Histoire de l'éducation au Canada
L’importance que le Canada accorde aux préoccupations collectives de paix, d’ordre et de bon gouvernement l'amène à considérer les « entreprises publiques » en fonction de leur incidence globale sur la société.
L'inscription améliore votre expérience TCE avec la possibilité d'enregistrer des éléments dans votre liste de lecture personnelle et d'accéder à la carte interactive.
Créer mon compteL’importance que le Canada accorde aux préoccupations collectives de paix, d’ordre et de bon gouvernement l'amène à considérer les « entreprises publiques » en fonction de leur incidence globale sur la société.
La
prohibition au Canada a été le résultat du mouvement de tempérance.
Ce mouvement faisait appel à la modération ou à
l’abstinence totale d’alcool, il était basé sur la conviction que l’alcool était
responsable de nombreux maux de la société. La Loi de tempérance du Canada
(Scott Act) de 1878 a offert aux gouvernements municipaux
« l’option locale » de bannir la vente d’alcool.
La
prohibition a été adoptée pour la première fois sur une base locale à l’Île-du-Prince-Édouard
en 1901. Elle est devenue une loi dans les autres provinces, ainsi qu’au Yukon et à Terre-Neuve
durant la Première
Guerre mondiale. L’alcool pouvait être légalement produit au Canada (mais
ne pouvait y être vendu) et exporté de manière légale à partir des ports
canadiens. La plupart des lois provinciales ont été abrogées dans les années 1920.
L’Île-du-Prince-Édouard a été la dernière à abandonner la « noble expérience »
en 1948.
Le
mouvement de tempérance était une campagne politique et sociale internationale
du 19e siècle et du début du 20e siècle. Le mouvement
était basé sur la conviction que l’alcool était responsable de nombreux maux de
la société. Il faisait appel à la modération ou à l’abstinence totale d’alcool.
Il a mené à la prohibition
légale de l’alcool dans de nombreuses régions du Canada. Le Canada
Temperance Act (Scott Act) de 1878 a offert aux gouvernements
municipaux « l’option locale » de bannir la vente d’alcool. En 1915 et
1916, toutes les provinces, sauf le Québec, ont
interdit la vente d’alcool à titre de mesure patriotique durant la Première
Guerre mondiale. La plupart des lois provinciales ont été abrogées dans les
années 1920 pour permettre aux gouvernements
de contrôler les ventes d’alcool. Les sociétés de tempérance ont par la suite
été vivement critiquées pour avoir nui à l’activité économique, et pour avoir
encouragé la consommation d’alcool et le crime
organisé.
La Loi
sur le Manitoba fait du Manitoba
la cinquième province
du Canada. Elle reçoit la sanction royale et entre en vigueur le
12 mai 1870. Elle marque le règlement de la lutte pour
l’autodétermination qui opposait la population de la Colonie
de la rivière Rouge et le gouvernement
fédéral, un conflit né avec l’achat de la Terre de
Rupert par le Canada en 1870. Elle prévoyait également des protections pour
les Métis
de la région. Cependant, ces protections ne seront pas pleinement mises en
œuvre après l’adoption de la loi. Par conséquent, de nombreux Métis quitteront
la province pour les Territoires
du Nord-Ouest.
La Loi constitutionnelle de1867 était à l’origine connue sous le nom d’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB). Il s’agit de la loi votée par le Parlement britannique le 29 mars 1867 pour créer le Dominion du Canada. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 1867. L’AANB est le texte fondateur de la Constitution du Canada, qui décrit la structure du gouvernement au Canada et la répartition des pouvoirs entre le Parlement central (fédéral) et les assemblées législatives provinciales. Il a été renommé Loi constitutionnelle de 1867 à l’occasion du rapatriement de la Constitution, en 1982.
Le système électoral est une méthode pour
choisir les représentants politiques. (Voir aussi Campagne
électorale au Canada.) Les élections au Canada utilisent un système
majoritaire à un tour, selon lequel le candidat qui remporte le plus de voix
dans une circonscription est choisi pour représenter cette dernière. Les
élections sont régies par une complexe série de lois et un appareil
administratif bien rodé. Elles ont lieu aux niveaux fédéral,
provincial,
territorial
et municipal.
Le système électoral fédéral canadien est régi par la Loi électorale du
Canada et administré par le directeur
général des élections. Les systèmes électoraux provinciaux, régis par les
lois électorales provinciales, sont similaires au système fédéral, mais
diffèrent légèrement les uns des autres sur des points importants. Les
campagnes fédérales et provinciales – ainsi que celle du Yukon –
sont des concours de partis dans lesquels les candidats représentent les partis
politiques. Les campagnes municipales – et celles des Territoires
du Nord-Ouest et du Nunavut –
sont menées par des individus, et non par des partis.
Les partis politiques sont des organisations qui visent à diriger le gouvernement et qui participent aux affaires publiques en présentant des candidats aux élections. (Voir aussi Campagne électorale.) Puisqu’il existe en général multiples groupes qui poursuivent ces objectifs, les partis politiques sont perçus comme faisant partie d’un système de partis. Ce système dicte le comportement de la concurrence politique au pays. En 2015, il y avait 23 partis politiques enregistrés au Canada. Les cinq principaux partis fédéraux sont le Parti libéral, le Parti conservateur du Canada, le Nouveau parti démocratique (NPD), le Bloc québécois et le Parti vert du Canada.
La Loi constitutionnelle de1982 constitue un document capital de l’histoire du Canada. Elle marque l’obtention de sa pleine indépendance, en lui permettant de modifier sa Constitution sans l’approbation de la Grande‑Bretagne, et enchâsse également la Charte des droits et libertés dans la Constitution du Canada qui constitue la loi suprême du pays. La Loi a été adoptée après une lutte politique et juridique acharnée de 18 mois qui a dominé les gros titres des médias et les programmes de chaque gouvernement du pays. (Voir Rapatriement de la Constitution.)
La souveraineté est un concept juridique abstrait qui comprend également des implications politiques, sociales et économiques. Sur le plan strictement juridique, la souveraineté désigne le pouvoir d’un État de se gouverner lui-même ainsi que ses sujets. De ce point de vue, la souveraineté est la plus haute source du droit. Après la création de la Confédération et la promulgation de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, le Parlement du Canada est demeuré sous l’autorité juridique du parlement britannique. En 1949, le Canada est devenu entièrement souverain vis-à-vis de la Grande-Bretagne en vertu de lois historiques promulguées, dont le Statut de Westminster (1931). La Loi constitutionnelle de 1982 a aboli ce qui restait de l’autorité de la Grande-Bretagne. Les enjeux de la souveraineté ont aussi été soulevés par les peuples autochtones au Canada et par les séparatistes au Québec. Ces derniers ont défendu pendant une certaine période le concept de souveraineté-association.
L’Accord de Charlottetown de 1992 est une tentative échouée du premier ministre Brian Mulroney et des dix premiers ministres provinciaux de modifier la Constitution canadienne. Leur objectif est d’obtenir le consentement du Québec vis-à-vis de la Loi constitutionnelle de 1982. L’Accord aurait reconnu le statut du Québec comme société distincte, en plus de décentraliser plusieurs pouvoirs fédéraux vers les provinces. Il aurait également statué sur la question de l’autodétermination des Autochtones et réformé le Sénat et la Chambre des communes. Bien qu’il ait reçu l’approbation du gouvernement fédéral et des 10 provinces, l’accord est rejeté par les électeurs canadiens lors d’un référendum le 26 octobre 1992.
Le Renvoi sur le rapatriement, connu formellement sous le titre Renvoi: Résolution pour modifier la Constitution, est un cas de référence de la Cour suprême du Canada. Le 28septembre 1981, la Cour a décidé qu’il était légal pour le gouvernement fédéral de rapatrier et de modifier la Constitution du Canada sans le consentement des gouvernements provinciaux. Cependant, elle a également estimé que le faire dans des domaines qui touchent aux compétences provinciales serait une violation de la convention constitutionnelle. La décision de la cour a conclu que de telles conventions sont d’une grande importance. Selon les termes de la cour, « conventions constitutionnelles plus droit constitutionnel égalent la Constitution complète du pays ».
L’expression «Paix, ordre et bon gouvernement» est utilisée à l’article 91 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB) de 1867 (maintenant appelé Loi constitutionnelle de 1867). Elle offre une définition, vague et large, du pouvoir législatif du Parlement canadien sur des sujets qui concernent les provinces. Depuis la Confédération, cette formulation a provoqué des tensions entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux quant à la répartition des pouvoirs. Au‑delà de son aspect constitutionnel, cette phrase a également acquis un sens indépendant auprès de la population canadienne. Elle en est venue à être considérée comme l’équivalent canadien des droits fondamentaux, que sont la vie, la liberté et la recherche du bonheur, inscrits dans la déclaration d’indépendance des États‑Unis, ainsi que de la devise de la République française « Liberté, égalité, fraternité ».
En avril 1982, alors qu'à Ottawa l'hiver cède tranquillement la place au printemps, la reine Élisabeth II effectue sa onzième visite au Canada. Elle vient officialiser le fait qu'après plus d'un demi-siècle de tentatives, le Canada va enfin avoir sa propre constitution.
En 1982, le Canada s’émancipe complètement de son passé colonial et rapatrie sa Constitution. En effet, il transfère la loi suprême qui régit le pays, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (renommé Loi constitutionnelle de 1867), de la compétence du Parlement britannique aux gouvernements fédéral et provinciaux du Canada. La Constitution est alors ajustée pour y inclure un nouveau mode de révision et une Charte des droits et libertés. Ces derniers changements sont apportés après 18 mois de débats politiques et juridiques féroces qui ont monopolisé la une des journaux et le programme de tous les gouvernements au pays.
Le terme « droit
de vote » désigne le droit de voter lors d’élections pour élire les députés fédéraux, les députés provinciaux et les membres des conseils municipaux. Le droit de vote au Canada remonte
au milieu du 18e siècle, durant la période coloniale. À
l’époque, des restrictions limitaient le droit de voter aux propriétaires
fonciers de sexe masculin. Depuis, les qualifications de vote et les catégories
de personnes admissibles se sont élargies selon les juridictions. Ces
changements reflètent l’évolution des valeurs sociales et des exigences constitutionnelles du Canada.
La Constitution du Canada est le cadre juridique qui régit le pays. Elle définit les pouvoirs des branches exécutives du gouvernement et des législatures, tant au niveau fédéral que provincial. La Constitution du Canada n’est pas un document juridique unique. C’est un mélange complexe de lois, d’ordonnances, de décisions de justice britanniques et canadiennes, et de pratiques généralement acceptées connues sous le nom de conventions constitutionnelles. La Constitution n’a pas cessé d’évoluer depuis l’époque coloniale jusqu’à nos jours. En outre, l’histoire de la Constitution, c’est l’histoire du Canada lui-même. Elle reflète les pressions changeantes, tant légales que sociales ou politiques, qu’ont connu les Canadiens et les Canadiennes, ainsi que leurs choix en tant que société.