Oscar Emmanuel Peterson, C.C., C.Q., O.Ont., pianiste de jazz, compositeur, formateur (né le 15 août 1925 à Montréal, au Québec ; décédé le 23 décembre 2007 à Mississauga, en Ontario). Oscar Peterson est un des musiciens canadiens les plus honorés. Il est largement considéré comme l’un des plus grands pianistes de jazz de tous les temps. Oscar Peterson est célèbre pour sa vitesse et sa dextérité remarquables, pour sa technique précise et ornementée, pour son style éblouissant et pour ses capacités rythmiques exceptionnelles. Il a été surnommé le « bombardier brun du boogie-woogie » et le « maître du swing ». Artiste prolifique sur disque, il a, en général, enregistré chaque année, depuis les années 1950 jusqu’à sa mort, plusieurs albums. Il est apparu également sur plus de deux cents albums d’autres artistes, notamment Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Billie Holiday et Louis Armstrong qui l’ont surnommé « l’homme aux quatre mains ». Inévitablement, sa virtuosité éblouissante en tant que soliste éclipsait sa sensibilité comme musicien de soutien et ses compositions plébiscitées comme Canadiana Suite ou Hymn to Freedom. Également formateur de renom dans le domaine du jazz et défenseur de l’égalité raciale, Oscar Peterson a gagné un prix Juno et huit prix Grammy, dont l’un pour l’œuvre de toute une vie. Premier lauréat du Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle, catégorie réalisation artistique, il a été intronisé au Panthéon de la musique canadienne et à l’International Jazz Hall of Fame. Il a également été fait, parmi de nombreux autres honneurs, officier, puis compagnon de l’Ordre du Canada et officier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français.
Jeunesse, famille et formation
Oscar Peterson est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants. Il est élevé dans le quartier de Saint-Henri à Montréal, également connu sous le nom de Petite-Bourgogne, par des parents venus de Saint-Kitts-et-Nevis et des îles Vierges britanniques. (Voir aussi Canadiens d’origine antillaise.) Sa mère, Kathleen, travaille comme domestique. Son père, Daniel, est d’abord manœuvrier dans la marine marchande avant de devenir porteur pour le Canadien Pacifique. Organiste amateur autodidacte et partisan d’une discipline stricte, il dirige le groupe musical familial à l’occasion de concerts dans des églises et des salles communautaires. Il insiste pour que tous les enfants Peterson apprennent le piano et un instrument à vent de la famille des cuivres. Chacun d’entre eux enseigne la musique à son tour à l’enfant qui le suit.
Oscar
s’initie à la trompette et au piano à l’âge de cinq ans. Toutefois, il se
consacre exclusivement au piano à partir de huit ans, à la suite d’une bataille
d’un an contre la tuberculose
(la maladie emporte la vie de son frère aîné, Fred, à l’âge de seize ans.) Sa
sœur, Daisy, est la première à enseigner le piano à Oscar.
Plus tard, elle deviendra une professeure de piano respectée de la communauté noire de Montréal. Ses élèves ultérieurs comprennent
des musiciens de jazz comme
Oliver Jones, Joe Sealy
et Reg Wilson. Le frère d’Oscar Peterson, Chuck, devient joueur de trompette professionnel. Son autre sœur, May, enseigne également le piano et travaille temporairement comme assistante personnelle de son frère Oscar.
Durant son
enfance et son adolescence, Oscar Peterson étudie avec des professeurs aux
antécédents extrêmement variés. À douze ans, il prend brièvement des leçons de
piano auprès de Louis Hooper, un pianiste canadien de formation
classique, ancien de la scène du jazz de Harlem des années 1920. Plus tard,
il suit des cours au Conservatoire de musique du Québec à
Montréal, puis, à
quatorze ans, il se forme auprès de Paul de Marky, un pianiste concertiste hongrois
dans la tradition du 19e siècle de Franz Liszt. Oscar Peterson
est également condisciple du joueur de trompette Maynard Ferguson. Ils
jouent d’ailleurs ensemble dans un groupe animant des soirées dansantes dirigé par Percy, le frère
de Maynard.
Début de carrière
À 14 ans, Oscar
Peterson s’inscrit à un concours amateur parrainé par Ken Soble, une
personnalité de la radio. (Il est encouragé par sa sœur Daisy, qui participe
également au financement de ses études.) Oscar Peterson remporte le premier
prix, d’un montant de 250 $. Peu après, il commence à se produire à
l’occasion de sa propre émission hebdomadaire de radio, Fifteen Minutes
Piano Rambling, sur la station montréalaise CKAC. En 1941, il passe à
l’émission Rhythm Time de la station de radio CBM. En 1945, on
peut l’entendre d’un océan à l’autre dans Light Up and Listen et
dans The Happy Gang sur
CBC.
La maîtrise
grandissante du clavier dont fait preuve Oscar Peterson témoigne de sa
formation classique. Cela étant dit, l’influence des pianistes populaires
américains Nat King Cole et Teddy Wilson, et surtout de son idole Art Tatum,
l’oriente clairement vers un avenir dans le jazz. Même
une affection chronique d’arthrite qui
se déclare, pour la première fois, durant son adolescence n’est pas en mesure de
ralentir ses progrès. Pendant cette période, il reçoit des offres de Jimmie
Lunceford et de Count Basie pour déménager aux États-Unis et rejoindre leurs
groupes. Cependant, ses parents ont le sentiment qu’il est trop jeune et
n’autorisent pas un tel changement.
Oscar
Peterson devient une célébrité sur la scène musicale montréalaise au début des
années 1940. Il quitte l’école
secondaire à l’âge de dix-sept ans pour jouer, en tant que soliste vedette,
de 1943 à 1947, avec le Johnny Holmes Orchestra, un orchestre de danse
populaire, par ailleurs composé exclusivement de Blancs. Le père d’Oscar
Peterson n’est pas convaincu de la pertinence de laisser son fils quitter
l’école pour se lancer dans une carrière musicale. Il lui aurait toutefois dit :
« Si tu dois te lancer et devenir pianiste, ne deviens pas un pianiste de
plus, sois le meilleur! »
Première vedette
canadienne de jazz
Oscar
Peterson réalise ses premiers enregistrements pour RCA Victor en mars 1945. Bien que ses
premières productions, notamment I Got Rythm et The Sheik
of Araby, mettent en valeur son talent pour le style boogie-woogie qui
lui a valu le surnom de « bombardier brun du boogie-woogie ».
Elles révèlent aussi l’extraordinaire technique qui va caractériser son jeu
pendant toute sa carrière. De 1945 à 1949, Oscar Peterson enregistre pour RCA
Victor seize 78 tours représentant trente-deux morceaux au total. Les derniers enregistrements
suggèrent une influence du bebop. En 1994, ces morceaux sont
compilés sur un CD réalisé par BMG France, puis proposés sous une nouvelle
forme par BMG Canada, en 1996, sous le titre The Complete Young Oscar
Peterson (1945–1949).
La
popularité de ces enregistrements fait d’Oscar Peterson la première véritable
vedette du jazz que le Canada peut considérer comme étant réellement un enfant
du pays. Ses passages à la radio de la CBC
et ses deux tournées dans l’Oouest canadien, en 1946, contribuent aussi à sa
popularité croissante. En 1947, il est tête d’affiche à l’Alberta Lounge à
Montréal avec son propre trio composé d’Austin « Ozzie » Roberts à la
contrebasse et de Clarence Jones à la batterie. (Le guitariste Ben Johnson remplace
occasionnellement ce dernier.) La radio montréalaise CFCF retransmet des
prestations du trio à partir de l’Alberta Lounge. La bande-son du court-métrage
innovant et primé de 1949 de Norman McLaren, réalisé dans le cadre de l’
Office national du film du Canada, Begone Dull Care,
constitue l’autre témoignage sonore des années montréalaises d’Oscar Peterson.
À la fin
des années 1940, cependant, Oscar Peterson a pratiquement épuisé le marché
limité du jazz au Canada. Sa réputation de pianiste talentueux atteint bientôt les
États-Unis. Après une tournée à Montréal, Dizzy Gillespie attire l’attention du
compositeur et producteur de disques Leonard Feather sur Oscar Peterson en ces
termes : « Il y a là-bas un pianiste qui dépasse l’entendement. Tu
n’as jamais rien entendu de tel! Il faut absolument que nous le mettions au
programme d’un concert. » Toutefois, Leonard Feather ne donne pas suite.
De la même façon, bien qu’ayant entendu parler d’Oscar Peterson par
l’intermédiaire de Coleman Hawkins et de Billy Strayhorn. L’impresario de jazz
et producteur de disques américain Norman Granz s’abstient de contacter le
pianiste canadien jusqu’à une visite qu’il effectue à Montréal en 1949. À cette
occasion, il est en chemin pour l’aéroport afin de quitter la ville lorsqu’il
entend à la radio la retransmission, depuis l’Alberta Lounge, d’une prestation
d’Oscar Peterson. Il demande alors au chauffeur de taxi de l’y conduire
immédiatement.
Présentation américaine
Norman
Granz devient le gestionnaire d’Oscar Peterson. Il décide de le présenter au
public américain lors d’un concert du Jazz at the Philharmonic (JATP) à New
York au Carnegie Hall le 18 septembre 1949. Le programme de ce concert
comprend des géants du jazz comme Charlie Parker, Buddy Rich, Roy Eldridge et
Lester Young. N’ayant pu obtenir un visa de travail pour Oscar Peterson dans
les délais, Norman Granz décide de le placer dans le public et d’appeler ce
gaillard de plus de 190 cm pesant près de 110 kg à monter sur scène
comme invité surprise. La prestation d’Oscar Peterson avec le contrebassiste
Ray Brown fait véritablement sensation et DownBeat la décrit
comme ayant littéralement « interrompu subitement le cours du concert,
figeant les auditeurs de stupeur ». Ce moment s’avère décisif pour Oscar
Peterson ; il marque le début d’une carrière internationale d’une productivité
exceptionnelle et d’une qualité remarquable.
Points saillants de sa
carrière
Norman
Granz devient un ami proche d’Oscar Peterson et reste son gestionnaire jusqu’en
1988. Sous ses conseils, Oscar Peterson effectue des tournées avec le Jazz at
the Philharmonic de 1950 à 1952. Ses prestations qui sont autant de morceaux de
bravoure, que ce soit en concert ou sur disque, s’inscrivent immédiatement dans
l’imaginaire du public américain. La première place, occupée plus de quinze
fois en vingt-trois ans (de 1950 à 1954, de 1958 à 1963, de 1965 à 1967 et en
1972) au classement de la catégorie « piano » dans les sondages
d’opinion réalisés par le magazine DownBeat auprès de ses
lecteurs, témoigne de la popularité toujours croissante et qui ne se dément
jamais d’Oscar Peterson. Outre de nombreuses autres enquêtes du même type, il
sort également grand gagnant du sondage réalisé par le magazine auprès des
critiques en 1953.
Oscar
Peterson effectue, en 1950, ses premiers enregistrements pour l’étiquette de
Norman Granz, Verve, avec Ray Brown comme contrebassiste. Leur version de Tenderly s’avère
particulièrement populaire. En 1951, Oscar Peterson forme un trio avec Ray
Brown, qui devient un pilier des groupes d’Oscar Peterson pour les quinze
années suivantes, et le batteur Charlie Smith. Ce dernier est rapidement
remplacé par un guitariste : Irving Ashby (qui faisait auparavant partie
du trio de Nat King Cole), Barney Kessel puis Herb Ellis (qui se joint au
groupe en 1953). Le trio Peterson-Brown-Ellis est considéré par beaucoup comme
le meilleur trio piano-contrebasse-guitare jamais constitué. Il devient en
outre célèbre pour ses solos passionnés et spontanés ainsi que pour sa capacité
à jouer sur les tempi les plus casse-cou et à s’attaquer aux
arrangements les plus complexes.
En 1952,
1953 et 1954, Oscar Peterson effectue des tournées en Europe avec le JATP. Il y
revient annuellement avec son trio, souvent en compagnie de la chanteuse Ella
Fitzgerald. En 1953, Oscar Peterson effectue la première apparition d’une
longue série au Japon. Au début des années 1950, alors qu’il joue dans un
club à Washington, Oscar Peterson rencontre son idole, Art Tatum. Les deux
tissent une solide amitié. Oscar Peterson se produit dans plusieurs festivals
internationaux comme le Festival international de musique de
Montréal, le Festival de Stratford, le
Festival Shaw et le
Festival international de Vancouver
, et fait de fréquentes apparitions dans des clubs canadiens. Son trio enregistre, en 1956, à Stratford, un 33 tours très applaudi, Oscar Peterson at the Stratford Shakespearean
Festival. En 1958 à la Town Tavern de Toronto, il enregistre un autre album à succès : On the Town.
Tout au
long de sa carrière, Oscar Peterson reste fidèle au Canada. Il déménage en 1958
de Montréal à Toronto, puis, non loin de là, à
Mississauga. En 1958, Herb Ellis quitte le trio.
En 1959, Oscar Peterson modifie sa composition pour passer à un trio
piano-contrebasse-batterie en intégrant le batteur Ed Thigpen, célèbre pour sa
sensibilité et son travail méticuleux avec les balais. Le trio Peterson de
cette période est acclamé pour son sens apparemment télépathique du jeu
interactif et pour sa virtuosité.
Night
Train, enregistré
en 1962 avec son trio, s’avère être l’un des albums d’Oscar Peterson ayant
rencontré le plus grand succès commercial. Canadiana Suite, enregistré
en 1964, est l’un de ceux qui seront les plus applaudis. Entre 1963 et 1968,
Oscar Peterson enregistre une série d’albums solos pour MPS intitulée Exclusively
for my Friends. Après le départ de Ray Brown et d’Ed Thigpen en 1965, il
intègre le contrebassiste Sam Jones et le batteur Louis Hayes. Ce dernier est
remplacé en 1967 par Bobby Durham. Entre 1967 et 1971, il enregistre
essentiellement à Villingen en Allemagne de l’Ouest pour l’étiquette Saba qui
deviendra ultérieurement MPS.
À partir de
1970, Oscar Peterson se produit quasi exclusivement en solo. En 1972, il renoue
toutefois avec la formule du petit ensemble avec le guitariste Joe Pass et le
contrebassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen. Le succès de ce trio est
comparable à celui remporté par le groupe que formaient Oscar Peterson, Ray
Brown et Herb Ellis. Dans les années 1970, Oscar Peterson collabore avec
des artistes tels que Ella Fitzgerald, Count Basie, Roy Eldridge, Dizzy
Gillespie et Stéphane Grappelli pour ses albums enregistrés sous l’étiquette
Pablo.
Au milieu
des années 1970, la cote d’Oscar Peterson est propulsée à un niveau
particulièrement élevé auprès de la critique et lui vaut d’être pleinement
reconnu par l’industrie. Quatre albums sont récompensés de prix Grammy : The
Trio (1973), The Giants (1974), Oscar
Peterson and the Trumpet Kings – Jousts (1974) et Montreux
’77 (1977). Il sort également des disques d’enregistrements de
concerts à Tokyo, à Amsterdam, à Paris, à Londres, à La Haye et à New York.
En dépit de
l’arthrite
dont il souffre depuis son adolescence, Oscar Peterson conserve un calendrier
chargé de tournées internationales pendant la majorité des années 1980. Il
joue en duo et réalise un enregistrement avec le pianiste Herbie Hancock et offre
plusieurs prestations au Festival international de jazz de
Montréal, notamment
un concert avec l’Orchestre symphonique de Montréal
au Forum en 1984. Il se produit également à l’
Ontario Place Forum et au
Roy Thomson Hall
dans le cadre de festivals de jazz à
Toronto.
Son album If You Could See Me Now, enregistré en quartet en
1983 avec Joe Pass, Ørsted Pedersen et Martin Drew, lui vaut, en 1987, le prix Juno
du meilleur album de jazz. Toutefois, à la fin de la décennie, son arthrite s’aggrave. Conséquemment, il est contraint d’alléger le calendrier de ses prestations à l’étranger à quelques semaines chaque année en Europe, au Japon et aux États-Unis.
En 1990, il
reforme le trio avec Ray Brown et Herb Ellis, produisant plusieurs albums, très
bien accueillis, de leurs prestations au club Blue Note à New York. Live at
the Blue Note et Saturday Night at the Blue Note, tous
deux sortis en 1990, remportent trois prix Grammy. Last Call at the Blue
Note, un album également sorti en 1990, est quant à lui sélectionné pour
les prix Juno.
En 1993,
quelques mois après une opération de remplacement de la hanche, Oscar Peterson
est frappé par un AVC alors qu’il joue au Blue Note. Son côté gauche est particulièrement
touché, ce qui le force à annuler ses engagements. Il ne reprend ses
prestations que graduellement, après une récupération de deux ans. Sa main
gauche est clairement diminuée, réduisant notablement les solides qualités
contrapuntiques caractéristiques de son jeu habituel. Il continue toutefois à
effectuer des tournées, à composer et à enregistrer. L’animateur et producteur
de radio Ross Porter précise à ce propos : « Ce qu’il est capable de
faire en jouant avec la moitié des moyens dont disposent les autres pianistes
le place encore des années-lumière au-dessus de n’importe qui d’autre. »
Oscar
Peterson se produit au Carnegie Hall en 1995 et lors d’un hommage qui lui est
rendu, en 1996, à l’hôtel de ville de New York. Son album de 1996, Oscar
Peterson Meets Roy Hargrove and Ralph Moore, est sélectionné, en 1997,
pour un prix Juno. Il joue au Massey Hall
et au Roy
Thomson Hall à Toronto et se produit ponctuellement lors de festivals de jazz comme le festival JVC 2001 de Toronto et différents autres festivals en Europe. En 2001, il effectue également une tournée à Seattle, Los Angeles et San Francisco.
À cette date, on décompte plus de cent-trente albums enregistrés sous son propre nom, principalement pour les étiquettes Verve de 1950 à 1964, MPS de 1967 à 1971, Pablo de 1972 à 1986 et Telarc à partir de 1990.
En 2002,
Oscar Peterson publie ses mémoires
sous le titre A Jazz Odyssey : The Life of Oscar Peterson.
Wynton Marsalis, Marian McPartland, Hank Jones et Clark Terry sont à l’affiche
d’un concert hommage organisé au Carnegie Hall le 8 juin 2007 dans le
cadre du festival de jazz Fujitsu. Bien qu’également prévu au programme, Oscar
Peterson doit renoncer à se produire en raison de son état de santé précaire.
Il décède d’une insuffisance rénale à son domicile de Mississauga
en décembre de cette même année.
Compositions
Comme
compositeur, Oscar Peterson écrit et enregistre un grand nombre de thèmes de
jazz. Son célèbre « Hymn to Freedom », sur l’album Night
Train sorti en 1962, devient l’hymne emblématique du mouvement des droits
civiques aux États-Unis pendant les années 1960. Des versions de Hymn
to Freedom sont enregistrées, dans les années 1980, par Oliver Jones et
Doug Riley.
La
composition la plus importante et la plus célèbre d’Oscar Peterson est sans
contredit Canadiana Suite. Cette œuvre de 1964 constitue un tour
d’horizon programmatique en huit parties des caractéristiques les plus
remarquables du pays, dont « Wheatland » (les prairies), « Hogtown
Blues » (Toronto) et « Land of the Misty Giants » (les Rocheuses).
Canadiana Suite, qu’il décrit lui-même comme « un portrait
musical du Canada que j’aime », est sélectionnée, en 1965, pour le prix
Grammy de la meilleure composition de jazz. Phil Nimmons et
Ron Collier en produisent des arrangements
pour big band et Rick Wilkins, auteur de nombreuses
orchestrations pour Oscar Peterson, pour orchestre.
En 1977,
Oscar Peterson écrit City Lights, une valse sur Toronto, pour
les Ballets Jazz de Montréal. En 1979, il compose The
African Suite puis, en 1981, A Royal Wedding Suite pour le
mariage du prince Charles et de la
princesse Diana et enfin Easter Suite en
1984. En 1985, il écrit, à l’occasion d’une commande pour le 300e anniversaire
de la naissance de Jean-Sébastien Bach, une composition pour trio de jazz et
orchestre qu’il donne en première avec l’Orchestre du Centre national des
arts au Roy Thomson
Hall de Toronto. En 1988, à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de
Calgary, il compose également une suite pour le même
type de formation. Sa suite Trail of Dreams : A Canadian
Suite, inspirée par le Sentier transcanadien et commandée pour les
célébrations musicales de l’an 2000, est donnée en première cette année-là
au Roy Thomson Hall de Toronto.
Les
compositions d’Oscar Peterson sont enregistrées par de grands noms du jazz
comme Count Basie, Ray Brown, Ray Charles, Ella Fitzgerald, Roy Eldridge,
Marian McPartland, Dizzy Gillespie et Milt Jackson. Hallelujah Time, Blues
for Big Scotia, The Smudge, Bossa Beguine, A
Little Jazz Exercise, Tippin’, Mississauga Rattler, Samba
Sensitive, ainsi qu’un grand nombre d’autres compositions de blues
conçues de façon informelle, comptent parmi ses autres œuvres écrites pour des
groupes de jazz. Certaines sections de suites écrites par Oscar Peterson, par
exemple « Nigerian Marketplace » extraite de son African
Suite, sont également jouées et enregistrées sous la forme de pièces
indépendantes.
Pour le
cinéma, Oscar Peterson écrit et enregistre Blues for Allan Felix que
l’on entend dans la comédie de Woody Allen, sortie en 1972, Play It
Again Sam. Il compose aussi la musique du long-métrage de 1977 The
Silent Partner qui obtient un prix au Palmarès
du film canadien en 1978, ainsi que des documentaires Big North et Fields
of Endless Day. Ce dernier, produit par l’Office national du film du Canada et par l’Office de la
télécommunication éducative de l’Ontario, raconte l’histoire des Noirs canadiens. La partition qu’il écrit pour le
documentaire biographique In the Key of Oscar reçoit un prix Gemini en 1993.
Style et approche
Ses études
auprès de Paul de Marky
conduisent Oscar Peterson à s’inscrire dans la tradition pianistique de Franz
Liszt. Son jeu met également en évidence des influences impressionnistes et
romantiques tardives, ainsi que le fait observer Hugh Thompson dans le Daily
Star après un concert à Toronto en 1950 : « Sa version
de Tenderly penche fortement, dans ses harmonies, vers Debussy
et Ravel et son interprétation de Little White Lies évoque
irrémédiablement Rachmaninov. » Dans le domaine du jazz, Oscar
Peterson reconnaît les influences d’Art Tatum, de Teddy Wilson, de Hank Jones
et de Nat King Cole auquel il ressemble particulièrement dans les rares
occasions où il chante. Le style d’Oscar Peterson peut être interprété comme le
produit des années 1940, une période de transition pour le jazz. Même dans
ses dernières années, il passe, avec une grande liberté d’un idiome de son
temps à un autre, du stride au bebop.
Gene Lees rapporte dans Maclean’s
les propos du pianiste et compositeur argentin Lalo Schiffrin : « Oscar joue du piano comme un véritable romantique, au sens du XIXe siècle, en y ajoutant la tradition jazz afro-américaine du XXe siècle.
C’est un authentique virtuose de tout premier plan. » Commentant cette citation, Gene Lees ajoute : « Il s’agit là d’une réaction fréquente : Oscar Peterson dispose d’une vitesse étonnante que seuls Phineas Newborn et Art Tatum
(son mentor et l’une de ses idoles) ont égalée. Il fait montre, toutefois, d’un niveau de puissance dans son swing direct qu’Art Tatum n’a jamais atteint. Ses idées ne sont pas toujours originales : dans une mauvaise soirée, il
a constamment recours à des phrases et à un vocabulaire musical qui lui sont propres parfaitement identifiables, faisant également appel à quelques schémas musicaux appartenant à d’autres comme cette curieuse figure chromatique circulaire qu’il a trouvée
chez Dizzy Gillespie. Cependant, même lorsqu’il se limite à ce type de prestation, son jeu — caractérisé par des passages rapides clairs comme du cristal et à l’équilibre parfait évoquant des torrents d’étincelles, par de magnifiques accords plaqués
au moment parfait du swing, la main gauche jouant, apparemment sans effort, des dixièmes et pouvant, je suppose, s’il le souhaitait, jouer également des douzièmes, et par des passages vertigineux en octaves utilisant la main gauche avec
une habileté égale à la droite — peut se montrer électrisant. »
Critiques et louanges
Paradoxalement,
c’est le principal atout d’Oscar, sa technique, qui lui vaut ses critiques les
plus sévères ; en effet, en dépit de l’immense facilité dont il fait preuve
lors de ses prestations, on lui reproche de noyer la substance sous un mélange
de styles quelque peu indigeste et de manquer de chaleur émotionnelle. En 1973,
le critique musical du Times of London, John S. Wilson, écrit :
« Durant ces vingt dernières années, Oscar Peterson a été, par son jeu,
l’un des pianistes les plus éblouissants dans l’illustration de ce qu’est
l’école des doigts qui volent sur le clavier. Ses prestations ont
eu tendance à être des démonstrations techniques parfaitement exécutées, mais
terriblement faibles sur le plan de la projection émotionnelle. » Le New
York Times précise dans sa nécrologie : « ... de nombreux
critiques estiment que M. Peterson a été plus suiveur qu’original,
spécialement au début de sa carrière. Certains suggèrent même que sa fabuleuse
technique manquait de cohérence et situait son jeu presque systématiquement
au-delà de ce que l’auditeur pouvait percevoir. » JazzTimes décrit
les prestations d’Oscar Peterson comme étant « plus athlétiques qu’esthétiques ».
Il prétend que des morceaux susceptibles de le révéler à lui-même deviennent,
entre ses mains, « élégants, impeccablement exécutés, mais empreints de
détachement ».
Le
musicologue de renom Max Harrison et le chroniqueur du New Yorker Whitney
Baillett estiment, quant à eux, que le style d’Oscar Peterson est désinvolte et
superficiel. De son côté, Miles Davis critique les capacités d’Oscar Peterson à
jouer en mode interactif, précisant, à cet égard : « Il joue
pratiquement tout avec le même niveau d’intensité, ne laissant aucun intervalle
pour la section rythmique. » Peter Goddard, du Toronto Star
, fait un jour observer : « (...) séduire le public avec un doigté qui se déploie à la vitesse de l’éclair interpelle les critiques qui en viennent à penser que la vitesse est finalement sa seule qualité… Alors que, dans les années 1950,
on lui a décerné le titre de “plus grand pianiste de jazz vivant”, en 1961, le critique britannique Burnett James éreinte Oscar Peterson en indiquant que selon lui, une telle opinion “n’a plus cours dans les cercles de jazz sérieux”. »
Cependant,
les inconditionnels d’Oscar Peterson s’avèrent, en général, plus nombreux que
ses détracteurs. Duke Ellington le surnomme « le maharadjah du clavier »
et dit de lui qu’il est « au-delà des catégories ». Au début des
années 1990, le pianiste respecté Hank Jones précise : « Oscar
Peterson dépasse de la tête et des épaules n’importe quel autre pianiste
vivant. Oscar représente un sommet. Il est le monarque incontesté de tous les
pianistes de jazz. Aucun doute là-dessus! » La pianiste à succès Marian
McPartland le décrit comme « le technicien le plus subtil que j’aie jamais
vu », le pianiste et chef
d’orchestre André Previn lui décernant le titre du « meilleur »
des pianistes de jazz.
Après le
décès d’Oscar Peterson, The Independent parle de lui comme
d’une « explosion de talent » susceptible « de s’approprier
pleinement n’importe quel style pianistique de jazz… et de swinguer plus
fort que tout autre pianiste ». Le journal poursuit : « De fait,
le meilleur moyen de définir cette qualité si fugace et si difficile à cerner
qu’est le swing consiste peut-être à se servir d’une
prestation d’Oscar Peterson comme illustration. Il était doté d’une
connaissance approfondie de l’histoire du jazz et pouvait jouer aussi bien des
accords brossés des deux poings qu’un bebop complexe et
extrêmement élaboré. Son sens du rythme et son imagination en faisaient
également l’un des plus grands joueurs de balades. Il avait tout pour lui, le
seul bémol susceptible de nuire à la perfection de ses prestations étant un
penchant occasionnel pour le rococo. »
Influence sur les autres
pianistes
Il est
difficile d’évaluer l’influence d’Oscar Peterson sur ses collègues musiciens.
Son niveau technique extraordinaire rendant son jeu complexe et son absence
d’affiliation à un style ou à un idiome particulier ne permettent pas à
d’autres pianistes de l’imiter directement. Il constitue toutefois une première
source d’inspiration nombre d’entre eux. Herbie Hancock s’exprime ainsi à son
propos : « Oscar Peterson a redéfini ce qu’est le swing,
pour la deuxième moitié du XXe siècle, pour les pianistes de
jazz… Je le considère comme une influence majeure ayant nourri et orienté les
racines de mon jeu de pianiste de jazz. C’était un maître de l’équilibre entre
la technique, le groove hard blues et la tendresse. » Diana Krall, native de Nanaimo, en Colombie-Britannique,
a un jour dit d’Oscar Peterson « ... il est la raison pour laquelle je
suis devenue pianiste de jazz. Dans l’album souvenir de mon école secondaire,
il est inscrit que mon objectif est de devenir une pianiste de jazz comme Oscar
Peterson. »
Carrière de formateur
Oscar
Peterson dirige l’Advanced School of Contemporary Music à Toronto, de
1960 à 1962, avec Phil Nimmons, Ray Brown et Ed Thigpen. L’école ferme après
seulement trois ans en raison des exigences du calendrier des engagements
d’Oscar Peterson. Malgré tout, elle attire des étudiants en jazz en provenance
de différentes villes d’Amérique du Nord. Le corps enseignant s’enrichit avec
Erich Traugott, pour la trompette, Jiro « Butch » Watanabe, pour le
trombone, et Ed Bickert, pour la guitare.
Skip Beckwith, Carol Britto, Brian Browne,
Wray Downes et Bill King sont au nombre
des propres élèves d’Oscar Peterson.
Oscar
Peterson rédige en outre, au milieu des années 1960, quatre volumes
didactiques intitulés Jazz Exercises and Pieces for the Young Jazz
Pianist. Il est également présent au lancement de l’atelier de jazz
du Centre d’arts de Banff en 1974. Il revient à un environnement
universitaire, en 1985, en tant que professeur auxiliaire de musique à l’Université York. Il y
exerce également les
fonctions de chancelier de 1991 à 1994, puis de gouverneur honoraire en 1995. Il
participe à la création de l’Oscar Peterson Jazz Research Centre au Collège
Winters, l’école des beaux-arts de l’Université York.
Émissions à la radio et à
la télévision
Après sa
carrière précoce sur la radio CBC, aucune station de radio ne passe
régulièrement la musique en dehors de ses enregistrements. La donne change dans
les années 1970, lorsque ses prestations en concert sont diffusées à
l’occasion de la série Jazz Radio-Canada et que les
émissions That Midnight Jazz et The Entertainers proposent
des documentaires à son sujet. Oscar Peterson lui-même anime les
miniséries Oscar Peterson Jazz Soloists en 1984 et Jazz
at the Philharmonic en 1990.
On peut le
voir à la télévision de la CBC à l’occasion de différentes émissions
spéciales, notamment Oscar Peterson Inside (1967) ; A Very
Special Oscar Peterson (1976); Oscar Peterson Canadiana Suite (1979),
un concert durant lequel un orchestre de trente-sept instruments interprète sa
suite Canadiana Suite tandis que des images des paysages
correspondants sont projetées ; et la série de treize épisodes Oscar
Peterson and Friends (1980). Au milieu des années 1970, il anime
également plusieurs émissions à la télévision : sur CTV, Oscar Peterson Presents en
1974 ; et sur la BBC, Piano Party en 1976 et Oscar Peterson
Invites… en 1977. La CBC présente également, en 1994, un documentaire
radiophonique en sept parties à son sujet. Elle diffuse enfin une série
biographique télévisée, Life and Times, dont l’un des épisodes
« Oscar Peterson : Keeping the Groove Alive » lui est consacré en
2003.
Instrumentistes d’appoint
canadiens
Bien que la
plupart de ses groupes soient basés aux États-Unis, Oscar Peterson emploie
régulièrement des musiciens d’appoint canadiens à ses côtés. Parmi eux, on
compte les contrebassistes Michel Donato,
Steve Wallace et David Young
, les batteurs
Terry Clarke, Jerry Fuller
, Stan Perry et Ron Rully, ainsi que le guitariste Lorne Lofsky.
Vie personnelle
Oscar
Peterson se marie quatre fois. Deux fils et trois filles naissent d’un premier
mariage, avec Lillian Fraser, qui dure de 1944 à 1958. Il reste marié avec
Sandra King, sa deuxième épouse, de 1966 à 1976. Son troisième mariage, en
1977, avec Charlotte Huber voit la naissance d’une fille et prend fin en 1987.
Il épouse, en quatrième noce, Kelly Oscar Peterson (née Green) avec laquelle il
a également une fille. Ce dernier mariage s’étend de 1990 jusqu’à sa mort en
2007.
Distinctions
Oscar
Peterson reçoit une multitude de distinctions et de prix allant de marques de
reconnaissance officielles au plus haut niveau à des écoles ou à des bourses
nommées en son honneur. À l’occasion des Jeux olympiques d’été à Montréal,
en 1976, il reçoit une clé de la ville. En 1978, il est intronisé au Panthéon
de la musique canadienne. En 1990, le Festival international de jazz de
Montréal crée
le prix annuel Oscar Peterson afin de souligner « la qualité de l’art d’un
musicien et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadien ».
En 1993, il reçoit le prix Glenn Gould. Cette
récompense est nommée
d’après son seul véritable rival parmi les pianistes canadiens.
L’Université Concordia nomme une salle de concert en
son honneur en 1998. Elle crée également, en 2000, la bourse Dr. Oscar Peterson
Jazz Scholarship, conjointement avec Verve Music Group Canada. En 1999, Oscar
Peterson devient le premier Canadien et le premier musicien de jazz à recevoir
le prix Praemium Imperiale, l’équivalent du prix Nobel dans le domaine des
arts, de la part de la Japan Art Association.
À partir de
1991, Oscar Peterson dépose sa documentation auprès de la Bibliothèque nationale du Canada (devenue
Bibliothèque et Archives Canada). La Bibliothèque organise une
exposition majeure intitulée Oscar Peterson : A Jazz Sensation,
qui ouvre le jour de la fête du Canada 2000 et se poursuit jusqu’en
septembre 2001.
En 2000,
Oscar Peterson reçoit le prix du Conseil international de la musique de
l’UNESCO ainsi qu’une citation du président américain Bill Clinton en
reconnaissance de ses réalisations. Cette même année, son album The
Trio est désigné « œuvre magistrale » par un organisme du
gouvernement du Canada appelé Trust pour la préservation de l’audiovisuel. En
2001, les villes de San Jose, d’Oakland et de San Francisco en Californie
déclarent la semaine du 28 août au 2 septembre « semaine Oscar
Peterson ». La Chambre des représentants des États-Unis lui présente une
mention élogieuse en reconnaissance de ses contributions à la société.
En 2002,
Oscar Peterson est le premier à être intronisé au Temple de la renommée
canadien du jazz et du blues. Il reçoit aussi un prix pour l’œuvre de toute une
vie de l’Urban Music Association of Canada. En 2003, la Ville de Mississauga
nomme l’une de ses voies boulevard Oscar Peterson et le gouvernement d’Autriche
émet un timbre en son honneur. En 2005, on donne son nom à une école publique
de Mississauga et Postes
Canada émet un timbre en son honneur, faisant ainsi de lui la première
personne vivante à avoir son effigie sur un timbre canadien en dehors des
monarques régnants. En 2008, le morceau Hymn to Freedom est
intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens.
En 2010, le
département de musique de l’Université
York crée une bourse d’admission Oscar Peterson d’un montant de 40 000 $.
En 2013, il est intronisé à titre posthume à l’Allée des célébrités
canadiennes. Une sculpture grandeur nature d’Oscar Peterson, dévoilée le 30 juin
2010 par la reine Elizabeth II et par le duc d’Édimbourg, est
installée à demeure à l’extérieur du Centre national des arts à Ottawa.
Une
version de cet article est parue initialement dans l’Encyclopédie de la musique au Canada.
Prix
- Membre, Panthéon
de la musique canadienne (1978)
- Meilleur album de jazz, If You Could See Me Now (1987)
Prix Grammy
- Meilleur concert de jazz par un
groupe, The Trio (1974)
- Meilleur concert de jazz en
solo, The Giants (1977)
- Meilleur concert de jazz
instrumental en solo, Montreux ’77 – Oscar Peterson Jam (1978)
- Meilleur concert de jazz
instrumental en solo, Jousts (1979)
- Meilleur concert de jazz instrumental en groupe, The Legendary Oscar
Peterson Trio Live at the Blue Note (1990)
- Meilleur concert de jazz instrumental en solo, The Legendary Oscar Peterson
Trio Live at the Blue Note (1990)
- Meilleur concert de jazz instrumental en groupe, Saturday Night at the Blue
Note (1991)
- Prix pour l’œuvre de toute une
vie (1997)
Diplômes honoris causa
- Doctorat en sciences
juridiques, Université Carleton (1973)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université Queen’s (1976)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université Concordia (1979)
- Doctorat en musique, Université Mount Allison (1980)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université McMaster (1981)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université de Victoria (1981)
- Doctorat en lettres, Université York (1982)
- Doctorat en beaux arts, Northwestern University, Illinois (1983)
- Grade honoris causa, Berklee College of Music (1984)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université de Toronto (1985)
- Doctorat en musique, Université Laval (1985)
- Doctorat honoris causa, Western
Ontario Conservatory of Music (1994)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université de la
Colombie-Britannique (1994)
- Doctorat en beaux arts, Niagara University, New York (1996)
- Doctorat en sciences
juridiques, Université Western Ontario (1999)
Autres
- Meilleur album de jazz de
l’année (The Trio Live from Chicago), prix Edison, Europe (1962)
- Officier, Ordre
du Canada (1972)
- Prix du mérite, Ville de
Toronto (1973)
- Membre, Ordre du Canada (1984)
- Diplôme d’honneur, Conférence canadienne des arts (1975)
- Médaille de la Reine (1977)
- Membre honoraire, Conseil canadien de la musique (1978)
- Meilleure musique originale
pour un long-métrage (The Silent Partner), Palmarès du film
canadien (1978)
- Membre honoraire à vie, Guilde
des musiciens de Montréal (1982)
- Prix du mérite, Ville de
Toronto (1983)
- Prix du Roy Thomson Hall (1987)
- Officier, ordre des Arts et des
Lettres, gouvernement français (1989)
- Prix pour l’œuvre de toute une
vie, prix Toronto Arts (1991)
- Chevalier, Ordre national du Québec (1991)
- Prix du Gouverneur général pour
les arts du spectacle, catégorie réalisation artistique (1992)
- Membre, Ordre
du Canada (1992)
- Meilleure musique originale
pour une émission ou une minisérie (In the Key of Oscar), prix Gemini (1993)
- Prix Glenn Gould, Glenn Gould Foundation (1993)
- Prix de l’International Society for Performing Artists (1995)
- Médaille Loyola,
Université
Concordia (1997)
- Prix de l’International Jazz Hall of Fame (1997)
- Prix World Art du Praemium Imperiale, Japan Art Association (1999)
- Prix de la Society for American Music, Society for American Music (2000)
- Prix du Conseil international
de la musique de l’UNESCO (2000)
- Prix du musicien de l’année,
Toronto Musicians’ Association (2001)
- Prix de la personnalité de
l’année, Skynet Internet (2001)
- Prix pour l’œuvre de toute une
vie, Atlanta International Jazz Society (2001)
- Membre, Temple de la renommée
canadienne du jazz et du blues (2002)
- Prix pour l’œuvre de toute une
vie, Boesendorfer Piano Company of Austria (2002)
- Prix pour l’œuvre de toute une
vie, Urban Music Association of Canada (2002)
- Prix du président,
International Association for Jazz Education (2003)
- Prix du mérite civique, Ville
de Mississauga (2003)
- Membre, Mississauga Arts Hall of Fame (2003)
- Croix d’honneur autrichienne
pour des réalisations artistiques et culturelles, gouvernement autrichien
(2003)
- Prix d’excellence pour le
leadership au Canada, Université d’Ottawa (2004)
- Membre de l’Ordre du mérite de
l’ACR, Association canadienne des radiodiffuseurs (2004)
- Prix pour l’œuvre de toute une
vie, BBC Radio (2005)
- Prix Héritage Frank Davies,
Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (2008)
- Membre (Hymn to Freedom),
Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (2008)
- Membre, Allées des célébrités
canadiennes (2013)
Ouvrages écrits
- Oscar Peterson et Richard Palmer, éd., A Jazz Odyssey : The Life of Oscar Peterson, New York, Continuum, 2002.
Discographie
Oscar Peterson, piano; autres musiciens selon les indications
- I Got Rhythm, plusieurs musiciens [1945–9] (1976). 2-RCA FXMI-7233 (Armand Samson et Ben Johnson, guitare; Bert Brown, Albert King et Austin Roberts, contrebasse; Frank Gariépy, Roland Verdun, Russ Dufort, Mark « Wilkie » Wilkinson et Clarence Jones, batterie).
- Tenderly (1950). Verve MGV-2046 (Major Holley ou Ray Brown, contrebasse).
- Keyboard (1950). Verve MGV-2047 (Major Holley ou Ray Brown, contrebasse).
- Nostalgic Memories (1950, 1954). Verve MGV-2045 (Herb Ellis, guitare; Major Holley ou Ray Brown, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
Quatre 33 tours de transcriptions pour RCI : solos et duos (1951). RCI 37, 38, 39, 40 (Austin Roberts, contrebasse) [12 sélections sur 20 sont ressorties sur 33 tours en 1990 sous la référence RCI 639].
Oscar Peterson, piano; Ray Brown, contrebasse
- Evening with Oscar Peterson (1950, 1951). Verve MGV-2048.
- Pastel Moods (1952, 1953, 1954). Verve MGV-2004 (Irving Ashby ou Herb Ellis, guitare).
- Recital (1952, 1953, 1954). Verve MGV-2044 (Barney Kessel ou Herb Ellis, guitare; Alvine Stoller ou Louie Bellson, batterie).
- Romance (1952). Verve MGV-2012 (Oscar Peterson, voix; Barney Kessel, guitare; Alvin Stoller, batterie).
- Jazz at the Philharmonic, vol. 8 (1952). Verve MG (Barney Kessel, guitare; Alvin Stoller, batterie).
- Oscar Peterson Sings (1953). Clef MGC-145 (Oscar Peterson, voix; Barney Kessel, guitare).
- Jazz at the Philharmonic, vol. 9 (1953). Verve MG (Herb Ellis, guitare).
- Jazz at the Philharmonic, vol. 10 (1954). Verve MG (Herb Ellis, guitare).
- Jazz at the Philharmonic, vol. 11 (1955). Verve MG (Herb Ellis, guitare).
- In a Romantic Mood, orchestre sous la direction de Russ Garcia (1955, 1956). Verve MGV-2002.
- Oscar Peterson Plays Count Basie (1956). Verve MGV-8092 (Herb Ellis, guitare; Buddy Rich, batterie).
- Oscar Peterson at the Stratford Shakespearean Festival (1956). Verve MGV-8024 (Herb Ellis, guitare).
- Soft Sands, orchestre (1957). Verve MGV-2079 (Oscar Peterson, voix; Herb Ellis, guitare; Stan Levey, batterie).
- Newport Jazz Festival 1957 (1957). Verve MGV-8239 (Roy Eldridge, trompette; Sonny Stitt, saxophone alto et ténor; Herb Ellis, guitare; Jo Jones, batterie).
- At the Concertgebouw (1958). Verve MGV-8268 (Herb Ellis, guitare).
- On the Town (1958). Verve MGV-8287 (Herb Ellis, guitare).
- My Fair Lady (1958). Verve MGV-62119 (Gene Gammage, batterie).
- Oscar Peterson, piano; Ray Brown, contrebasse; Ed Thigpen, batterie
- Jazz Portrait of Sinatra (1959). Verve MGV-68334.
- Jazz Soul (1959). Verve MGV-68351.
- Fiorello! (1959). Verve MGV-68366.
- Porgy and Bess (1959). Verve MGV-68340.
- Swinging Brass, orchestre sous la direction de Russ Garcia (1959). Verve MGV-68364.
- Trio (1961). Verve MGV-68420.
- Sound of the Trio (1961). Verve MGV-68480.
- Very Tall (1961). Verve MGV-68429 (Milt Jackson, vibraphone).
- West Side Story (1962). Verve MGV-68454.
- Put on a Happy Face (1962). Verve MGV-68660.
- Something Warm (1962). Verve MGV-68681.
- Bursting Out, orchestre (1962). Verve MGV-68476.
- Affinity (1962). Verve MGV-68516.
- Night Train (1962). Verve MGV-68538.
- Oscar Peterson with Nelson Riddle, orchestre sous la direction de Nelson Riddle (1963). Verve MGV-68562.
- Action (1963–4). MPS/BASF 21-20668.
- We Get Requests (1964). Verve MGV-68606.
- Oscar Peterson Plays (1964). Verve MGV-68591.
- Canadiana Suite (1964). Limelight LM-82010.
- Oscar Peterson Plus One (1964). Mer MG-20975 (Clark Terry, trompette/flugelhorn/voix).
- Eloquence (1965). Limelight LM-86023/Trip-5560.
Oscar Peterson enregistre également deux séries de 33 tours consacrées à des auteurs compositeurs individuels.
Pour Clef, il enregistre Cole Porter (MGC-603), Irving Berlin (MGC-604), George Gershwin (MGC-605) et Duke Ellington (MGC-606) avec Barney Kessel et Ray Brown en 1952; Jerome Kern (MGC-623), Richard Rodgers (MGC-624) et Vincent Youmans (MGC-625) avec Herb Ellis et Ray Brown en 1953; et Harry Warren (MGC-648), Harold Arlen (MGC-649) et Jimmy McHugh (MGC-650) avec Herb Ellis et Ray Brown en 1954.
En 1959, il enregistre, pour Verve, avec Ray Brown et Ed Thigpen, Cole Porter (MGV-62052), Irving Berlin (MGV-62053), Ira Gershwin (MGV-62054), Duke Ellington (MGV-62055), Jerome Kern (MGV-62056), Richard Rodgers (MGV-62057), Harry Warren et Vincent Youmans (MGV-62059), Harold Arlen (MGV-62060) et Jimmy McHugh (MGV-62061).
Oscar Peterson, piano; Sam Jones, contrebasse; Bobby Durham, batterie
- Soul Español (1966). Limelight EXPR-1029 (Louis Hayes, batterie; Marshall Thompson, Henley Gibson et Harold Jones, percussions).
- The Greatest Jazz Concert in the World, avec l’orchestre de Duke Ellington (1967). Pablo 2625-704 (Coleman Hawkins, saxophone ténor).
- Girl Talk (1967). MPS/BASF 21-20669 (ou Ray Brown, contrebasse; Louis Hayes, batterie).
- My Favourite Instrument, piano solo (1967). MPS/BASF 21-20671.
- The Way I Really Play (1968). MPS/BASF 21-20670.
- Mellow Mood (1968). MPS/BASF 21-20962.
- Travelin' on (1968). MPS/BASF 21-20963.
- Motions and Emotions, orchestre sous la direction de Claus Ogerman (1969). MPS/BASF 21-20713.
- Hello Herbie. Herb Ellis guitare (1969). MPS/BASF 21-20723.
- Tristeza on Piano (1970). MPS/BASF 21-20734.
Oscar Peterson, piano; autres musiciens selon les indications
Note : NHØP fait référence à Niels-Henning Ørsted Pedersen.
- Another Day (1970). MPS/BASF 21-20869 (George Mraz, contrebasse; Ray Price, batterie).
- Walking the Line (1970). MPS/BASF 21-20868 (George Mraz; Ray Price, batterie).
- Tracks, piano solo (1970). MPS/BASF 21-20879.
- In Tune, avec Singers Unlimited (1971). MPS/BASF 21-20905 (George Mraz, contrebasse; Louis Hayes, batterie).
- Reunion Blues (1971). MPS/BASF 21-20908 (Milt Jackson, vibraphone; Ray Brown, contrebasse; Louis Hayes, batterie).
- Great Connection (1971). MPS/BASF 21-21281 (NHØP, contrebasse; Louis Hayes, batterie).
- [titre du 33 tours inconnu] (1972). Nippon Columbia NCP-8501 (Michel Donato, contrebasse; Louis Hayes, batterie).
- History of an Artist (1972, 1973, 1974). 2-Pablo 2625-702 (Irving Ashby, Barney Kessel ou Herb Ellis, guitare; Ray Brown, Sam Jones ou George Mraz, contrebasse; Bobby Durham ou Louis Hayes, batterie).
- Oscar Peterson Featuring Stéphane Grappelli (1973). America AM-6129 et 6131/2-Prestige 24041 (Stéphane Grappelli, violon; NHØP, contrebasse; Kenny Clarke, batterie).
- The Trio (1973). Pablo 2310-701 (Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse).
- Canadiana Suite, avec Nimmons 'N’ Nine Plus Six (1973). CBC LM-303 (NHØP, contrebasse).
- Oscar Peterson in Russia (1974). 2-Pablo 2625-711 (NHØP, contrebasse; Jake Hanna, batterie).
- Oscar Peterson and Dizzy Gillespie (1974). Pablo 2310-740 (Dizzy Gillespie, trompette).
- « Satch » & « Josh » (1974). Pablo 2310-722 (Count Basie, piano et orgue; Freddie Green, guitare; Ray Brown, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
- Oscar Peterson and Roy Eldridge (1974). Pablo 2310-739 (Roy Eldridge, trompette).
- Oscar Peterson and Harry Edison (1974). Pablo 2310-741 (Harry Edison, trompette).
- The Giants (1974). Pablo 2310-796 (Joe Pass, guitare; Ray Brown, contrebasse).
- À la Salle Pleyel. (1975). Pablo 2-2625 (Joe Pass, guitare).
- Oscar Peterson and Clark Terry (1975). Pablo 2310-742 (Clark Terry, trompette).
- Ella and Oscar (1976). Pablo 2310-759 (Ella Fitzgerald, voix; Ray Brown, contrebasse).
- Oscar Peterson and Jon Faddis (1975). Pablo 2310-743 (Jon Faddis, trompette).
- Joust (1974–5). Pablo 2310-817 (Dizzy Gillespie, trompette; Harry Edison, trompette; Roy Eldridge, trompette; Jon Faddis, trompette; Clark Terry, trompette [seul]).
- The Oscar Peterson Big 6 at Montreux (1975). Pablo 2310-747 (Toots Thielemans, harmonica; Milt Jackson, vibraphone; Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
- Porgy and Bess (1976). Pablo 2310-779 (Oscar Peterson, clavicorde seulement; Joe Pass, guitare).
- Oscar Peterson Jam Montreux '77 (1977). Pablo 2308-208 (Dizzy Gillespie, trompette; Clark Terry, trompette; NHØP, contrebasse; Eddie Davis, saxophone ténor; Bobby Durham, batterie).
- Oscar Peterson and the Bassists (1977). Pablo 2308-213 (Ray Brown, contrebasse; NHØP, contrebasse).
- Satch and Josh Again (1977). Pablo 2310-802 (Count Basie, piano et orgue; John Heard, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
- Night Rider (1978). Pablo 2310-843 (Count Basie, piano et orgue; John Heard, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
- Yessir That’s My Baby [1978] (1986). Pablo 2310-923 (Count Basie, piano et orgue; John Heard, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
- The Paris Concert (1978). Pablo 2620-112 (Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse).
- The London Concert (1978). Pablo 2620-111 (John Heard, contrebasse; Louie Bellson, batterie).
- The Silent Partner (1979). Pablo 2312-103 (Clark Terry, trompette; Benny Carter, saxophone alto; Zoot Sims, saxophone ténor; Milt Jackson, vibraphone; John Heard, contrebasse; Grady Tate, batterie).
- Night Child. Joe Pass, guitare, (1979). Pablo 2312-108 (Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse, Louie Bellson, batterie).
- Skol in Scandanavia. (1979). Pablo 2308-232 (Stéphane Grappelli, violon; Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse; Mickey Roker, batterie).
- The Personal Touch (1980). Pablo 2312-113 (Oscar Peterson, piano et voix; Clark Terry, trompette; Ed Bickert ou Peter Leitch, guitare; Dave Young, contrebasse; Jerry Fuller, batterie).
- The Trumpet Summit Meets the Oscar Peterson Big 4 (1980). Pablo Today 2312-114 (Dizzy Gillespie, Freddie Hubbard, Clark Terry, trompette; Joe Pass, guitare; Ray Brown, contrebasse; Bobby Durham, batterie).
- The Alternate Blues (1980). Pablo Today 2312-136 (Dizzy Gillespie, Freddie Hubbard, Clark Terry, trompette; Joe Pass, guitare; Ray Brown, contrebasse; Bobby Durham, batterie).
- Live at the Northsea Jazz Festival, The Hague, Holland, 1980. (1980). 2-Pablo Live 2620-115 Toots Thielemans, harmonica; Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse).
- A Royal Wedding Suite, avec orchestre (1981). Pablo Today 2312-129.
- Nigerian Marketplace (1981). Pablo Live 2308-231 (NHØP, contrebasse; Terry Clarke, batterie).
- Freedom Song (1982). Pablo 2640,101 (Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Face to Face (1982). Pablo 2310-876 (Freddie Hubbard, trompette; Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Two of the Few (1983). Pablo 2310-881 (Milt Jackson, vibraphone).
- If You Could See Me Now (1983). Pablo 2310-918 (Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- A Tribute to My Friends (1983). Pablo 2310-902 (Joe Pass, guitare; NHØP, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Benny Carter Meets Oscar Peterson (1986). Pablo 2310-926 (Benny Carter, saxophone alto; Joe Pass, guitare; Dave Young, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Oscar Peterson + Harry Edison + Eddie « Cleanhead » Vinson (1986). Pablo 2310-927 (Harry Edison, trompette; Eddie « Cleanhead » Vinson, saxophone alto; Joe Pass, guitare; Dave Young, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Oscar Peterson Live (1986). Pablo 2310-940 (Joe Pass, guitare; Dave Young, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Live at the Blue Note (1990). 2-Telarc CD-83304 (Herb Ellis, guitare; Ray Brown, contrebasse; Bobby Durham, batterie).
- Saturday Night at the Blue Note (1990). 83306-Telarc CD-83304 (Herb Ellis, guitare; Ray Brown, contrebasse; Bobby Durham, batterie).
- Side by Side (1994). Telarc 83341 (Itzhak Perlman, violon; Herb Ellis, guitare; Ray Brown, contrebasse; Grady Tate, batterie).
- A Tribute to Oscar Peterson : Live at the Town Hall, différents artistes (1997). Telarc Jazz 83401.
- A Summer Night in Munich (1999). Telarc Jazz 83450 (Ulf Wakenius, guitare; NHØP, contrebasse; Martin Drew, batterie).
- Trail of Dreams : a Canadian Suite sous la direction de Michel Legrand (2000). Telarc Jazz 83500 (Ulf Wakenius, guitare; NHØP, contrebasse; Martin Drew, batterie; Michel Legrand, corde).
Sur 33 tours, on retrouve également Oscar Peterson en tant que membre du JATP ou participant à des soirées concerts Pablo, lors de séances d’improvisation, comme accompagnateur ou en invité soliste avec, parmi de nombreux autres artistes, Lester Young (Verve 8144), Buddy DeFranco (Verve 8210), Stan Getz (Verve 8251), le Modern Jazz Quartet (Verve 8269), Louis Armstrong (Verve 8322), Louis Armstrong et Ella Fitzgerald (2-Verve 8811), Coleman Hawkins (Verve 8346) et Gerry Mulligan (Verve 8559).
De nombreux albums faisant partie de cette discographie sont ressortis en CD; d’autres CD d’Oscar Peterson proposent des contenus, provenant de différents moments de sa carrière, sous une nouvelle forme — par exemple Oscar Peterson Plays Jazz Standards (1953–1962, Verve 833-283, sorti en 1987) et The Will to Swing (1949–1971, 2-Verve 847-203, sorti en 1991).