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Opéras

Opéras. Jusqu'au 20e siècle bien avancé, la composition d'opéra au Canada est sporadique. Il s'agit davantage d'une série d'événements que du développement continuel d'un répertoire.

Jusqu'au 20e siècle bien avancé, la composition d'opéra au Canada est sporadique. Il s'agit davantage d'une série d'événements que du développement continuel d'un répertoire. L'absence de compagnies d'opéra permanentes freine toute production régulière d'opéras originaux; les nouvelles œuvres sont donc souvent produites indépendamment avec peu d'espoir de répétition ou de reprise. Les conditions commencent à changer au milieu du 20e siècle avec l'implication croissante de la SRC/Radio-Canada, le soutien financier du Conseil des Arts du Canada et l'établissement graduel de grandes compagnies d'opéra et de nombreuses petites compagnies qui produisent des opéras régulièrement (p. ex. les Tapestry New Opera Works, le Queen of Puddings Music Theatre et les Chants libres) ou occasionnellement (Canadian Children's Opera Chorus et diverses facultés d'opéra universitaires). De telles compagnies fournissent aux compositeurs de plus en plus de possibilités réalistes de représentations professionnelles. Néanmoins, l'énorme coût associé aux productions d'envergure des grandes compagnies limite le nombre de nouvelles œuvres à l'affiche. Par conséquent, beaucoup d'opéras sont composés avec de plus modestes ressources même s'ils ne manquent pas nécessairement de qualités quant à l'expression musicale et à l'impact dramatique.

Premiers opéras canadiens
Joseph Quesnel est le premier compositeur canadien d'opéras résidant au Canada et il peut être considéré aussi et non sans raison comme le premier en Amérique du Nord. Son Colas et Colinette est fut créé à Montréal en 1790, puis repris à Québec en 1805 et, plus près de nous, à partir de 1963. Il semble que l'exécution de son autre opéra, Lucas et Cécile, prévue en 1809, n'a jamais eu lieu. L'œuvre est reconstituée et chantée partiellement en 1994 (Tafelmusik, Toronto; première sur scène à Montréal en 2000). Ces deux opéras sont dans le style des comédies mêlées d'ariettes écrites en France au 18e siècle par Duni, Grétry, Monsigny et Philidor.

Au milieu du 19e siècle, l'opéra est devenu une forme d'art acceptée par les Canadiens des régions urbaines, et, à la fin du siècle, les spectacles lyriques sont chose assez fréquente. Les compagnies itinérantes présentent le répertoire européen courant du 19e siècle alors que des groupes d'amateurs montent parfois des œuvres de compositeurs canadiens. Étant donné les moyens limités de tels groupes, ils ne peuvent s'attaquer qu'aux œuvres n'exigeant pas de gros effectifs. Trois opéras légers deCalixa Lavallée, Lou-Lou (1872), TheWidow (Frank H. Nelson, 1882), et TIQ (The Indian Question Settled at Last, publié en 1883, mais peut-être élaboré en 1865-1866) sont écrits aux États-Unis. Les deux derniers y sont créés, mais la création new-yorkaise de Lou-Lou est annulée à la dernière minute. Il est possible que deux scènes d'un grand opéra inachevé de Lavallée, Le Jugement de Salomon, soient exécutées à Boston en 1886. Si aucune des œuvres de Clarence Lucas ne semble avoir été mise en scène au Canada, le quasi-opéra Torquil (1896) de Charles A.E. Harriss fait l'objet d'exécutions en concert le 22 mai 1900 au Massey Hall de Toronto et le 25 à l'Aréna de Montréal. Parmi d'autres opéras datant de la fin du 19e siècle, mentionnons La Terre Bonne, or, The Land of the Maple Leaf, de Roberta Geddes-Harvey, présenté en 1903, Pipandor de Susie Frances Harrison (œuvre en trois actes composée à la fin des années 1880 à partir de chansons folkloriques canadiennes-françaises), The Grandee de Jules Hone, présenté à Montréal en 1899 (probablement en concert), et Sardianapolis de Frank Stone, chanté à Sherbrooke vers le tournant du siècle.

De l'aveu général, il est difficile de déterminer si l'on a affaire à un opéra ou à une opérette lorsque ne subsistent que le titre et une annonce dans un journal. Pour obtenir plus de renseignements, voir aussi Théâtre musical.

Opéras canadiens du début du 20e siècle

Entre autres opéras légers du début du 20e siècle, mentionnons Le Roman de Suzon d'Henri Miro (1914) et Gisèle d'Alphonse Lavallée-Smith (1924). Le 20e siècle connaît une augmentation progressive du nombre d'opéras écrits par des Canadiens et, après 1940, il y a une véritable effervescence grâce, en partie, à l'appui de la SRC en pleine activité. Soeur Béatrice d'Alfred La Liberté n'est jamais mis en scène mais des extraits sont chantés en concert; Djymko, opéra-bouffe en trois actes d'Émiliano Renaud, n'est probablement jamais exécuté; L'Intendant Bigot, grand opéra en trois actes de J.-Ulric Voyer, est cependant créé à Montréal par la Société canadienne d'opérette en février 1929 et ensuite présenté à Québec. Des « ballad operas » de Healey Willan et d'Oscar O'Brien sont à l'affiche des festivals du CP (1927-1931), et Transit Through Fire (John Coulter) de Willan, premier opéra canadien conçu pour la radio, est radiodiffusé de Toronto par la SRC en mars 1942. L'opéra-comique Le Père des amours (Lapierre) d'Eugène Lapierre (1942, inspiré de la vie de Joseph Quesnel) est monté au Monument national de Montréal en décembre 1942, tandis que Le Vagabond de la gloire du même compositeur, basé sur la vie de Calixa Lavallée, est présenté à la salle Saint-Alphonse à Montréal en novembre 1947. Evangeline de Graham George est créé à Kingston le 1er décembre 1948.

Rôle de la SRC

Dans les années 1950 et 1960, la plupart des nouveaux opéras sont plutôt courts, habituellement en un acte. La majorité d'entre eux sont des commandes de la SRC, mais d'autres proviennent des Jeunesses musicales du Canada (JMC). Une mesure de silence (Marthe Morisset-Blackburn), opéra-bouffe de Maurice Blackburn, fut créé à la télévision de la SRC à Montréal le 21 avril 1956 (première sur scène à Toronto en 1956). Pirouette, son opéra de chambre, est créé le 21 avril 1956 et repris le 30 juillet 1960 au Centre d'arts d'Orford JMC. Ces deux opéras sont présentés en tournée par les JMC dans l'est du Canada en 1960. Un opéra de chambre de Jean Vallerand, LeMagicien, est également chanté pour la première fois au centre des JMC le 2 septembre 1961, puis présenté en tournée au Canada l'année suivante. Deirdre (John Coulter), grand opéra de Healey Willan, créé et radiodiffusé par la SRC le 20 avril 1946, est remanié en prévision d'une création à la scène à l'Université de Toronto en 1965 et est ensuite repris par la Canadian Opera Company en 1966. Un opéra de chambre de Barbara Pentland, The Lake, est monté aux studios de la SRC à Vancouver le 3 mars 1954, tandis que Night Blooming Cereus (James Reaney, 1953-1958) de John Beckwith est fut créé et radiodiffusé par la SRC en 1959 et par la suite à la scène du Hart House Theatre, à l'Université McGill et à l'Université de Western Ontario. Deux opéras religieux d'Arthur Poynter, The Triumph of Our Lord et The Birth of Our Lord, sont créés à Toronto en 1950 et 1969 respectivement. La SRC radiodiffusa plusieurs fois TheFool (Michael Fram) de Harry Somers (1953, créé en 1956) et télédiffuse The Broken Ring (Donald Wetmore) de Trevor Jones (créé en 1953) le 29 février 1956, même si aucun de ces opéras n'est écrit pour la SRC.

Opéras composés pour le Centenaire, 1967

Le Centenaire de la Confédération en 1967 suscite la création de plusieurs opéras sur des thèmes canadiens. Quelques-unes des œuvres lyriques antérieures, comme The Lake de Pentland et Transit Through Fire de Willan, sont inspirées de sujets canadiens, mais un grand nombre situent leur action dans un environnement étranger. Louis Riel de Somers est la plus significative des œuvres nouvelles qui cherchent à commenter un événement précis et lourd de conséquences de l'histoire canadienne. Composée sur un livret multilingue de Mavor Moore et Jacques Languirand (anglais, français et cri) traitant des rébellions des Métis en 1869-1870 et 1884-1885 et de leurs répercussions politiques, cette partition, monumentale et éclectique, incorpore des airs traditionnels ou pseudo-traditionnels, le dodécaphonisme et l'électroacoustique. L'opéra est commandé par la Compagnie d'opéra canadienne grâce à l'appui financier de la Fondation Floyd S. Chalmers et créé le 23 septembre 1967 à l'O'Keefe Centre de Toronto. C'est également à l'O'Keefe Centre qu'est créé, par la Compagnie d'opéra canadienne, The Luck of Ginger Coffey (Ronald Hambleton) de Raymond Pannell, le 15 septembre 1967. D'autres opéras sont composés à l'occasion du Centenaire de 1967 : Grant, Warden of the Plains (Mary Elizabeth Bayer) de Murray Adaskin, créé aux studios de la SRC à Winnipeg le 18 juillet 1967, Sam Slick (Rosabelle Jones) de Kelsey Jones, créé aux studios de la SRC à Halifax le 5 septembre 1967, et The Brideship (George Woodcock) de Robert Turner, créé aux studios de la SRC à Vancouver le 12 décembre 1967. Un autre opéra du Centenaire, The Loyalists de Douglas Major, est présenté à Saint-Jean (N.-B.), en 1967.

Compositions d'opéras (1960-1980)

Cette prolifération de nouveaux opéras se poursuit jusqu'à la fin des années 1980, même si la plupart des œuvres sont de courte ou de moyenne durée et conçues pour des effectifs réduits ou relativement modestes. Orphée, une œuvre de 70 minutes de Gabriel Charpentier avec chœur, danseurs et petit groupe d'instruments dont les ondes Martenot, est créé le 10 juin 1969 lors de l'inauguration du Centre national des Arts. Du même auteur, plusieurs des mini-opéras compris dans Clara 91 (10 petits opéras-bouffes n'excédant pas 15 minutes chacun) n'était pas encore terminé en 1991, mais plusieurs des mini-opéras qui le composent sont exécutés. Exiles de Raymond Pannell est commandé et créé en 1973 sur la scène du Third Stage au Festival de Stratford, tandis que Souvenirs (un opéra de chambre pour un seul chanteur, 1978) et Refugees (1979) sont montés à Toronto. The Summoning of Everyman (Eugene Benson) de Charles Wilson, commande du département de musique de l'Université de Dalhousie en 1972 qui crée l'œuvre l'année suivante, est repris au Third Stage de Stratford en 1974. The Glove (George Jonas), de Tibor Polgar, opéra en un acte composé en 1973 à la demande de Prologue to the Performing Arts, est présenté en tournée par la Compagnie d'opéra canadienne; il est chanté plus de 100 fois en 1980 et télédiffusé par la SRC en 1975. Sganarelle (Samuel A. Eliot), opéra-bouffe en un acte de Violet Archer, est chanté pour la première fois le 5 février 1974 à l'atelier d'opéra de l'Université de l'Alberta. Les opéras en un acte Death of Enkidu (Martin Kinch) de Harry Somers et Lady in the Night (Harant Alianak) deNorman Symonds sont présentés à Toronto en 1977 par le Co-Opera Theatre. Death of the Hired Man (1966, Rober Frost) de Paul McIntyre est l'objet d'une lecture publique par le Comus Music Theatre, à Toronto, en 1979. Dignes de mention sont les courts opéras pour enfants de Barry Cabena (1970) et de Charles Wilson (1972), tous deux inspirés de The Selfish Giant d'Oscar Wilde, et The Prisoners Play de John Rea, commande du département d'opéra de l'Université de Toronto qui le crée le 12 mai 1973. The Return of the Native (Edna Baxter), composé par Jean Coulthard en 1956, est révisé en 1979.

Opéras pour enfants

Nombre d'opéras sont composés pour les enfants, soit dans le but de divertir, soit dans un but pédagogique. Parmi ces derniers, mentionnons The Selfish Giant de Barry Cabena (1970) et de Charles Wilson (1972), inspiré d'Oscar Wilde, et The Prisoners Play (Paul Woodruf) de John Rea, commandé par la University of Toronto Opera Division et créé par celle-ci le 12 mai 1973. Le Canadian Children's Opera Chorus produit nombre d'œuvres pour les enfants, interprétées par ces derniers : Dr. Canon's Cure (Robertson Davies, 1982) de Derek Holman, A Midwinter Night's Dream (Tim Wynne-Jones) de Harry Somers, The Star Child (Ned Dickens, 2000) de John Greer et The Hobbit (Burry, 2004) de Dean Burry. Quelques opéras sont composés spécifiquement pour les programmes de sensibilisation des compagnies, comme The Brothers Grimm (Burry, 2001) de Burry pour la Compagnie d'opéra canadienne ou Naomi's Road (Ann Hodges) de Ramona Luengen pour le Vancouver Opera en 2005.

Opéras écrits pour la télévision

Parmi les opéras écrits spécialement pour la télévision figurent The Bargain de Ben McPeek (1963), télédiffusé des studios de la SRC à Montréal en 1966, puis monté par le Comus Music Theatre au Festival du printemps de Toronto en 1978; The Lost Child (John Reid), opéra approprié à Noël de Godfrey Ridout télédiffusé par la SRC de Toronto en 1976; et Aberfan de Raymond Pannell qui remporte le Prix international d'opéra pour la télévision de Salzbourg en 1977. Le réseau français de la SRC commande Loving à R. Murray Schafer et en télédiffuse une partie en 1966. Burnt Toast : 8 Mini Comic Operas About Love (Dan Redican) d'Alexina Louie, composée spécialement pour DVD et télédiffusée par la SRC en 2006, est une œuvre inhabituelle.

Opéras d'envergure

Malgré les coûts de plus en plus croissants de la production d'opéras, quelques œuvres de grande envergure continuent néanmoins à prendre l'affiche. Heloise and Abelard (Eugene Benson) de Wilson, grand opéra commandé par la Compagnie d'opéra canadienne, est créé par cette compagnie le 8 septembre 1973. Nelligan (Michel Tremblay), composé par André Gagnon et produit par la Compagnie d'opéra de Montréal en 1990, est un autre opéra d'envergure. La Compagnie d'opéra canadienne présente Mario and the Magician (Rodney J. Anderson) de Harry Somers en 1992 et The Golden Ass (Robertson Davies) de Randolph Peters en 1999. Pacific Opera Victoria produit Erewon (Mavor Moore) de Louis Applebaum en 2000. En 2001, le Tapestry Music Theatre, à Toronto, présente The Iron Road (Mark Brownell) de Chan Ka Nin, un opéra au sujet des ouvriers chinois qui ont construit le chemin de fer de l'ouest. Filumena (John Murrell), œuvre dont la musique est de John Estacio et qui raconte l'histoire de l'une des dernières femmes pendues au Canada, une immigrante italienne arrivant en Alberta, est présentée à Banff et à Calgary en 2003.

Quelques opéras plus modestes

Parmi les œuvres substantielles pour de plus petits effectifs, nommons Psycho Red (Benson) de Wilson, qui est commandé par le Festival du printemps de Guelph où il est créé en 1978. Pour son quatrième opéra, Wilson adapte Kamouraska, roman d'Anne Hébert. Il fait l'objet d'une lecture publique à Toronto en 1979. Seabird Island (Norman Newton) de Derek Healey, dont le livret s'inspire d'une légende indienne de la côte du Pacifique, est créé en mai 1977 au Festival du printemps de Guelph, puis présenté en tournée au Canada la saison suivante. Kopernikus (Vivier, 1979) de Claude Vivier est souvent monté. Nigredo Hotel (Ann-Marie MacDonald) de Nic Gotham est joué à de nombreuses reprises après sa création en 1992, tout comme Beatrice Chancy (George Elliott Clarke, 1998, Queen of Puddings, Toronto) au sujet des Noirs dans les maritimes au 19e siècle. La Compagnie d'opéra canadienne produit Red Emma (Carol Bolt, 1995), composé par Gary Kulesha, traitant de l'intégriste américaine Emma Goldman. Elsewhereless (Atom Egoyan) de Rodney Sharman est créé en 1998. Constantinople (Banff, 2004) de Christos Hatzis est abstrait, presque impressionniste dans sa description de la ville.

Programme de la Compagnie d'opéra canadienne
En 1987, un programme de compositeur en résidence est mis en place par la Compagnie d'opéra canadienne . De ce programme résulte la création d'opéras d'envergure en un acte par des compositeurs canadiens. Parmi ceux-ci figurent Michel-Georges Brégent, Richard Désilets, Denis Gougeon, Peter Paul Koprowski, Andrew McDonald, John Oliver et Timothy Sullivan.

Patria
Un ensemble de compositions théâtrales de R. Murray Schafer, unique et qui défie la catégorisation simple, est appelé Patria. Des représentations d'œuvres tirées du cycle qui en contient douze toujours en cours sont données dans des endroits aussi variés qu'un espace de théâtre traditionnel, l'Union Station de Toronto et un lac sauvage. Les productions débutent en 1972 avec Patria 2 : Requiems for the Party Girl au Festival de Stratford et se poursuit toujours en 2006.

D'autres opéras canadiens
Voici une sélection de quelques autres opéras canadiens avec la date de composition ou le lieu et la date de la première représentation, jusqu'en 2005 (le nom du librettiste figure entre parenthèses) :

István Anhalt La Tourangelle (Anhalt), Toronto, 1975.

-Winthrop (Anhalt), Kitchener, 1986.

-Traces (Tikkun) (Anhalt), Toronto, 1995.

-Millenial Mall (Lady Diotima's Walk) (Anhalt), Winnipeg, 2000.

Violet Archer Sganarelle (Samuel A. Eliot), 1973, Edmonton en 1974.

-The Meal (Rowland Holt Wilson), 1983, Edmonton en 1985.

John Beckwith The Shivaree (James Reaney), Toronto, 1982.

-Crazy to Kill (James Reaney), Guelph, 1989.

-Taptoo! (James Reaney), Université McGill 1999 (piano), Université de Toronto 2003.

Alan Bell Turtle Wakes (Rick McNair), Calgary, 2001.

Lorne Betts Riders to the Sea (J.M. Synge), 1995.

Michel-Georges Brégent Réalitillusion (Brégent), COC 1988.

Walter Buczynski From the Book of the Living, SRC 1975.

Clifford Crawley Barnardo Boy (David Helwig), Kingston, 1982.

-Angel Square (Janet Irwin), Ottawa, 1996.

Marcelle Deschênes OPÉRAaaAH!, Société de musique contemporaine du Québec, 1983.

Richard Désilets Zoé (Kim Élaine Gosselin), COC, 1988.

Quenten Doolittle Charlie the Chicken (Jonathan Leavey), Toronto Free Theatre, 1975.

-Silver City (Jan Truss), Comus Music Theatre, 1986.

-Boiler Room Suite (Rex Deverell), Banff, 1989.

Joseph Nevin Doyle The Golden Age (Doyle), Belleville, 1914.

Laurie Duncan La belle et la bête (Duncan), 2004.

José Evangelista Manuscrit trouvé à Saragosse (Alexis Nous), Société de musique contemporaine du Québec, 2001.

Dennis Farrell The Birthday of the Infanta (Farrell), Université de Dalhousie, 1979.

Harry Freedman Abracadabra (Mavor Moore), 1979.

Claude Frenette Les Étrivières (Nicole Desrosiers), Montréal, 1985.

Marc Gagné Menaud (Gagné), 1986, Université Laval, 1987.

- Évangéline et Gabriel (Gagné), 1990.

-Les Verdi (Gagné), 2001.

Graham George A King for Corsica (George), 1975, Comus Music Theatre, 1981.

Denis Gougeon An Expensive Embarrassment (Timothy Anderson), COC, 1989.

Bengt Hambraeus L'Oui-dire (Hambraeus), 1986.

Peter Hannan The Gang (Tom Cone), Vancouver, 1997.

-120 Songs for the Marquis de Sade (Peter Hinton), Vancouver, 2002.

Jacques Hétu Le prix (Yves Beauchemin), 1992.

Sydney Hodkinson Saint Carmen of the Main (Michel Tremblay, adaptation de Lee Devin).

David Jaeger Nightbloom (James Joyce, adaptation de Sean Mulcahy et Billie Bridgman), en collaboration de Larry Lake et James Montgomery, 1984.

D.D. Jaeger Québécité (George Elliott clarke), Guelph 2003

David Keane The Devil's Constructs (David Fanstone), Kingston, 1978.

- Carmina Tenebrarum (Keane), Montréal, 1985.

J. Davenport Kerrison Oreads, Toronto 1870.

-The Curfew, Toronto, 1879.

Rudolf Komorous No No Miya (Komorous), Vancouver New Music Society, 1988.

Peter Paul Koprowski Dulcitius (Rodney J. Anderson), COC, 1989.

Gary Kulesha The Last Duel (Michael Albano), 1999.

Larry Lake 'Tis Pity, 1980.

- Nightbloom (voir sous David Jaeger).

André Lamarche Mira, 1981.

Gregory Levin Rebel and Empire (Dan Levin), 1978.

Alexina Louie The Scarlet Princess (David Henry Hwang), COC, 2002(Concert).

Andrew MacDonald The Unbelievable Glory of Mr. Sharp (Ken Koebke), COC, 1989.

Bruce Mather La princesse blanche (Rénald Tremblay), Nouvel Ensemble Moderne, Montréal 1994.

Michael Miller Around Alline (Miller), 1989, Université Mount Allison, 1990.

James Montgomery Nightbloom (voir sous David Jaeger).

John Oliver Guacamayo's Old Song and Dance (Melissa Cameron), COC, 1991.

Gilbert Patenaude Pour ces quelques arpents de neige (Thérèse Tousignant), Laval, 1989.

-Chevalier de Lorimier, 1995.

Randolph Peters Nosferatu (Marilyn Gronsdale Powell), COC, 1993.

Serge Provost Phaedra, 1987.

-Le vampire et la nymphomane (Claude Gauvreau), Chants libres, Québec, 1996.

Elizabeth Raum The Final Bid, Université de Regina, 1980.

- The Garden of Alice (Raum), Regina, 1985.

-Eos : The Dream of Nicholas Flood Davin (Raum et James Pitzpatrick), Regina, 1991.

George Ryan The Ghost in the Turret (Phyllis Grant Lavelle), UBC, 2003 (pour enfants).

Micheline Coulombe Saint-Marcoux Transit (France Théoret), Montréal, 1984.

Harry Somers Serinette (James Reaney), Sharon (Ont.), 1990.

Alain Thibault Ne blâmez jamais les bédouins (René-Daniel Dubois), Chants libres, 1991.

Timothy Sullivan Tomorrow and Tomorrow (Sullivan), New York, 1987.

- Dream Play (Sullivan), COC, 1988.

- Florence, The Lady with the Lamp (Anne McPherson), 1991.

Oscar Telgman Leo The Royal Cadet (George F. Cameron), Kingston, 1889.

Leslie Uyeda Game Misconduct (Tom Cone), Vancouver, 2000.

Claude Vivier Kopernikus (Vivier).

Voir aussi Composition à but pédagogique pour ensembles, Concerts pour la jeunesse, Livrets, Opéra et opérette - Représentation, Patria, Théâtre musical.

Bibliographie

Rick MacMILLAN, « Yes! there IS Canadian opera », OpCan, XVII (mai 1976).

Robert EVERETT-GREEN, « A breath of fresh airs », Globe and Mail (Toronto, 13 juin 1987).

- « New operas tackle a poet, a god and Emma Goldman », ibid. (13 janv. 1990).

- « Stage set for new operas », ibid. (11 août 1990).

Colin MILES, ed. Canadian operas: An Annotated Catalogue of Operas and Staged Vocal Works by Canadian Composers in the Canadian Music Centre (Vancouver 1999).

« Opera in Montreal and Toronto ».

Eric DOMVILLE, « Canadian Themes and Variations », Opera Canada (mars 2003).

Lecture supplémentaire

Liens externes