré le succès qu'il y connaît, lui vaut la réputation d'artiste qui choisit l'intégrité musicale avant la réussite commerciale.

Prix
En plus du succès connu aux prix Juno 2004, Roberts est aussi en nomination, en 2003, pour les prix de l'artiste de l'année et de la chanson de l'année pour « Brother Down ». La même année, il est nommé artiste de l'année par le magazine CHART. Il est aussi reconnu par les MuchMusic Video Awards, où il gagne trois prix pour « Hard Road » en 2004 et où il est mis en nomination pour le prix du public de l'artiste canadien préféré en 2003 et 2006. Il gagne un prix Juno de la vidéo de l'année en 2007 pour « Bridge to Nowhere » et il est en nomination pour le prix de l'album rock de l'année pour Chemical City. L'année 2009 lui apporte deux autres Juno, celui de l'artiste de l'année et celui de l'album rock de l'année (Love at the End of the World).

Discographie choisie
The Inhuman Condition. 2002. MapleMusic MRCD 6404

We Were Born in a Flame. 2003. Universal Records B0000121-02

Chemical City. 2006. Universal Records 0249852006

Love at the End of the World. 2008. Universal Records 0251762973

Bibliographie
Servos, Steve, « Sam Roberts », CHART, sept. 2002.

McNally, Shelagh, « The sweet scent of success: Sam Roberts' career is going strong », Words and Music, hiver 2002.

Bliss, Karen, « Sam Roberts », Canadian Musician, mars-avril 2003.

Chorney, Elizabeth, « Sam Roberts: The last of the unplucked gems », CHART, juin 2003.

Jones, Christopher, « Fanning the flame: Sam Roberts has been burning up the road all year and his major label debut disc isn't even out yet », Songwriters Magazine, hiver 2003.

Krewen, Nick, « A perfect partnership », Words and Music, hiver 2003.

Missio, Erik, « Chart magazine's 2003 Artist of the Year: Sam Roberts », CHART, déc.-jan. 2003-2004.

Flohil, Richard, « Keeping an eye on eight Canadian artists as they follow up their successful debut albums », Applaud! Canadian Music on the World Stage, mars 2005.

Bliss, Karen, « Sam Roberts: Making lightning strike », Canadian Musician, mai-juin 2005.

Carpenter, Lorraine, « Sam Roberts Band: Key to the city », CHART, avril 2006.

Une sélection de la musique de Sam Roberts

Lecture supplémentaire

Liens externes