Famille Bronfman | l'Encyclopédie Canadienne

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Famille Bronfman

Descendants d’un immigrant Russe planteur de tabac du nom d’Yechiel (Ekiel) Bronfman et de sa femme, Mindel, les membres de la famille Bronfman ont possédé et géré un énorme empire financier bâti avec les profits du commerce familial de spiritueux. (voir Seagram) Les membres les plus connus de la famille sont Samuel Bronfman, fondateur de Seagram et président du Congrès juif canadien (1939–1962), et ses descendants. La femme de Samuel, Saidye Rosner Bronfman, est une mécène influente qui a soutenu l’art au Canada et qui a reçu l’Ordre de l’Empire britannique pour avoir organisé le travail sur le front intérieur durant la Deuxième Guerre mondiale. Ses fils Edgar et Charles ont géré Seagram pendant plusieurs décennies, tandis que le petit-fils, Edgar Miles Bronfman Jr., a supervisé la vente de Seagram à Vivendi. Charles Bronfman fut également le cofondateur de la Fondation Historica du Canada et des Minutes du patrimoine, ainsi que président et propriétaire principal des Expos de Montréal. Sa sœur, Phyllis Lambert, est une architecte réputée qui a fondé le Centre canadien d’architecture. Leurs cousins, Edward et Peter Bronfman (fils d’Allan Bronfman), ont mis sur pied leur propre empire financier. La famille a fait des dons généreux à plusieurs organismes de bienfaisance et a participé au Congrès juif canadien et au Congrès juif mondial. 

Histoire de la famille Bronfman au Canada

Mindel et Yechiel Bronfman migrent au Canada avec leurs enfants en 1889 pour fuir les pogroms antisémites organisés dans la Russie tsariste. Ils s’installent dans une propriété située près de Wapella, en Saskatchewan, mais déménagent peu après à Brandon, au Manitoba, où Yechiel lance une entreprise de livraison de bois de chauffage avec ses trois fils les plus aînés, Abe (né le 15 mars 1882 en Russie; décédé le 16 mars 1968 à Safety Harbor, en Floride), Harry (né le 15 mars 1886 en Russie; décédé le 12 novembre 1963 à Montréal, au Québec) et Samuel (né le 27 février 1889 à Soroki, en Bessarabie, ou en route en quittant la Russie; décédé le 10 juillet 1971 à Montréal). Samuel et ses sept frères ont une enfance marquée par la pauvreté et des travaux ardus. En 1903, la famille emprunte de l’argent pour acheter l’hôtel Anglo-American à Emerson, au Manitoba. Yechiel devient un leader de la communauté juive locale et envoie de l’argent pour aider les communautés juives d’Europe de l’Est.

L’hôtellerie est alors en plein essor en raison de la construction du chemin de fer. En 1906, la famille déménage à Winnipeg et au milieu de la Première Guerre mondiale, elle y gère déjà avec profit trois hôtels. Avec l’arrivée de la Prohibition au Canada, les Bronfman se tournent vers le commerce interprovincial de boissons alcoolisées en bouteille, achetant des stocks de spiritueux qu’ils revendent avec un profit substantiel.

Samuel Bronfman et Seagram

Samuel Bronfman, vers 1936
(domaine public)

Durant la Prohibition, les lois sur l’alcool et sa vente rendent les affaires difficiles aux importateurs et aux exportateurs. Lorsqu’en 1922, le beau-frère de Samuel Bronfman est assassiné après une rencontre avec des contrebandiers d’alcool, les frères Bronfman envisagent de quitter le commerce de l’alcool. Ils créent alors la fiducie de la famille Bronfman à l’aide des fonds accumulés et divisent les parts correspondantes. En 1924, Samuel Bronfman et sa femme, Saidye, quittent Winnipeg et s’installent à Montréal. Si l’importation et l’exportation des boissons alcoolisées sont à l’époque des activités controversées, leur confection reste respectable et Bronfman décide d’ouvrir une distillerie.

Dans l’année qui suit son arrivée à Montréal, Samuel Bronfman fonde la Distillers Corporation Limited. En 1928, l’entreprise fusionne avec Joseph E. Seagram & Sons pour former la Distillers Corporation–Seagram Ltd. Véritable force motrice de ce qui sera connu plus tard sous le simple nom de Seagram, Samuel Bronfman développe un important commerce d’exportation vers les États-Unis, bien que les lois de prohibition y soient plus strictes qu’au Canada. Quand la prohibition américaine prend fin en 1933, Seagram est prête. Elle est en effet dotée d’immenses stocks de spiritueux soigneusement assemblés et vieillis qui se vendent en bouteille aux consommateurs par l’intermédiaire d’un réseau de distributeurs, une méthode de mise sur le marché mise au point par Samuel.

La réussite de l’entreprise aux États-Unis procure d’énormes profits et l’amène à s’étendre dans le monde entier. Seven Crown et Seagram’s VO deviennent les marques de whisky les plus vendues dans le monde. Sous la direction de Samuel, l’entreprise investit dans des exploitations viticoles et des distilleries et, à la fin de 1965, elle réalise déjà un chiffre d’affaires dépassant le milliard de dollars grâce à des ventes dans 119 pays.

Saidye Rosner Bronfman

Seagram's

La femme de Samuel Bronfman, Saidye Rosner (1896–1995), a joué un rôle important dans la communauté juive pendant que l’entreprise Seagram prospérait. Tout comme Samuel, Saidye est issue d’une famille juive qui a fui la persécution en Russie pour venir s’établir à Winnipeg. Elle étudie au collège pour filles Havergal et à l’Université du Manitoba, à Winnipeg. Avant de rencontrer Samuel en 1921, elle travaille comme dactylographe à la Red Rose Tea Company et est présidente de la Girls’ Auxiliary of the Winnipeg Jewish Orphanage Society. Le couple se marie en 1922, alors que Samuel dirige l’entreprise familiale de vente de boissons alcoolisées.

Après avoir déménagé à Montréal en 1924 et alors qu’ils commencent à accumuler une fortune grâce à la distillerie, Samuel et Saidye Bronfman prennent conscience du pouvoir et des responsabilités que leur confère une telle richesse. Désireuse de redonner à la collectivité, Saidye devient présidente de la Young Women’s Hebrew Association (YWHA) (Association hébraïque des jeunes femmes) à partir de 1929. Elle fonde par ailleurs la division féminine de l’Appel juif unifié, une branche de la Fédération juive de Winnipeg axée sur la collecte de fonds. Au début de la Deuxième Guerre mondiale, Saidye organise la branche juive montréalaise de la Division provinciale du Québec de la société canadienne de la Croix rouge. Du début à la fin de la guerre, elle supervisera les travaux d’approximativement 7 000 femmes qui cousent, tricotent et préparent les colis envoyés aux soldats canadiens. En 1943, elle est admise à l’Ordre de l’Empire britannique en reconnaissance de sa participation à l’effort de guerre. Parmi les autres organisations communautaires auxquelles a participé Saidye durant sa vie, on peut citer l’Hôpital général juif (Montréal), le Conseil national des femmes juives, l’Organization for Rehabilitation through Training (Organisation pour la réhabilitation par la formation), la Fondation culturelle Canada-Israël et Save the Children Fund.

En 1952, Saidye et son mari créent la Fondation de la famille Samuel et Saidye Bronfman pour faciliter leurs investissements dans des organisations communautaires. Cet organisme d’attribution de subventions soutient principalement l’éducation, les arts, la préservation du patrimoine et les initiatives de la communauté juive. Saidye Bronfman s’enthousiasme en particulier pour le soutien des arts. Entre 1964 et 1966, elle fonde avec son mari la Collection Saidye et Samuel Bronfman d’art canadien au Musée des beaux-arts de Montréal. En 1967, ses enfants créent le Centre des arts Saidye Bronfman, un complexe d’éducation et de représentation dédié aux arts et aux activités théâtrales conçu par sa fille Phyllis Lambert (le complexe sera rebaptisé Centre Segal des arts de la scène en 2007). En 1977, la Fondation de la famille Samuel et Saidye Bronfman crée le Prix Saidye Bronfman pour célébrer son 80e anniversaire. Le prix est décerné chaque année à un artiste canadien pour récompenser la qualité de ses créations. En 2007, la Fondation crée un fonds de dotation de 1,5 million $ au bénéfice du Conseil des arts du Canada. Depuis, le Prix Saidye Bronfman, la plus prestigieuse des distinctions artistiques canadiennes, a été attribué chaque année dans le cadre des Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques.

Saidye Bronfman reste présidente de la Fondation de la famille Samuel et Saidye Bronfman jusqu’en 1985. Ce sont ses enfants et petits-enfants qui ont maintenant pris la relève et étendu la portée philanthropique de la fondation. Celle-ci a soutenu de nombreuses initiatives au sein de diverses communautés, notamment le Comité canadien des ressources arctiques (qui se concentre sur les problèmes qui touchent les Autochtones qui vivent dans le Nord et les écosystèmes arctiques) et La Voix, un réseau national donnant la parole aux aînés. Saidye Bronfman continuera à participer aux activités de la Fondation de la famille Samuel et Saidye Bronfman jusqu’à son décès, en 1995, à l’âge de 98 ans.

Aileen Mindel (Minda) Bronfman de Gunzburg

Les quatre enfants de Samuel et Saidye Bronfman vont continuer l’entreprise philanthropique de leurs parents. Leur fille aînée, Aileen Mindel (Minda) Bronfman de Gunzburg (née le 4 mars 1925; décédée le 1er juillet 1985) a fait sa scolarité au Smith College (Northampton, MA) puis a obtenu une maîtrise en histoire et en science politique à l’Université Columbia (New York, État de New York). Elle a travaillé comme chercheuse au Time magazine et au sein de la société d’investissement Lehman Brothers, sur Wall Street. En 1953, elle épouse l’homme d’affaires Alain de Gunzburg, diplômé de l’Université Harvard et héritier d’une baronnie française. Ils s’installent ensemble à Paris où elle fonde l’Association de soutien et de diffusion d’art (ASDA), une fondation culturelle qui soutient la recherche dans le domaine des arts et qui organise des conférences annuelles pour les historiens en art. Comme ses parents, Minda participe activement à de nombreux organismes philanthropiques. Après son décès des suites d’un cancer du foie en 1985, ses fils, Jean et Charles, donnent 10 millions $ au Center for European Studies de l’Université Harvard, qui sera rebaptisé Minda de Gunzburg Center for European Studies en 1986.

Phyllis Lambert

Phyllis Lambert
Lambert réalise la plus grande partie de son oeuvre en tant que fondatrice et directrice du Centre canadien d'architecture, musée et centre d'étude de Montréal de classe internationale (photo de Huguette Leduc/avec la permission du Centre canadien d'architecture).

La sœur cadette de Minda, Phyllis Lambert (née le 24 janvier 1927 à Montréal) est devenue une architecte de renom qui a défendu l’importance culturelle de l’architecture. Entre 1954 et 1958, elle est directrice de la planification pour l’édifice de Seagram à New York, un exemple influent d’architecture urbaine moderne conçu par les architectes Ludwig Mies van der Rohe et Philip Johnson. En 1963, elle obtient son master en architecture de l’Illinois Institute of Technology. Elle a conçu le Centre des arts Saidye Bronfman (rebaptisé plus tard Centre Segal des arts de la scène) à Montréal et a été conseillère pour le Toronto Dominion Centre, à Toronto. Phyllis Lambert a créé le Centre canadien d’architecture et a été architecte-conseil pour l’édifice qui abrite à Montréal l’importante collection du musée. Durant toute sa carrière, elle aura lutté pour la conservation et le renouveau du paysage urbain. Elle est admise à l’Ordre du Canada en 1985 et a depuis été faite Compagne, le grade le plus élevé. En 1985, Phyllis Lambert succède à sa mère au poste de présidente de la Fondation de la famille Samuel et Saidye Bronfman après la démission de celle-ci.

Centre canadien d'architecture
Le Centre canadien d'architecture, à Montréal, conçu par Phyllis Lambert et Peter Rose en collaboration avec Erol Argun, de 1985 à 1989. Terminé en 1989, le CCA vaut à Rose le National Honor Award de l'American Institute of Architects ainsi que la médaille du Gouverneur gЋnéral pour l'architecture.

Relève à Seagram : Edgar et Charles Bronfman

À la mort de Samuel Bronfman en 1971, son fils aîné, Edgar Miles Bronfman (né le 20 juin 1929 à Montréal; décédé le 21 décembre 2013 à New York, État de New York), devient président du conseil d’administration et directeur général de Seagram dont il dirige les activités américaines depuis New York. Edgar devient président du Congrès juif mondial en 1981 et sera un acteur clé du règlement intervenu en 1997 entre les banques suisses et les familles de Juifs exilés ou assassinés dont les biens avaient été gelés durant la Deuxième Guerre mondiale.

Charles Bronfman

Charles Bronfman

Le plus jeune fils de Samuel et Saidye, Charles Rosner Bronfman (né le 27 juin 1931 à Montréal), dirige les affaires canadiennes de Seagram. Il possède la double nationalité, canadienne et américaine. Charles se joint à la société en 1951 et devient président des opérations canadiennes en 1975. Il accède à la coprésidence de l’entreprise en 1986, poste qu’il va occuper jusqu’en 2000, année de la vente de Seagram au conglomérat français de médias et de communication Vivendi. Il fait également des affaires en Israël en tant que président de Koor Industries, un des grands conglomérats du pays.

Nationaliste canadien, Charles Bronfman est propriétaire du club de baseball les Expos de Montréal de 1968 à 1990. En 1986, il crée la Fondation CRB pour promouvoir l’étude des questions juives et canadiennes. Par l’intermédiaire de la CRB, il crée la fondation Birthright Israel qui a subventionné la visite en Israël de plus de 500 000 étudiants issus des quatre coins du monde depuis 1998. En 1999, il cofonde et dote la Fondation Historica du Canada, un organisme de bienfaisance qui s’est donné pour mission de promouvoir l’histoire du Canada. La fondation fusionne avec l’Institut du Dominion en 2009 pour devenir l’Institut Historica-Dominion (aujourd’hui Historica Canada). La fierté qu’il ressent à l’égard des réalisations de ses compatriotes lui inspire l’idée de réaliser des courts-métrages sur des personnalités et des événements importants de l’histoire du Canada. Ces travaux donneront finalement naissance aux Minutes du patrimoine. Charles Bronfman est nommé officier de l’Ordre du Canada en 1981 et fait Compagnon en 1992.

Musée Seagram
Situé à Waterloo, en Ontario.

La Fondation CRB devient plus tard les Philanthropies Andrea et Charles Bronfman (ACBP). À titre de président, Charles Bronfman supervise un réseau international d’organismes caritatifs œuvrant au Canada, aux États-Unis et en Israël. Conçues sur le modèle « spend-down » de la philanthropie, les ACBP accordent leur dernière subvention en 2016 puis mettent un terme à leurs activités.

Diversification et vente de Seagram à Vivendi : Edgar Miles Bronfman Jr.

Citoyen américain, Edgar Miles Bronfman Jr. (né le 16 mai 1955 à New York, État de New York) vit un temps à Hollywood où il est scénariste et producteur avant de joindre les rangs de Seagram en 1982. Il est nommé président de l’entreprise en 1989 et remplace son père Edgar Bronfman au poste de PDG en 1994. Edgar Jr. est le principal moteur de l’expansion de Seagram dans le secteur du divertissement. Seagram acquiert 15 % des parts de Time Warner en 1993 et 80 % de celles de MCA, Inc. en 1995. Deux ans plus tard, Seagram achète les 50 % de participation dans USA Networks que la société ne possédait pas encore et en 1998, elle fait l’acquisition de Polygram NV pour la somme de 10,6 milliards $.

En 2000, le paysage des grandes entreprises change à l’annonce de la fusion d’AOL avec Time Warner. Cette fusion annonce la fin des médias traditionnels et symbolise l’intégration de plus en plus complexe des entreprises dont seules les plus puissantes peuvent survivre. Cette fusion d’AOL et de Time Warner donne naissance à un colosse des médias.

Surfant sur cette vague du gigantisme dans les affaires, Edgar Jr. annonce en juin 2000 la vente de Seagram au conglomérat de médias français Vivendi au terme d’une entente prévoyant le versement par Vivendi de 34 milliards $, principalement pour l’achat d’actions. Les Bronfman demeurent propriétaires de 24 % de l’entité fusionnée, Vivendi-Universal, dirigée par Jean-Marie Messier. Les établissements de distillerie Seagram sont vendus à Pernod Ricard et Diageo. La nouvelle entité de Vivendi se révèle néanmoins instable et se trouve en difficulté quelques mois après la transaction. Malgré les objections des Bronfman, Jean-Marie Messier se lance dans d’autres acquisitions. En 2002, il est poussé à la démission et la valeur des actions de Vivendi chute de 77 $ par action à moins de 25 $. En 2003, l’entreprise Seagram étant défunte, Vivendi met aux enchères la collection d’œuvres d’art dite « collection Seagram » pour payer ses dettes. En 2011, les tribunaux de Paris reconnaissent Edgar Bronfman coupable de délit d’initié alors qu’il était à Vivendi et le condamnent à une amende.

Après son passage à Vivendi, Edgar fils est PDG (de 2004 à 2011) et président (de 2011 à 2012) du Warner Music Group (WMG) alors que l’industrie de la musique est en crise à cause du téléchargement de masse et gratuit des fichiers musicaux. Sous la direction d’Edgar Jr., WMG apprivoise le nouveau paysage de la musique numérique et les ventes et les parts de marché de l’entreprise augmentent, malgré les difficultés financières générales qui affaiblissent l’industrie de la musique. Parolier à succès, Edgar fils a écrit les paroles du tube de Céline Dion « To Love You More ».

Edward et Peter Bronfman

Les neveux de Samuel Bronfman, Edward (né le 1er novembre 1927 à Montréal; décédé le 4 avril 2005 à Toronto) et Peter (né le 2 octobre 1929 à Montréal; décédé le 1er décembre 1996 à Toronto), deviennent eux-mêmes des hommes de finance. Fils d’Allan Bronfman (né le 21 décembre 1895 à Brandon, au Manitoba; décédé le 26 mars 1980 à Montréal), ils ont été exclus de Seagram et se sont installés à Toronto. Cela n’empêchera pas Edward et Peter de fonder Edper Investments Ltd. et de construire ainsi leur propre empire financier qui, à une époque, fera jeu égal avec celui des héritiers de Samuel Bronfman. En 1987, par exemple, Edper Investments Ltd contrôle indirectement la plus grande compagnie d’exploitation forestière et la plus grande société fiduciaire du Canada, et en 1992, la société représente 10 % des valeurs cotées sur la bourse de Toronto. Les frères sont propriétaires des Canadiens de Montréal de 1971 à 1978 et possèdent des parts de John Labatt Limited, qu’ils revendent en 1993. En 1995, ils abandonnent leurs parts dans Edper Investments Ltd et Edward devient président de Maured Ltd et directeur de Ranger Oil Limited et d’Astral Communications Inc. Fidèles à la tradition entretenue au sein de la famille Bronfman, Edward et Peter ont apporté leur soutien à de nombreux organismes de bienfaisance.

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