Calendrier | l'Encyclopédie Canadienne

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Calendrier

Le Canada utilise le calendrier grégorien conformément au British Act for Regulating the Commencement of the Year, and for Correcting the Calendar Now in Use de 1750, qui fait passer le calendrier officiel anglais de la forme julienne à la forme grégorienne en 1752.

Calendrier

Le Canada utilise le calendrier grégorien conformément au British Act for Regulating the Commencement of the Year, and for Correcting the Calendar Now in Use de 1750, qui fait passer le calendrier officiel anglais de la forme julienne à la forme grégorienne en 1752. La Loi déclare que l'année 1752 commencera le 1er janvier (et non le 25 mars, comme c'était le cas en Angleterre depuis le début du XIVe siècle) suivant le 31 décembre 1751 et que le jour suivant le 2 septembre 1752 sera appelé le 14 septembre 1752. L'Angleterre, et de ce fait tous les Dominions, avait décidé que l'année 1700 serait une année bissextile. En fin de compte, l'année où fut adopté le calendrier grégorien était une année bissextile selon les deux calendriers. La différence entre le calendrier julien et le calendrier grégorien représenta 84 jours en 1751 et 11 jours en 1752. Au Canada, les deux années les plus courtes sont donc 1751, qui comprend seulement 281 jours, et 1752, qui en comprend 354. Avant cela, la NOUVELLE-FRANCE semble avoir généralement suivi le calendrier grégorien, conformément à l'édit d'Henri III proclamé en 1582. Le passage au calendrier grégorien, en 1582 et en 1752, n'interrompt pas l'ordre des jours de la semaine.

Premier jour du printemps

Le calendrier julien et les calendriers grégoriens tentent de se rapprocher de l'année tropique de 365,2422 jours, en gardant les dates des saisons déjà établies et le premier jour du printemps, déterminé par observation astronomique, demeurant voisin du 21 mars. L'astronome Clavius, un contemporain du pape Grégoire XIII (d'où le nom de calendrier grégorien), est le premier à justifier scientifiquement le calendrier grégorien qui permet de garder la date du printemps fixe à moins d'un jour en 2000 ans. Des effets inconnus à l'époque de Clavius, tels que le raccourcissement de l'année et l'allongement des jours provenant du frottement dû à l'effet de marées et la variation aléatoire de la longueur du jour, nécessiteront une autre réforme du calendrier dans le troisième millénaire si l'on veut que les dates des saisons restent fixes.

Année bissextile

Le calendrier grégorien omet l'année bissextile (ainsi nommée parce que, dans le calendrier Julien, le sixième jour avant les calendes de Mars était doublé tous les 4 ans : bis sextus) dans chaque année divisible par 100, à mois qu'elle ne soit aussi divisible par 400. Ainsi l'an 2000 est une année bissextile, mais les années 1800, 1900 et 2100 n'en sont pas. Un pays qui passerait du calendrier julien, au calcul différent, au calendrier grégorien devrait enlever 10 jours s'il le fait au XVIe ou au XVIIe siècle, 11 jours au XVIIIe siècle, 12 jours au XIXe siècle et 13 jours au XXe ou au XXIe siècle. Cette règle comporte une exception : quand l'Alaska est cédé par la Russie aux États-Unis, en 1867, son calendrier ne change que de 11 jours puisqu'il se retrouve aussi de l'autre côté de la ligne de changement de date.

En raison, en partie, de l'acceptation universelle du calendrier grégorien, les notations A.D. (Anno Domini) et av. J.-C. (avant Jésus-Christ) commencent à céder la place à la notation E.C. (ère commune ou ère chrétienne) et av. E.C. (avant l'ère commune). L'année précédant l'an 1 E.C. (ou A.D.) est l'an 1 av. E.C. (av. J.-C.). Il n'y a pas d'année 0 dans le calendrier grégorien. Les astronomes utilisent parfois les années négatives pour simplifier leurs calculs d'intervalles; ainsi, 2 av. E.C. correspond à -1 et 1 av. E.C., à leur année 0. L'absence d'une année 0 dans le calendrier grégorien entraîne le fait que le XXe siècle de l'ère commune s'est terminé le 31 décembre 2000 et que le XXIe siècle a commencé le 1er janvier 2001.

Pâques

Au Canada, la date légale de Pâques, contrairement à celle de la plupart des autres jours fériés, est encore déterminée à l'aide de tables plutôt compliquées. Selon la méthode tabulaire définie par la Loi britannique de 1750, par exemple, Pâques est le premier dimanche après la première pleine lune « ecclésiastique », qui a lieu le 21 mars ou après. Cette pleine lune est déterminée par des tables de cycle lunaire plutôt que par observation directe de la lune elle-même. Les Églises du monde entier ont été à plusieurs reprises sur le point de s'accorder pour célébrer Pâques le deuxième week-end d'avril. Les législateurs canadiens changeraient probablement la loi si les Églises s'entendaient sur ce point.

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