Union Harmony : or British America's Sacred Vocal Musick | l'Encyclopédie Canadienne

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Union Harmony : or British America's Sacred Vocal Musick

Union Harmony : or British America's Sacred Vocal Musick. Recueil de musique compilé et publié par Stephen Humbert à Saint-Jean, N.-B., en 1801 et probablement imprimé à Exeter, N.H., par Charles Norris and Co.

Union Harmony : or British America's Sacred Vocal Musick

Union Harmony : or British America's Sacred Vocal Musick. Recueil de musique compilé et publié par Stephen Humbert à Saint-Jean, N.-B., en 1801 et probablement imprimé à Exeter, N.H., par Charles Norris and Co. Premier ouvrage avec musique publié en langue anglaise au Canada, il parut un an après le Graduel romain, le premier livre canadien avec musique. Des éditions ultérieures parurent en 1816 (« considérablement améliorée et augmentée »), 1831? et 1840. Les exemplaires de l'édition de 1801, apparaissant dans une publicité de la Gazette de Saint-Jean du 5 septembre 1801, sous le nom « The Union Harmony, or, British America's Sacred Music » et incluant « les principes de la musique vocale de manière simple et concise », se vendaient un dollar chacun et, s'il en existe encore, ils demeurent introuvables. Le format de l'édition de 1816, également imprimée par Norris, imite les modèles de la Nouvelle-Angleterre. Il renferme une préface, une section expliquant les rudiments de la notation et de la lecture à vue, un glossaire, la collection des morceaux de « compositeurs anglais et américains les plus acceptés » et un index des airs. Il s'inspira, du moins pour son titre, probablement en ligne directe de l' Oliver Holden's Union Harmony or Universal Collection of Sacred Music (Boston 1793, 1796, 1801) qui est tout aussi volumineuse; chacun compte plus de 300 pages, deux fois plus que les ouvrages contemporains du même genre, ce qui est exceptionnellement vaste pour une telle compilation à cette époque. Les compilateurs des deux recueils défendent également l'à-propos des airs fugués qui, selon Humbert dans l'édition de 1816, « produiront un effet des plus heureux lorsqu'exécutés judicieusement, sans la moindre confusion quant au dialecte, spécialement si le fait que nous ne chantons pas pour plaire aux hommes mais au Seigneur entre en ligne de compte. Si ceux qui les entendront... étaient aussi assidus à apprendre la musique sacrée qu'à s'adonner trop généralement aux amusements frivoles du jour, nous aurions moins d'auditeurs passifs et plus d'exécutants à cette partie stimulante du service divin ». Les deux premiers tiers du recueil, comprenant des airs de Belknap, Holden, Holyoke, Kimball, Read et Swan, viennent probablement de l'édition de 1801 car il est possible de les retrouver dans des documents antérieurs. Le dernier tiers comprend des pièces de Cole, Eson, Ingalls, Jenks, Maxim, Sanger et Wood, lesquelles se retrouvent toutes dans des publications de 1801-16. Des pièces de Gram, Lyon et Morgan, et autres tirées des livres notés en caractères de Law ou Wyeth ou des recueils baptistes, sont étrangement absentes. La plupart des mélodies de compositeurs anglais tels Dixon, Leach et Williams peuvent être retrouvées dans des publications amér., mais les 14 pièces de John Beaumont parues dans son The New Harmonic Magazine, publié en Angleterre (Londres 1801), constituent une exception. Parmi les nouvelles musiques, Humbert a composé 22 hymnes et 9 anthems, dont certains apparaissent seulement dans l'édition de 1816 ou de 1840. Les compositions de Humbert vont des simples hymnes et airs fugués aux anthems complexes et odes en plusieurs mouvements avec des changements de mesure et de texture en cours de route. Les textes sont principalement d'origine britannique. Quant à l'objectif de cette collection, Humbert déclare dans la préface de l'édition de 1816, qu'elle est « bien adaptée à la fois aux exercices de dévotion et aux exercices scolaires ». Temperley a conclu que le Union Harmony était à l'origine destiné à l'usage des écoles de chant mais qu'il aurait peut être aussi trouvé une place au sein des services méthodistes. The Elegy of Sophronia de Humbert, à la mémoire de la femme d'un ami, adopte un caractère profane comme plusieurs des autres odes de la collection. Vingt-cinq hymnes des éditions de 1816 et 1840 sont reproduits et commentés dans le PMC (vol. V).

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