Canadian Music Trades Journal | l'Encyclopédie Canadienne

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Canadian Music Trades Journal

Canadian Music Trades Journal. Périodique unilingue des industries des instruments, du disque et de l'édition, publié à Toronto de 1900 à 1933. À l'époque de son premier propriétaire, Dalton C. Nixon & Co., il s'appela le Canadian Music and Trades Journal.

Canadian Music Trades Journal

Canadian Music Trades Journal. Périodique unilingue des industries des instruments, du disque et de l'édition, publié à Toronto de 1900 à 1933. À l'époque de son premier propriétaire, Dalton C. Nixon & Co., il s'appela le Canadian Music and Trades Journal. Il publiait des comptes rendus de la vie musicale dans des villes canadiennes, des pièces musicales (provenant habituellement des É.-U.) ainsi que des nouvelles d'intérêt commercial. En 1905, le périodique passa aux mains de Fullerton & Shaw (plus tard la Fullerton Publishing Co.) et, durant quelques années, parut deux fois par mois. La croissance rapide du commerce de la musique (probablement aussi la fondation d'un nouveau périodique, Musical Canada) amena les éditeurs à se limiter à des sujets reliés à l'industrie, même si de temps en temps le CMTJ continuait de livrer des informations sur la musique à l'école, les festivals, les inaugurations d'orgues et autres événements d'intérêt pour le commerce de la musique. Le propriétaire du périodique était John A. Fullerton (v. 1878-1957), et son rédacteur en chef, la plupart du temps, fut Harvey A. Jones. Le tirage dépassa les 1000 copies mais seulement deux bibliothèques en conservent des exemplaires : la New York Public Library (19 numéros entre 1907 et 1909) et la Bibliothèque nationale du Canada (un numéro de 1900, quatre de 1901 et les volumes complets d'août 1912 à janvier 1933). La Université Laval possède aussi des photocopies de quelques numéros : un de 1903, deux de 1904 et un de 1905. La plupart des premiers numéros n'ont pas été retracés.

Au moment même où le commerce canadien de la facture instrumentale atteignait son apogée et alors que se développait l'industrie de l'enregistrement, le CMTJ traita de ces sujets en détail, tant au point de vue technique que factuel. Imprimés et illustrés avec un certain luxe, les numéros de 1912 à la fin des années 1920 ont chacun de 50 à plus de 120 pages et incluent une abondante publicité. Comme sujets d'intérêt particulier, on y trouve des listes mensuelles des nouveaux disques (au moins de 1912 à mars 1927 et de décembre 1928 à février 1930) et des « nouveaux copyrights d'oeuvres musicales enregistrés à Ottawa » (au moins de 1912 à février 1919). Les principales rubriques s'intitulaient « Musique et marchandises musicales » et « Machines parlantes et disques ». Quelques numéros présentent un « Coin de l'accordeur ». Le CMTJ continua à traiter du commerce du disque même après la fondation par Fullerton du Phonograph Journal of Canada vers le mois d'octobre 1919. Ce dernier fut absorbé par le CMTJ en avril 1926; aucun exemplaire n'a été trouvé dans les bibliothèques. La Grande Dépression affecta sérieusement l'industrie de la musique et même une couverture élargie, attestée par le changement de nom (janvier 1931) en celui de Canadian Music and Radio Trades, ne put sauver l'entreprise. Le dernier numéro (janvier 1933) ne comptait que 16 pages.