Ambrose, Robert (Steele) | l'Encyclopédie Canadienne

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Ambrose, Robert (Steele)

Robert (Steele) Ambrose. Organiste, maître de chapelle, compositeur, professeur (Chelmsford, Essex, 7 mars 1824 - Hamilton, Ont., 30 mars 1908). Lorsque la famille quitta Guelph pour Hamilton en 1845, il resta sur la ferme. Il rejoignit cependant en 1847 son frère, Charles fils, prof.

Ambrose, Robert (Steele)

Robert (Steele) Ambrose. Organiste, maître de chapelle, compositeur, professeur (Chelmsford, Essex, 7 mars 1824 - Hamilton, Ont., 30 mars 1908). Lorsque la famille quitta Guelph pour Hamilton en 1845, il resta sur la ferme. Il rejoignit cependant en 1847 son frère, Charles fils, prof. de musique à Kingston, et devint o. m. c. à l'église Saint George's dans cette ville. Il fut o. m. c. à l'église de l'Ascension de Hamilton (1863-83), il fut aussi professeur (1864-89) au Wesleyan Female College (devenu plus tard le Wesleyan Ladies College puis le Hamilton Ladies College). Il composa beaucoup durant cette période. Au nombre de ses quelque 80 chansons, 14 chansons à parties et 25 pièces instrumentales, mentionnons Claridine (T.W. White 1872) pour piano; « Abide With Me » (Suckling 1882) pour chant et piano; « May God Preserve Thee, Canada » (Suckling 1886), écrite pour choeur bien qu'enregistrée sur disque plusieurs années plus tard (Col. R-4034) par le ténor Charles Harrison; l'hymne « The Contrite Heart » (Suckling 1881). Nordheimer a aussi publié une série de chansons et chansons à parties, dont au moins sept pour chanteur soliste accompagné et trois pour quatuor. La plus célèbre des compositions d'Ambrose, « One Sweetly Solemn Thought », un chant sacré sur des paroles de Phoebe Carey, fut publiée chez Nordheimer en 1876 et a été incluse dans un grand nombre de collections vocales, dont le PMC (vol. III) où l'on retrouve aussi sa chanson « Under the Snow ». « One Sweetly Solemn Thought » fut aussi adaptée comme hymne (voir PMC, vol. V). Elle fut enregistrée plusieurs fois par divers exécutants; chantée en solo par Ernestine Schumann-Heink et en duo par Alma Gluck et Louise Homer; jouée à la harpe, à l'orgue et au trombone. Elle figure aussi sur au moins cinq rouleaux perforés pour piano (voir En remontant les années).

Voir aussi Charles Ambrose, son père, et Paul Ambrose, son fils.