Baldwin, LaFontaine et le gouvernement responsable
La victoire du Reform Party of Upper Canada le 24 janvier 1848 constitue l'un des événements les plus marquants de notre histoire...
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La province du Canada a existé de 1841 à 1867. Elle a été créée par une loi appelée l’Acte d’Union. La province du Canada contenait des parties de l’Ontario, du Québec et du Labrador actuels. Avant 1841, la région était composée de deux colonies britanniques, appelées le Haut-Canada et le Bas-Canada. Lorsque l’Angleterre crée la province du Canada, les deux colonies sont réunies pour en former une seule. Dans la nouvelle colonie, le Haut-Canada est appelé Canada-Ouest, et le Bas-Canada Canada-Est. Les habitants du Canada-Ouest sont majoritairement des Anglais, et ceux du Canada-Est majoritairement des Français.
(Cet article est un résumé en termes simples de la province du Canada. Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, veuillez consulter notre article complet: Province du Canada.)
Même si l’Île-du-Prince-Édouard avait organisé une conférence sur la Confédération, elle ne se joint au Dominion du Canada qu’en 1873, quand une dette accablante force cette dernière à devenir la septième province du pays.
La Nouvelle-Écosse est l’une des quatre provinces
fondatrices du Canada.
Elle a rejoint le Nouveau-Brunswick,
l’Ontario
et le Québec
dans la Confédération
le 1er juillet 1867. Toutefois, cette union est principalement due
au fait que la Confédération a livré le chemin
de fer Intercolonial aux Maritimes, et grâce aux efforts de sir
Charles Tupper. Son gouvernement a en effet approuvé la Confédération au
sein de la législature coloniale malgré l’opposition populaire. (Voir Les
adversaires de la Confédération.) La Confédération a suscité des
protestations de masse dans la colonie. Joseph Howe
dirige notamment un effort de deux ans pour abroger l’union. (Voir Mouvement
sécessionniste.) Ce dernier a toutefois décidé qu’il aiderait mieux sa
province en travaillant au sein du gouvernement
fédéral, dont il rejoint le cabinet
en 1869.
L’Acte d’Union est voté par le Parlement britannique en juillet 1840. Proclamé le 10 février 1841 à Montréal, il crée la Province du Canada en liant les colonies du Canada-Ouest (anciennement le Haut-Canada) et le Canada-Est (anciennement le Bas-Canada) en un seulement gouvernement (voir aussi: Acte d’Union: chronologie ; Acte d’Union: éditorial).
Femmes célibataires dont le roi favorise la migration en Nouvelle-France entre 1663 et 1673. Comme les intérêts privés favorisent la migration d'engagés mâles, le gouvernement français et les communautés religieuses tentent de corriger la disproportion entre les sexes dans les colonies.
Après la Guerre de 1812, le Haut-Canada connaît un développement rapide. Il en résulte des tensions économiques et des conflits politiques, concernant par exemple l’expulsion de Robert Gourlay, la question des étrangers, le monopole anglican sur les réserves du clergé et l’éducation et le favoritisme politique des tories.
En septembre 1850, les Anishinaabeg (Ojibwés) des hauts Grands Lacs ont signé deux traités distincts mais interreliés: le traité Robinson-Supérieur et le traité Robinson-Huron, qui accordaient à la province du Canada (Canada‑Est et Canada-Ouest, les futurs Québec et Ontario) l’accès aux rives nord des lacs Huron et Supérieur aux fins de la colonisation et de l’extraction minière. En échange, les peuples autochtones obtenaient la reconnaissance de leurs droits de chasse et de pêche, une annuité (paiement annuel) et des terres de réserve pour chaque groupe signataire dans les territoires cédés. Par leur interprétation, les traités Robinson ont eu des répercussions juridiques et socioéconomiques sur les communautés autochtones et les établissements de colons, et ils ont servi de précédents aux ententes à venir, celles des traités numérotés.
Du 10 au 27 octobre 1864, des représentants des cinq colonies de l’Amérique du Nord britannique se sont réunis à Québec afin de poursuivre les discussions sur leur unification en un seul pays, entamées le mois précédent à la Conférence de Charlottetown. Les principales décisions qu’ils ont prises concernaient la structure du Parlement et le partage des pouvoirs entre les gouvernements fédéral et provinciaux. Les grandes décisions des conférences de Charlottetown et de Québec ont pris la forme de 72 résolutions, connues sous le nom de Résolutions de Québec, et c’est sur elles que reposent la Confédération et la Constitution du Canada.
En 1841, la Grande-Bretagne a uni les colonies du Haut et du Bas-Canada en une seule province, la Province du Canada, en réponse aux rébellions violentes de 1837-1838. C’est le rapport Durham (1839) qui a énoncé les lignes directrices pour la création de la nouvelle colonie avec l’Acte d’Union en 1840. La Province du Canada était composée du Canada-Ouest (anciennement le Haut-Canada) et du Canada-Est (anciennement le Bas-Canada). Les deux régions ont été gouvernées conjointement jusqu’à la Confédération en 1867. Le Canada-Ouest est alors devenu l’Ontario et le Canada-Est, le Québec.
La représentation selon la population (« Rep by Pop » en anglais) est un système politique qui consiste à attribuer les sièges de la Chambre des communes en fonction de la population. Elle respecte le principe fondamental de la démocratie parlementaire qui veut que chaque membre d’une assemblée délibérante représente le même nombre d’individus. La représentation selon la population est devenue une question très controversée chez les politiciens de la Province du Canada (1841-1867), et a été un facteur important du processus qui a abouti à la Confédération (voir aussi : Gouvernement représentatif; Gouvernement responsable).
Le Front de libération du Québec (FLQ)
était un mouvement militant pour l’indépendance du Québec qui
a utilisé le terrorisme
pour tenter d’obtenir un Québec
indépendant et socialiste.
Les membres du FLQ, ou felquistes, sont responsables de la mort de 6 personnes
dans le cadre de plus de 200 attentats à la bombe et de dizaines de vols entre
1963 et 1970. Leurs actions ont culminé avec l’enlèvement
du délégué commercial britannique James Cross, ainsi que le kidnapping et meurtre du
ministre québécois Pierre
Laporte, dans un conflit que l’on appelle aujourd’hui la crise
d’octobre.
L’Île-du-Prince-Édouard a un gouvernement minoritaire progressiste-conservateur, élu le 23 avril 2019. Le premier ministre est Dennis King et la lieutenante-gouverneure est Antoinette Perry. Peter Bevan-Baker dirige la seule opposition du Parti vert au Canada. Jusqu’en 2019, seuls les libéraux ou les progressistes-conservateurs avaient gouverné ou formé l’opposition officielle. La domination de ces deux partis a conduit certains à qualifier l’Î.-P.-É. de système bipartite le plus pur du pays. Pourtant, l’Î.-P.-É. a connu un certain nombre de premières électorales : Aubin-Edmond Arsenault a été le premier Acadien à devenir premier ministre au Canada ; Joe Ghiz a été le premier ministre canadien d’origine non européenne ; et Catherine Callbeck a été la première femme au Canada à être élue première ministre.
En 1838, le politicien britannique lord Durham est envoyé en Amérique du Nord britannique, pour enquêter sur les causes des rébellions de 1837‑1838 dans les colonies du Haut‑Canada et du Bas‑Canada. Son célèbre rapport de 1839, intitulé Rapport sur les affaires de l’Amérique du Nord britannique, conduit à une série de réformes et de changements, notamment la réunion des deux Canada en une seule et même colonie, la Province du Canada, en 1841 (voir aussi L’Acte d’Union). Le rapport Durham ouvre également la voie au système politique du gouvernement responsable. Il s’agit là d’une étape essentielle dans l’émergence et la consolidation de la démocratie canadienne. Ce texte s’avère aussi crucial pour l’évolution de l’indépendance politique du Canada par rapport à la Grande‑Bretagne.
En1841, la Grande‑Bretagne réunit les colonies du Haut‑Canada et du Bas‑Canada pour former la Province du Canada. Cette décision est prise en réponse aux violentes rébellions de1837‑1838. Le rapport Durham de1839 formule un certain nombre de recommandations en vue de créer une nouvelle colonie qui sera effectivement mise en place, en1840, dans le cadre de l’Acte d’Union. La Province du Canada est composée du Canada‑Ouest (anciennement le Haut‑Canada) et du Canada‑Est (anciennement le Bas‑Canada). Jusqu’en1867, date de naissance de la Confédération qui verra le Canada‑Ouest devenir l’Ontario et le Canada‑Est le Québec, les deux régions sont gouvernées conjointement.
De 1837 à 1838, le Haut-Canada et le Bas-Canada sont bouleversés par des rébellions contre la Couronne britannique et la situation politique dans la colonie. Le soulèvement au Bas-Canada est plus important et plus violent que celui du Haut-Canada. Cela étant dit, les deux rébellions sont à l’origine du rapport Durham, un important document qui entraînera l’Acte d’Union, qui unit les deux colonies pour en faire la Province du Canada. La loi permet aussi l’adoption d’un gouvernement responsable. Ce sont des étapes indispensables vers le statut de nation indépendante.
Dans le système fédéral canadien, les pouvoirs du gouvernement sont partagés entre le gouvernement fédéral et dix gouvernements provinciaux. La Loi constitutionnelle de 1867 accorde des compétences spécifiques aux provinces dans 16 domaines, contre 29 pour le gouvernement fédéral. Cependant, ces pouvoirs ont depuis été étendus. Les provinces peuvent prélever des impôts directs et tirer la plupart de leurs recettes non fiscales de l’utilisation des terres publiques et des ressources naturelles. Les gouvernements provinciaux au Canada sont calqués sur la tradition parlementaire britannique de Westminster et reflètent les principes du gouvernement responsable. Ils comprennent une assemblée législative élue, au sein de laquelle un cabinet gouvernemental est choisi par le premier ministre. Le lieutenant-gouverneur donne son accord à la législation en tant que représentant de la Couronne.
La rébellion du Haut-Canada en 1837 a moins d’ampleur et est moins violente que celle du Bas-Canada qui se déroule la même année. Néanmoins, les demandes des chefs du soulèvement, dont William Lyon Mackenzie, sont tout aussi sérieuses. Ils réclament en effet une réforme démocratique et la fin de l’oligarchie coloniale. La rébellion échoue, mais cette défaite trace la voie d’un changement politique modéré et prudent en Amérique du Nord britannique, notamment l’union du Haut-Canada et du Bas-Canada sous la bannière de la Province du Canada et l’adoption d’un gouvernement responsable.
En 1841, la Grande-Bretagne a uni les colonies du Haut et du Bas-Canada en une seule province, la province du Canada. Cette union est faite en réponse aux rébellions violentes de 1837-1838. Le rapport Durham (1839) recommande les lignes directrices pour la création de la nouvelle colonie avec l’Acte d’Union. La province du Canada est composée du Canada-Ouest (anciennement le Haut-Canada) et du Canada-Est (anciennement le Bas-Canada). Les deux régions sont gouvernées conjointement jusqu’à ce que la province soit dissoute pour faire place à la Confédération en 1867. Le Canada-Ouest devient alors l’Ontario et le Canada-Est devient le Québec.
La Province du Canada a été une expérience de 26 ans de coopération politique entre anglophones et francophones. Pendant cette période, ungouvernement responsableest né enAmérique du Nord britannique. En outre, l’expansion de l’échange et du commerce ont fourni de la richesse à la région, ce qui a permis la montée de chefs politiques tels que sir John A. Macdonald, sir George-Étienne Cartier et George Brown d’émerger et la mise sur pied de la Confédération.
(Ce texte est l’article complet sur la Province du Canada. Si vous souhaitez en lire unrésumé en termes simples, veuillez consulter : Province du Canada (résumé en termes simples).)
La crise d’Octobre fait référence à une série d’événements qui se sont déroulés au Québec à l’automne 1970. Cette crise est le point culminant d’une longue série d’attentats terroristes perpétrés par le Front de libération du Québec (FLQ), un mouvement indépendantiste militant, entre 1963 et 1970. Le 5 octobre 1970, le FLQ a kidnappé l’attaché commercial britannique James Cross à Montréal. Au cours des deux semaines suivantes, des membres du FLQ ont également kidnappé et assassiné le ministre de l’Immigration et du Travail du Québec, Pierre Laporte. Le premier ministre du Québec, Robert Bourassa et le maire de Montréal, Jean Drapeau, ont demandé l’aide du fédéral pour faire face à la crise. En réponse, le premier ministre Pierre Trudeau a déployé les forces armées et a invoqué la Loi sur les mesures de guerre, la seule occasion où elle a été appliquée en temps de paix dans l’histoire du Canada.