Affaire Montcalm Construction
Dans cette affaire (1979), se pose la question de savoir si les lois provinciales en matière de travail s'appliquent aux employés d'un entrepreneur en construction qui, en vertu d'un contrat conclu avec le gouv.
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Créer mon compteDans cette affaire (1979), se pose la question de savoir si les lois provinciales en matière de travail s'appliquent aux employés d'un entrepreneur en construction qui, en vertu d'un contrat conclu avec le gouv.
L’affaire « personne »
(l’affaire Edwards c. A.G. of Canada) est une décision
constitutionnelle qui a établi le droit des femmes à être nommées au Sénat. L’affaire a été lancée par
les Cinq femmes célèbres, un groupe de femmes activistes de
renom. En 1928, la Cour suprême du Canada a statué que les femmes n’étaient pas
des « personnes » selon les termes de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique
(maintenant appelé Loi
constitutionnelle de 1867). Par conséquent, elles ne pouvaient pas être
nommées au Sénat. Cependant, le comité
judiciaire du Conseil privé a infirmé la décision de la Cour le 18 octobre
1929. L’affaire « personne » a permis aux femmes de travailler en vue de changements
à la fois à la Chambre des communes et au Sénat. Cela signifiait
également qu’on ne pouvait plus refuser leurs droits aux femmes en se basant
sur une interprétation étroite de la loi.
L’affaire Calder (1973) – du nom du politicien et chef nisga’a Frank Calder qui a porté ce dossier devant les tribunaux – a donné lieu à un examen du concept de titre foncier autochtone (c.-à-d. de propriété) revendiqué sur des terres historiquement occupées par les Nisga’a du nord-ouest de la Colombie-Britannique. Le procès a été perdu, mais à l’époque, la décision de la Cour suprême du Canada reconnaît néanmoins pour la première fois que le titre foncier autochtone a sa place dans le droit canadien. L’affaire Calder (ou Calder et al. c. Procureur Général de la Colombie-Britannique) est considérée comme étant à la fondation de la signature en 2000 du traité des Nisga’a qui accorde à ces derniers l’autonomie gouvernementale et qui constitue le premier règlement de revendications territoriales en Colombie-Britannique.
Dans, l'arrêt Cook (1998), la Cour suprême du Canada déclare que la Charte canadienne des droits et libertés s'applique lors de l'interrogatoire d'un suspect soupçonné d'avoir commis un meurtre au Canada par des policiers canadiens aux États-Unis.
Dans l'affaire Cooper, la Cour suprême du Canada statue, à la majorité, que la Commission canadienne des droits de la personne n'a pas le pouvoir de se prononcer sur la constitutionnalité d'une disposition de sa loi habilitante portant sur l'âge de la retraite obligatoire.
L’affaire Delgamuukw (1997) (également connue sous le nom de Delgamuukw c. Colombie-Britannique) concerne la définition, le contenu et la portée du concept de titre de propriété autochtone (c.-à-d. la propriété des terres ancestrales). La Cour suprême du Canada observe alors que le titre autochtone constitue un droit ancestral protégé par l’article 35(1) de la Loi constitutionnelle de 1982. Sous l’influence de l’affaire Calder (1973), la décision rendue dans l’affaire Delgamuukw entraîne des répercussions importantes sur d’autres affaires judiciaires concernant les droits et les titres autochtones, y compris l’affaire Tsilhqot’in en 2014.
Le 19 décembre 2015, Dennis Oland avait été reconnu coupable d’homicide au second degré pour le meurtre de son père Richard (Dick) Oland, battu à mort avec un objet contondant. Un an plus tard, la condamnation a été renversée en appel et on ordonne la tenue d’un nouveau procès. Le premier procès a duré 65 jours, ce qui en fait le plus long de l’histoire du Nouveau-Brunswick. Il a attiré également l’attention de tout le pays, du fait de la violence du geste ainsi que de ce qu’il révélait de la réputée famille Oland, fondatrice de l’empire de la brasserie Moosehead. En 2019, Dennis Oland a été reconnu non coupable de meurtre dans ce nouveau procès.
Dans l'affaire Dionne (1981), François Dionne, câblodistributeur, remet en question la compétence de la Régie des services publics du Québec en matière d'émission de permis de câblodistribution.
Dans l’affaire R c. Drybones (1970), la Cour suprême du Canada déclare qu’une disposition de la Loi sur les Indiens est « inopérante » – autrement dit qu’elle n’est plus applicable ou en vigueur –, parce qu’elle viole le paragraphe 1.b) de la Déclaration canadienne des droits, qui garantit l’égalité devant la loi.
L'arrêt de cette affaire porte à la fois sur le pouvoir fédéral de dépenser et sur les droits à l'égalité garantis par l'article 15 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Elizabeth Wettlaufer est une ancienne infirmière qui a tué huit personnes âgées et tenté de faire mal à six autres dans le sud-ouest de l’Ontario de 2007 à 2016. Celle que l’on considère comme une des tueuses en série les plus prolifiques de l’histoire canadienne est condamnée à perpétuité en 2017 pour tous les meurtres commis. L’affaire provoque un scandale public généralisé et fait les gros titres à l’international. Il entraîne des procès contre Elizabeth Wettlaufer et les centres d’hébergement pour lesquels elle a travaillé, ainsi qu’une enquête provinciale approfondie sur les failles du système de soins de longue durée de l’Ontario.
Everett George Klippert est le seul Canadien à avoir été déclaré délinquant sexuel dangereux et à avoir été condamné à une peine d’emprisonnement à vie sans aucune autre raison que son homosexualité. Cette décision, confirmée par la Cour suprême du Canada en 1967, a déclenché une levée de boucliers et a conduit, deux ans plus tard, à la décriminalisation de l’homosexualité. En 2016, le premier ministre fédéral Justin Trudeau a indiqué qu’il avait l’intention de recommander qu’un pardon soit accordé à Everett Klippert. L’année suivante, le gouvernement fédéral a présenté des excuses officielles et un accord d’indemnisation à tous les hommes accusés, condamnés et punis simplement parce qu’ils étaient gais.
Dans sa première décision rendue dans l'affaire Finta relativement à des crimes de guerre, la Cour suprême du Canada permet qu'interviennent trois groupes d'intérêt, soit la Ligue des droits de la personne de B'Nai 'Brith Canada, le Congrès juif canadien et InterAmicus.
L’affaire Fred Christie (Christie c. York, 1939) est une décision rendue par la Cour suprême du Canada qui autorise les entreprises privées à faire preuve de discrimination sous le prétexte de la liberté du commerce. En juillet 1936, Fred Christie et deux amis se rendent à la taverne York du Forum de Montréal pour y boire une bière. Le personnel, cependant, refuse de les servir parce que Fred Christie est Noir. Fred Christie intente donc une poursuite contre la taverne, et l’affaire se rend éventuellement à la Cour suprême, qui juge que la taverne York a le droit de refuser de servir des clients sur la base de la race. L’affaire est emblématique d’une ère de racisme légalisé, tandis que ses faits démontrent les façons subtiles dont le racisme se déploie dans le Canada du début du 20e siècle.
Pour la toute première fois en 1985, la Cour suprême traite de l'indépendance judiciaire dans l'arrêt Valente. Elle aborde cette question pour la seconde fois dans l'arrêt Mackay qui traite de justice militaire.
L’affaire Gladue (aussi appelée R. c. Gladue) est un jugement historique de la Cour suprême du Canada, rendu le 23 avril 1999, qui avise les cours inférieures de prendre en compte les origines d’un contrevenant autochtone et de passer des jugements en conséquence, conformément à l’alinéa 718.2 (e) du Code criminel.