McKay, Cliff | l'Encyclopédie Canadienne

Article

McKay, Cliff

Cliff (John Clifford) McKay. Clarinettiste, saxophoniste, chef d'orchestre de danse (Seaforth, près Stratford, Ont., 1909 - Niksic, Yougoslavie, 26 mars 1987). Son père, Archie McKay, était un violoneux réputé à Guelph, Ont.

McKay, Cliff

Cliff (John Clifford) McKay. Clarinettiste, saxophoniste, chef d'orchestre de danse (Seaforth, près Stratford, Ont., 1909 - Niksic, Yougoslavie, 26 mars 1987). Son père, Archie McKay, était un violoneux réputé à Guelph, Ont. Le jeune Cliff y étudia le piano à 10 ans et commença à jouer du saxophone à 15 ans avant de se rendre à Toronto en 1926 pour entrer dans l'orchestre de Harry Rich, les Versatile Canadians. Après avoir fait partie de l'orchestre de danse de Joe DeCourcy à Ottawa et dirigé son propre ensemble au Seigniory Club à Montebello, Québec, et aux Bermudes, il revint en 1935 à Toronto où il travailla à la radio, au théâtre et dans des orchestres d'hôtels dirigés par Percy Faith, Horace Lapp, Rex Battle et d'autres. Il se produisit aussi dans plusieurs clubs de jazz locaux. Soliste à l'émission radiophonique de la SRC « The Happy Gang » (1941-52), il joua également à « Starlight Moods » (1948-52) et fut dir. mus. et animateur de l'émission de télévision de la SRC « Holiday Ranch » (1952-58). Il fut souvent soliste à « Jazz Unlimited » et à d'autres émissions, et il enregistra le micr. The Other Side of Cliff McKay (Sparton SP-208) en 1958, en compagnie de nombreux jazzmen de Toronto, dont Hagood Hardy,. Après un bref retour à « The Happy Gang » en 1959, McKay dirigea des orchestres et de petites formations dans des cabarets de Toronto. À la fin des années 1960, il joua le personnage de Grandpa Schnitzel à l'émission pour enfants « Schnitzel-house » (CHCH-TV, Hamilton). À l'instar de Trump Davidson avec qui il fit plusieurs apparitions dans les années 1970, McKay est reconnu comme un des pionniers du jazz au Canada. Dans une critique d'une apparition au Bourbon Street de Toronto, Peter Goddard écrivait que McKay, à la clarinette ou au saxophone soprano, « joue avec un son chaud et rond, qu'il utilise sans chichis ni fioritures. Il parait vouloir éviter la complexité autant que beaucoup d'autres musiciens la cultivent » (Toronto Star, 11 janvier 1973). Quand il se tua dans un accident de voiture, McKay enseignait la musique dans des écoles séparées de Toronto depuis déjà de nombreuses années.

Lecture supplémentaire