Cuivres | l'Encyclopédie Canadienne

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Cuivres

Bien présents lors d'événements à caractère militaire ou cérémoniel, les cuivres ont aussi accompagné les offices à des églises dépourvues d'orgue, appelé aux repas les ouvriers de la ferme (voir Trompette de dîner) et joué un rôle de pionnier dans l'évolution de la musique d'ensemble (la fanfare constituant le groupe instrumental le plus facile à préparer dans peu de temps).

Bien présents lors d'événements à caractère militaire ou cérémoniel, les cuivres ont aussi accompagné les offices à des églises dépourvues d'orgue, appelé aux repas les ouvriers de la ferme (voir Trompette de dîner) et joué un rôle de pionnier dans l'évolution de la musique d'ensemble (la fanfare constituant le groupe instrumental le plus facile à préparer dans peu de temps). Ils ont également participé à des concerts d'orchestre, et ont tout simplement affiché la virtuosité étincelante qui leur est propre, particulièrement dans les solos de cornet au programme des concerts d'harmonies à la fin du 19e siècle et au début du 20e, et plus tard dans les ensembles de jazz. En dépit de l'emploi fréquent des cuivres, le répertoire de concert pour solistes est demeuré restreint.

Historique

Les cuivres sont les premiers instruments de musique européens à être mentionnés dans l'histoire du Canada. Lorsque Jacques Cartier et les Amérindiens assistèrent à Hochelaga (auj. Montréal) à leur première rencontre officielle (3 octobre 1535), « le capitaine ordonna ensuite la sonnerie des trompettes et autres instruments, ce qui enchanta fort les Indiens » (The Voyages of Cartier de H.P. Biggar, Ottawa 1924, p. 166). Les références aux trompettes en Nouvelle-France au 17e siècle sont rares dans les documents. L'une se trouve dans une lettre écrite par mère Marie de l'Incarnation le 4 octobre 1658. Jean Casavan [sic], un ancêtre des facteurs d'orgues Casavant, aurait été un excellent trompettiste (Louis Jolliet d'Ernest Gagnon, Montréal 1926, p. 135). É.-Z. Massicotte, dans « La Musique militaire sous le régime français » (BRH, vol. XXXIX, juillet 1933), mentionne qu'une expédition au lac Ontario incluait deux trompettistes. Le baron de Lahontan, dans la lettre XVI (28 mai 1689) des Nouveaux voyages dans l'Amérique septentrionale / New Voyages to North America (1703, éditions française et anglaise), conseille au futur explorateur d'amener avec lui « des trompettes et des violons : cela sert à consoler & à récréer la troupe; mais cela est encore plus utile pour s'attirer la vénération des Sauvages... » Toutefois, l'utilisation des instruments à des fins militaires en Nouvelle-France semble avoir exclu les cuivres : le régiment de Carignan-Salières qui arriva au Canada en 1665 ne comptait que 2 tambours et un fifre pour chaque compagnie de 53 hommes.

Une inscription sur un ancien exemplaire des Motets de Campra (1710), conservé à l'Université Laval, révèle qu'il avait déjà appartenu à Jean-Baptiste Savard, « joueur de serpent de la cathédral [sic] de Québec ». L'article d'Henri Têtu « Le Chapitre de la cathédrale de Québec » (BRH, vol. XIII, août 1907) mentionne un Sieur Perin, qui y fut également joueur de serpent en 1718. Graham George (dans Culture, décembre 1955), citant le frère Pierre-Alphonse, dit que la viole, la basse de viole, la flûte et le clairon furent des instruments utilisés dans les églises avant 1760. En 1842, avant que les orgues d'église soient répandues dans les colonies canadiennes-anglaises, un « cor » fut utilisé à la Christ Church à Hamilton, Ont.

Les annonces parues dans les journaux de la fin du 18e siècle proposaient généralement des violons, des flûtes et des clavecins à vendre, mais jamais de cuivres. Vraisemblablement, les joueurs de cuivres faisant partie des ensembles instrumentaux de l'époque (par exemple le corniste dans la musique de chambre) étaient des musiciens de régiment qui ne possédaient pas obligatoirement leur propre instrument. L'expansion de nombreuses villes dans le Haut et le Bas-Canada (v. 1830) amena la formation d'ensembles mixtes et d'harmonies municipales (de tempérance, de paroisses, de pompiers, de policiers, de compagnies, etc.), composées de cuivres ou de divers instruments (voir Les Enfants de la paix, Harmonies 6, Musique canadienne). Dès lors, des centaines de corps d'harmonies proliférèrent partout au Canada. En retour, ce mouvement entraîna un besoin considérable de cuivres et bois, qui furent importés d'Angleterre, de France et, plus tard, des États-Unis. En 1888, la maison Whaley Royce fabriqua le premier cornet canadien et lança bientôt les marques « Imperial » (qualité supérieure) et « Ideal » (qualité plus modeste). Whaley Royce cessa sa production en 1974, mais maintint ses services de vente et de réparation. Vers la fin du 19e siècle et le début du 20e, certaines entreprises musicales canadiennes s'occupèrent d'importation et de distribution de cuivres dont elles n'étaient pas les facteurs. Parmi ces entreprises, dont les noms apparaissent sur les instruments, tout comme si elles en étaient les facteurs, on retrouve Beare & Son et Boosey & Hawkes Canada Ltd., succursales de la maison-mère de Londres, Fred A. Boddington, Thomas Claxton, Mendell, A. & S. Nordheimer, I. Suckling, Weatherburn & Glidden et R.S. Williams & Sons à Toronto; C.W. Lindsay & Co., J.L. Orme & Son et McKechnie Music Co. à Ottawa; P. Grossman à Hamilton; H.C. Wilson & Sons à Sherbrooke; Saint-Cyr & Frère à Québec; Archambault et Charles Lavallée à Montréal; Waterloo Music Co. Ltd.; et International Winnipeg Musical Supply Co. On comptait aussi en 1970 Terry Warburton, de Toronto, facteur d'embouchures pour cuivres faites sur commande, reconnu internationalement, qui, par la suite, s'installa en Floride. Parmi les petits fabricants de cuivres, sur une base professionnelle et individuelle mais reconnus mondialement, se trouve le facteur de trompettes Robert Barclay d'Ottawa, spécialiste de la copie exacte de trompettes baroques ainsi que le facteur de cors faits sur commande Keith Berg, de Saskatoon.

Ensembles

Les musiques de l'Armée du salut et, plus particulièrement, celles des Forces armées, modelées sur des prototypes britanniques, contribuèrent de façon significative au développement de la pratique des cuivres au Canada. Dans son livre The Cultural Connection (Toronto 1978), Bernard Ostry souligne le fait que jusqu'après la Deuxième Guerre mondiale, l'aide du gouvernement fédéral aux arts fut « le résultat d'initiatives isolées », plutôt que d'une politique culturelle cohérente ou même d'une attitude, mis à part le ministère de la Défense nationale. Là, dit-il, « l'importance de la musique et du théâtre fut tôt reconnue, non seulement pour pallier l'ennui de la routine militaire, mais pour renforcer l'esprit de corps et le sens de la fierté, et pour développer des rapports cordiaux entre les garnisons et les populations civiles. Durant plusieurs années, le ministère de la Défense nationale fut le seul parmi les ministères fédéraux à définir une politique culturelle raisonnée, cohérente et imaginative et à accorder des fonds pour l'appliquer ». Les normes de l'interprétation pour les cuivres progressèrent au cours de la Deuxième Guerre mondiale, alors que des sommes substantielles furent engagées à la mise sur pied d'unités de divertissement pour les troupes formées d'instrumentistes professionnels. Ces instrumentistes, qui réintégrèrent en grand nombre le milieu musical après la guerre comme interprètes ou professeurs d'écoles secondaires ou d'universités, ajoutèrent leurs efforts à ceux des professeurs privés et des professeurs de conservatoires pour former des harmonies, des corps de clairons et des interprètes qualifiés qui joignirent les rangs d'orchestres et d'ensembles.

Dans les années 1960, le Quintette de cuivres de Montréal (James Ranti et Jean-Louis Chatel, trompettes; Aimé Lainesse, cor; Joseph Zuskin, trombone; Robert Ryker, tuba) donna de nombreux concerts et commanda Suite des collines montérégiennes à Morley Calvert et un Quintette de cuivres à François Morel. Il fut dissous peu après s'être produit à l'Expo 67. De nombreux autres ensembles de cuivres furent formés dans les années 1960, 1970 et 1980 : l'Atlantic Brass Ensemble, qui enregistra le Concerto 5 X 4 X 3 de Charles Wilson (CBC SM-195); le Canadian Brass; le Canzona Brass Ensemble, à Calgary; le Dalhousie Brass Trio, à Halifax; le Mount Royal Brass Quintet, Rallye-Québec et l'Ensemble de cuivres du Québec, tous de Montréal; le City Brass, l'Ontario Brass Quintet, la Brass Company et le Toronto Brass Quintet, tous de Toronto; Brass Quintet de London, Ont.; le Northern Brass de Winnipeg; le Triceratops, un trio d'Edmonton; le Vancouver Brass Quintet, qui enregistra la suite de Calvert et d'autres pièces sur le micr. CBC SM-252, et Touch of Brass, tous deux de Vancouver; et Great Lakes Brass, un quintette d'anciens élèves de l'ONJ, formé en 1984 et encore actif en 1989. Sonaré, un ensemble de trombones de l'Ontario actif au cours des étés 1976-79, créa des oeuvres de William McCauley, Eldon Rathburn, Ben McPeek, Pierre Gallant, Clifford Crawley, David Keane et Normand Symonds; il se fit surtout connaître grâce au tournage et à l'enregistrement par la SRC de l'oeuvre Music for Wilderness Lake, pour 12 trombones, de R. Murray Schafer (1979). Il ne faut pas confondre Sonaré avec Sonare, un sextuor pour cuivres et percussions créé à London, Ont., en 1980 qui a présenté chaque année des séries de concerts publics et éducationnels. Parmi les autres ensembles de cuivres reconnus ou actifs dans les années 1980, on retrouve le Brassroots de London, Ont. (un groupe composé de 11 instrumentistes modelé sur le Philip Jones Brass Ensemble d'Angleterre), l'Aeolus Brass Quintet de Toronto, le Foothills Brass de Calgary (un quintette) et le Cornucopia Brass Ensemble de Vancouver (dont l'instrumentation inusitée comprend trois cors, une trompette et un trombone basse). La Hannaford Street Silver Band, formée à Toronto en 1983, représente une renaissance de la tradition britannique des cuivres de statut amateur, mais elle se compose de musiciens professionnels. L'engouement récent pour les instruments d'époque a fait connaître des ensembles historiques de cuivres professionnels fixés à London, Ont., comme les King's Heralds (trompettes sans pistons), la Forest City Forest Horn Society (cors sans pistons) et le Vintage Brass Ensemble (instruments de la deuxième moitié du 19e siècle, comme les clairons à clés, les ophicléides, les cornets, le saxhorn hélicoïdal et le saxhorn à l'épaule).

Interprètes et professeurs

Il n'était pas rare pour un musicien professionnel oeuvrant au Canada entre les années 1875 et 1950 de jouer un cuivre (habituellement le cornet) et un instrument à cordes ou à clavier - l'un avec au moins une certaine compétence, l'autre avec quelque degré de virtuosité. Calixa Lavallée joua du piano, de l'orgue, du violon et du cornet au Canada et aux États-Unis, tandis que Herbert L. Clarke, né aux États-Unis mais formé au Canada, joua du violon et de l'alto en plus d'être le plus remarquable cornettiste virtuose de son temps. Le corniste Herbert Barrow jouait également de l'alto. À la même époque, il y eut plusieurs autres excellents cornettistes ou trompettistes, dont Charles Lavallée (frère de Calixa), Ernest Lavigne, Édouard N. L'Africain, un Canadien qui devint trompette solo de l'OS de Boston, les Belges Louis Vanpoucke et Theodore Van der Meerschen, Charles de la Casinière et O.D. Joiner. Thomas H. King (Hamilton, Ont., 15 janvier 1868 - Chicago, 27 mars 1926) fut trombone solo avec l'Innes Band, la 7th Regiment Band of New York, l'orchestre de Victor Herbert et d'autres. Connu comme l'un des plus grands techniciens de l'instrument, il fut aussi un concepteur de trombones. Au tournant du siècle, G. Arless, E. Laberge, Télesphore Laliberté et John Slatter jouaient du trombone. Laliberté et Slatter jouaient aussi de l'euphonium. Joseph-Laurent Gariépy, chef de musique des Victoria Rifles de Montréal, fut un éminent prof. de trompette et de cornet dans les années 1930 et 1940. Les interprètes et professeurs réputés qui furent actifs à un certain moment au cours de la période 1930-91 incluent les trompettistes George Anderson, Martin Boundy, Stephen Chenette, John Cowell, susan Enger, Robert Farnon, A.J. Ford, Jerold Gerbrecht, Theodore Gorshkoff, George Jones, Larry Larson, Stuart Laughton, Jacques LeComte, Ellis McLintock, père et fils, Henry Meredith, Fred Mills, Robert Oades, Ramon Parcells, Bill Phillips, Ronald Romm, Erik Schultz, Albert Simoens, W. Bramwell Smith, James Spragg, Jeffrey Stern, Douglas Sturdevant, John Tickner, Raymond Tizzard, Joseph Umbrico, Robert Venables, Larry Weeks and Graham Wilson; les trombonistes Joseph Bell, Jay Castello, Gordon Cherry, Murray Crewe, William Cross, Albert Devito, H.C. « Wick » Ford, E.J. Fowler, Seymour « Red » Ginzler, Frank Harmantas, Harry Hawe, Herbert Jeffrey, Al Kay, James Montgomery, R. Pezzella, Donald Renshaw, David Robbins, Ted Roderman, Emil Subirana, Gordon Sweeney, James Thompson, Alain Trudel, Eugene Watts et Alfred Wood; les tubistes Brent Adams, Alain Cazes, Charles Daellenbach, Claude Engli, Salvatore Fratia, J.P. Hamilton, Gregory Irvine, J. Scott Irvine, John Leonard, Hubert Meyer, Dennis Miller, Jane Noyes, David Otto, Ted Robbins (aussi euphonium), Robert Ryker, Gurney Titmarsh et Ellis Wean; et les cornistes Reginald Barrow, Mary Robb Barrow, Derek Conrod, Robert Creech, Guillaume Gagnier, Jean Gaudreault, Ronald George, Daniel Gress, Martin Hackleman, Harcus Hennigar, James et John MacDonald, les frères Joseph, Giulio et Paul Masella, Anne-Marie Monaco, Graeme Page, Garry Pattison, Eugene Rittich, Frederick Rizner, John Scecina, Stephen Seiffert, James Sommerville et Joan Watson. Plusieurs de ces musiciens jouaient également d'instruments similaires comme le cornet, la trompette piccolo et le flügelhorn, pour les trompettistes; le baryton ou l'euphonium, pour les trombonistes et les tubistes. En outre, plusieurs se prirent d'intérêt pour l'interprétation de la musique d'époque sur des instruments authentiques. Ainsi, de nombreux musiciens professionnels de cuivres modernes devinrent des spécialistes du cornetto et de la trompette naturelle (Douglas Kirk, Len Hanna, Henry Meredith, John Thiessen), du cor baroque et du cor à main (Derek Conrod, Henry Meredith), du clairon, de la trompette à clés, de la trompette à coulisse, du cornet et du saxhorn (Henry Meredith), de la saqueboute, du serpent et de l'ophicléide (Claude Engli, Gary Nagels).

Parmi les meilleurs interprètes du jazz traditionnel ou dixieland figurent Cliff (Kid) Bastien, James « Trump » Davidson, Ken Dean, Bob Erwig, Charlie Gall et Mike White (cornet); Stew Barnett, Paul « Slim » Chandler et Malcolm Higgins (trompette); et Jim Abercrombie, Jack Fulton, Bud Hill, Bob Livingston et Peter Sagermann (trombone). Les grands solistes du jazz moderne incluent les trompettistes ou joueurs de flügelhorn Guido Basso, Bernard Brien, Bruce Cassidy, Bill Clark, Don Clark, Ron DiLauro, Paul Grosney, Bobby Hales, Daniel Lapp, Steve McDade, John MacLeod, Mike Malone, Sam Noto, Alan Penfold, Ron Proby, Chase Sanborn, Herbie Spanier, Fred Stone, Bob Tildesley, Kevin Turcotte et Roger Walls; les trombonistes Muhammed Abdul Al-Khabyyr, Herb Besson, Ron Collier, Ross Culley, Ted Elfstrom, Hugh Fraser, David Grott, Russ Little, Terry Lukiwski, Rob McConnell, Ian McDougall, Dave Pepper, Ray Sikora, Bob Stroup et Jiro « Butch » Watanabe. Les trompettistes solistes, réputés pour l'étendue de leur registre, leur sonorité et leur habileté en lecture à vue, sont essentiels aux orchestres de studio et aux grands orchestres; au Canada, ils incluent Bix Bélair, Arnie Chycoski (considéré parmi les meilleurs en Amérique du Nord), Gordon Delamont (dont le père, Arthur, dirigea la Kitsilano Boys' Band, un important groupe-école de la côte ouest pour les cuivres), Darryl Eaton, Al Stanwyck, Graham Topping, Erich Traugott et Roger Walls. Johnny Frosk, de Winnipeg, est devenu un important trompettiste soliste à New York. Les trompettistes Belair, Bobby Gimby, Ellis McLintock (fils), Ted Roderman et Dave Woods ont remporté de grands succès avec des orchestres du domaine de la musique pop et des orchestres de danse, et plusieurs trombonistes, comme Fraser, McConnell, Robbins, Dave McMurdo et Vic Vogel, ont dirigé de grands orchestres. Robins et Don Johnson (trompette), furent d'importants professeurs. D'autres interprètes, dont les trompettistes Chico Alvarez, Maynard Ferguson, Max Goldberg, Alfie Noakes, Jimmy Reynolds et Ken Wheeler de même que le tromboniste Murray McEachern, ont fait carrière à l'étranger. Parmi les ensembles de jazz dont l'instrumentation était composée de cuivres, il y eut le Boss Brass (dans ses premières années), la Brass Connection de Dough Hamilton (Toronto, formée en 1979), composée de cinq trombones et d'une section rythmique, le Brass Roots de Brad Muirhead (Vancouver, formé en 1987), ainsi que des groupes suivant la tradition de la fanfare de parade style Nouvelle-Orléans, comme le Magnolia Brass de Kid Bastien (Toronto).

Compositeurs

Le Catalogue de musique de chambre du Centre de musique canadienne (Toronto 1967) et son supplément de 1976 comportaient une liste de 39 compositeurs canadiens ayant écrit des oeuvres pour cuivre solo ou ensemble de cuivres. En 1991, le Centre possédait plus de 300 compositions pour cuivres, écrites par plus de 100 compositeurs, parmi lesquels on retrouve Archer, Ovid Avarmaa, Michael C. Baker, Beckwith, A. Brott, Malcolm Forsyth, Freedman, Kulesha, Legrady, McCauley, Papineau-Couture, Prévost, Winston Purdy, A. Rae, Rathburn, Surdin et Weinzweig. Louis Applebaum a signé un certain nombre de fanfares et Wolfgang Bottenberg, M. Forsyth, Kulesha, Alfred Kunz, sir Ernest MacMillan, Clermont Pépin et Gerhard Wuensch ont également composé dans ce genre. Dans A Guide to Unpublished Canadian Brass Chamber Music Suitable for Student Performers (Toronto 1989), préparé pour l'ACEM et le Centre MC, Eleanor Stubley classifie et décrit 43 compositions originales non publiées pour trio de cuivres, quatuors et quintettes hétérogènes, écrits par 28 compositeurs différents, avant décembre 1985. Six parmi ceux que nous venons de mentionner ainsi que Keith Bissell, James Code, Sherilyn Fritz, Graham George, Derek Healey, Elizabeth Raum, Alan Ridgway, Nancy Telfer et Hubert Tersteeg font partie des compositeurs cités dans cet ouvrage. D'autres ont écrit de la musique solo et de la musique de chambre pour cuivres, dont Leonard Ballantine, Kenneth Bray, Morley Calvert, Brent Price Dutton, J. Scott Irvine, Henry Meredith, Michael Miller, David Myska, Christopher Weait et Graham Wilson.

Voir aussi Canadian Band Association, Fédération des harmonies du Québec, Harmonies, Jazz.

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