Vermandere, Joseph | l'Encyclopédie Canadienne

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Vermandere, Joseph

Joseph (Émile) Vermandere (frère Placide). Compositeur, organiste, critique (Heule, Belgique, 18 janvier 1901 - Montréal, 23 avril 1971). B.Mus. (Montréal) 1932, L.Mus. (ibid.) 1935, D.Mus. (ibid.) 1945.

Vermandere, Joseph

Joseph (Émile) Vermandere (frère Placide). Compositeur, organiste, critique (Heule, Belgique, 18 janvier 1901 - Montréal, 23 avril 1971). B.Mus. (Montréal) 1932, L.Mus. (ibid.) 1935, D.Mus. (ibid.) 1945. Il arriva à Montréal dès 1908, entra chez les Frères de la Congrégation de Sainte-Croix (1912) et prononça ses voeux perpétuels en 1922. Il étudia avec Benoît Poirier (orgue), Raoul Paquet (orgue et harmonie) et Alfred La Liberté (piano). Il fut organiste et chantre à l'oratoire Saint-Joseph (1919-37) et enseigna diverses matières au collège Notre-Dame où il fut aussi organiste. Il fut attaché à Fides (1941-56), maison d'édition dirigée par sa communauté, tout en occupant auprès de cette dernière diverses fonctions, notamment celles de secr. provincial, archiviste et dir. des publications. Ses premières oeuvres publiées furent les motets « Ecce fidelis » (Annales de Saint-Joseph 1921) et « Quicumque sanus vivere » (ibid. 1922 et Messager du T.-S. Sacrement, mars 1943). Son Ode à Jacques Cartier pour solistes, choeur et orgue sur un texte de Louis Bouhier (Archambault 1935) fut chantée à l'église Notre-Dame (1935). Il a écrit beaucoup de musique de scène, par exemple, pour Polyeucte de Corneille, une partition de 60 minutes pour solistes, choeur et orchestre, exécutée en mai 1934; pour Huon de Bordeaux d'Arnoux (1947) et Le Roi Cerf de Barbier (1948). Commande de la SRC, son Te Deum pour solistes, choeur, orchestre et orgue, fut créé à la radio de la SRC le l3 mai 1945, sous la direction de J.-J. Gagnier, pour célébrer la victoire des Alliés, et repris au collège de Saint-Laurent en 1947, puis en 1957. Il est aussi l'auteur d'une Messe en mi pour choeur et orgue (1938) et d'un De Profundis publié dans Chants et motets pour les défunts (Québec 1938). On lui doit en outre des harmonisations de chansons de folklore, des motets et des hymnes. Avec son frère Henri (frère Séverin, Congrégation de Sainte-Croix) qui fut son élève pour l'orgue et la composition, il fonda la manécanterie des Petits chanteurs à la croix de bois (1933). Le frère Placide publia également de nombreux poèmes et articles divers et, sous les initiales J.P., il publia des articles de critique musicale dans l'hebdomadaire montréalais Notre Temps (1955-60). Une liste partielle de ses compositions se trouve dans Catalogue of Canadian Composers.