Police montée | l'Encyclopédie Canadienne

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Police montée

« Police montée ». Corps de policiers à cheval formé en 1873 pour maintenir l'ordre dans la région allant du lac Supérieur au Pacifique.

« Police montée ». Corps de policiers à cheval formé en 1873 pour maintenir l'ordre dans la région allant du lac Supérieur au Pacifique, la Police à cheval du Nord-Ouest (Gendarmerie royale du Canada après 1920) joua un rôle important dans la colonisation de l'Ouest du Canada, réprimant les rébellions et représentant la loi pendant la durée de la construction du chemin de fer national et de la ruée vers l'or du Klondike. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le « mountie » s'imposa comme symbole de la paix et de l'ordre et fut idéalisé dans les belles-lettres, la poésie et les arts visuels, mais à un degré moindre dans la musique. Il est peu souvent mentionné dans les romances du XIXe siècle où l'on pourrait s'attendre à la relation d'événements particuliers auxquels la force policière participa.

Le « mountie » figure pour la première fois dans la musique canadienne dans le titre des valses pour piano de Saint George B. Crozier, North West Mounted Police (années 1870). Annie Glen Broder écrivit en 1906 The Ride of The R.N.W.M.P. pour harmonie. « The Mountie » (Thompson 1937), adaptation d'une ancienne mélodie galloise par Harold Eustace Key à des paroles de John Murray Gibbon, dépeint le « mountie » sous les traits d'un héros plein de fougue : « Étouffé par le vent résonne le bruit des sabots galopants, annonce du mountie patrouillant la piste... défiant tout danger, dédaignant toute bravade, terreur du hors-la-loi irréductible. » Cependant, le traitement le plus romantique demeure celui qu'il reçoit dans l'opérette populaire amér. Rose Marie. The Mounties de Dolores Claman fut publié par Severn Music en 1963. Voir aussi Harmonies 5.

Une version de cet article est parue originalement dans l’Encyclopédie de la musique au Canada.