Laterrière | l'Encyclopédie Canadienne

Article

Laterrière

On a d'abord donné le nom de Laterrière au canton (1850) puis à la paroisse (1882). Ce nom vient de Marc-Pascal de Sales Laterrière, qui représentait le Saguenay dans la province du Canada.
Laterri\u00e8re

Laterrière

Laterrière, ville du Qc; pop. 4969 (recens. 2001), 4815 (recens. 1996), 4690 (recens. 1991); superf. 223,36 km2; const. en 1989. Elle est située dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, à environ 30 km au sud de Chicoutimi. La rivière du Moulin sillonne ces terres fertiles surnommées le « jardin du Saguenay ».

On a d'abord donné le nom de Laterrière au canton (1850) puis à la paroisse (1882). Ce nom vient de Marc-Pascal de Sales Laterrière, qui représentait le Saguenay dans la province du Canada. En 1921, le village se sépare de la paroisse, puis se réunit de nouveau avec elle en 1983 afin de former une municipalité. Elle est constituée officiellement en ville six ans plus tard.

En 1846, le père Jean-Baptista Honorat, de la communauté religieuse des Oblats, fonde une mission à l'emplacement du Grand-Brûlé, une grande étendue boisée décimée par le feu en 1841. Il s'agit alors de la première tentative de développement d'une région sans l'ingérence des riches et puissantes entreprises de l'époque. En 1847, on y construit une scierie, suivie bientôt par une minoterie (1849) et d'un mauvais chemin vers Bagotville.

En 1849, le père Honorat doit quitter la mission en raison d'une querelle de propriété avec Mars Simard, le premier colon de la région. Durant les années 1850 et 1860, l'exploitation forestière amène la prospérité et de nouveaux immigrants dans la région.

L'agriculture et la forêt sont toujours les piliers de l'économie. De nos jours, on exploite aussi une nouvelle ressource, l'aluminium, ainsi que ses produits connexes. La région avoisinante est dotée de grands espaces naturels où l'on peut pratiquer des sports aquatiques ainsi que la chasse et la pêche. Le parc provincial des Laurentides est situé au sud-ouest. Le moulin construit par le père Honorat, connu sous le nom de « moulin du père Honorat », est aujourd'hui un site historique, complètement rénové en 1969. La rivière du Moulin fait partie des nombreuses rivières du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui ont débordé durant l'inondation catastrophique de juillet 1996.