Baldwin, LaFontaine et le gouvernement responsable
La victoire du Reform Party of Upper Canada le 24 janvier 1848 constitue l'un des événements les plus marquants de notre histoire...
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Après la Guerre de 1812, le Haut-Canada connaît un développement rapide. Il en résulte des tensions économiques et des conflits politiques, concernant par exemple l’expulsion de Robert Gourlay, la question des étrangers, le monopole anglican sur les réserves du clergé et l’éducation et le favoritisme politique des tories.
Paul Rose, leader indépendantiste, terroriste et syndicaliste québécois (né le 16 octobre 1943 à Montréal, au Québec; décédé le 14 mars 2013 à Montréal). Membre de la cellule de financement Chénier du Front de libération du Québec (FLQ), il est un des principaux acteurs de la Crise d’octobre. Il est condamné le 13 mars 1971 pour l’enlèvement et le meurtre de Pierre Laporte, un ministre du gouvernement du Québec.
Le Front de libération du Québec (FLQ)
était un mouvement militant pour l’indépendance du Québec qui
a utilisé le terrorisme
pour tenter d’obtenir un Québec
indépendant et socialiste.
Les membres du FLQ, ou felquistes, sont responsables de la mort de 6 personnes
dans le cadre de plus de 200 attentats à la bombe et de dizaines de vols entre
1963 et 1970. Leurs actions ont culminé avec l’enlèvement
du délégué commercial britannique James Cross, ainsi que le kidnapping et meurtre du
ministre québécois Pierre
Laporte, dans un conflit que l’on appelle aujourd’hui la crise
d’octobre.
En 1838, le politicien britannique lord Durham est envoyé en Amérique du Nord britannique, pour enquêter sur les causes des rébellions de 1837‑1838 dans les colonies du Haut‑Canada et du Bas‑Canada. Son célèbre rapport de 1839, intitulé Rapport sur les affaires de l’Amérique du Nord britannique, conduit à une série de réformes et de changements, notamment la réunion des deux Canada en une seule et même colonie, la Province du Canada, en 1841 (voir aussi L’Acte d’Union). Le rapport Durham ouvre également la voie au système politique du gouvernement responsable. Il s’agit là d’une étape essentielle dans l’émergence et la consolidation de la démocratie canadienne. Ce texte s’avère aussi crucial pour l’évolution de l’indépendance politique du Canada par rapport à la Grande‑Bretagne.
Au début des années 1860, l’instabilité et l’impasse politiques prévalent sur la scène politique de la Province du Canada. La Grande Coalition de 1864 s’avère un tournant dans l’histoire canadienne. Elle réussit à dissoudre les entraves dans la politique du Canada central et contribue à la création d’un nouveau pays. Elle unit les partis réformiste et conservateur pour la cause d’une réforme constitutionnelle et ouvre la voie à la Conférence de Charlottetown et à la Confédération.
L’enseigne de Bowmac sur Broadway est à l’époque la plus grande enseigne lumineuse autoportante au monde. Elle est visible de Burnaby, qui se trouve à plusieurs kilomètres. Pendant quelque temps, en 1965, elle aide également un promoteur à camoufler le lent assassinat de sa femme à l’aide de laits frappés additionnés d’arsenic.
Gertrude Guerin (née Ettershank ; nom traditionnel Klaw-law-we-leth ; également connue sous le nom de « Old War Horse » [vieux cheval de guerre]), chef, politicienne, militante communautaire et aînée (née le 26 mars 1917 dans la réserve de la Mission à North Vancouver, C.-B.; décédée le 25 janvier 1998). Gertrude Guerin, née au sein de la Première nation Squamish (voir Salish de la côte centrale), a été une féroce protectrice des peuples et de la culture autochtones. Elle a représenté la nation Musqueam au niveau local en tant que cheffe élue, et sur la scène nationale dans les contestations de la juridiction canadienne sur le territoire traditionnel des Musqueam (voir Salish de la côte).
L’opposition à la Confédération existe depuis qu’une union des colonies d’Amérique du Nord britannique a été proposée pour la première fois à la fin des années 1840. Dans les parties de l’est du pays, les opposants craignaient généralement que la Confédération ne retire le pouvoir aux provinces et le remette au gouvernement fédéral, ou que l’union mène à des impôts plus élevés et à une conscription militaire. Plusieurs de ces opposants ont finalement abandonné et ont même travaillé pour le gouvernement canadien. Dans l’ouest, on n’a jamais demandé aux peuples autochtones de la colonie de la rivière Rouge s’ils voulaient se joindre à la Confédération. Craignant pour leur culture et leurs droits fonciers sous le contrôle canadien, ils ont organisé une insurrection de cinq mois contre le gouvernement. Plusieurs nationalistes québécois ont longtemps cherché à se séparer de la Confédération, soit avec les mesures extrêmes du Front de libération du Québec (FLQ), ou soit avec les référendums de 1980 et 1995.
Le 9 février 2018, Gerald Stanley, un fermier blanc de la Saskatchewan rurale, est acquitté du meurtre et de l’homicide involontaire d’un homme cri de 22 ans, Colten Boushie. L’acquittement cause beaucoup de controverse, mais les poursuivants ne portent pas la décision en appel. La décision mène cependant le gouvernement de Justin Trudeau à abolir les récusations péremptoires, qui ont permis à Gerald Stanley de rejeter cinq personnes autochtones du jury qui l’a acquitté, finalement formé entièrement de Blancs.
Frank Arthur Calder, O.C., homme politique nisga’a, chef, homme d’affaires (né le 3 août 1915 à Nass Harbour, en Colombie-Britannique; décédé le 4 novembre 2006 à Victoria, en Colombie-Britannique). En 1949, à l’issue des élections provinciales, Frank Calder est devenu le premier Autochtone ayant été élu membre de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique. Il est connu pour son rôle dans le procès intenté devant la Cour suprême par le Conseil tribal des Nisga’a à l’encontre de la Province de la Colombie-Britannique (l’affaire Calder). Le procès démontrera que les Autochtones détiennent bien un droit foncier (c.-à-d. de propriété) sur leurs territoires traditionnels aux termes du droit canadien moderne.
Si’k-okskitsis
(aussi connu sous divers noms tels que Black Wood Ashes, Charcoal, The Palate,
Paka’panikapi, Lazy Young Man et Opee-o’wun), guerrier Kainai, chef spirituel (né autour de 1856
dans la région qui est maintenant connue comme le sud de l’Alberta; décédé le
16 mars 1897 à Fort Macleod, en Alberta). Si’k-okskitsis a été impliqué
dans une dispute familiale qui s’est terminée en meurtre. Il s’est enfui, mais
a éventuellement été capturé par la police, a été jugé et pendu. L’histoire de
la vie de Si’k-okskitsis aborde des thèmes plus vastes sur les relations entre
les peuples autochtones et les colons, l’histoire de la colonisation des
prairies canadiennes, et les changements dans les modes de vie des Plaines.
Catherine Sutton (née Sonego ou Sunegoo ; parfois appelée Nahnee ou Nahneebahwequa, qui signifie « femme honnête »), écrivaine, missionnaire méthodisteet militante politique anishinaabe des Mississaugas (née en 1824 dans les plaines de la rivière Credit, dans le Haut Canada ; décédée le 26 septembre 1865 dans le canton de Sarawak du comté de Grey, dans le Canada Ouest). Catherine Sutton a milité pour son peuple à une époque où des politiques assimilatrices officielles détérioraient les droits culturels, politiques et économiques des Autochtones au Canada.
Harold Cardinal, chef cri, avocat, auteur (né le 27 janvier 1945 à High Prairie, en Alberta; mort le 3 juin 2005 à Edmonton, en Alberta). Défenseur des droits des Autochtones, Harold Cardinal a été un des leaders du mouvement d’opposition au Livre blanc de 1969, qui proposait d’abolir le statut d’« Indien » et les droits issus des traités. Harold Cardinal a participé à la vie politique autochtone pendant la plus grande partie de sa vie, et a laissé le souvenir d’un leader fort et inspirant.
Rosemarie Kuptana (parfois Rosemary), O.C., animatrice de radio inuite, auteure, défenseure des droits autochtones et ancienne présidente de l’Inuit Tapiriit Kanatami (née le 24 mars 1954 près du détroit du Prince-de-Galles, aux Territoires du Nord-Ouest).
James Gladstone, ou Akay-na-muka, signifiant « nombreux fusils », premier sénateur autochtone du Canada (Mountain Hill, T.N.-O., 21 mai 1887 -- Fernie, C.-B., 4 sept. 1971).
Charlie Watt, dirigeant inuit (né le 29 juin 1944 à Fort Chimo [aujourd’hui Kuujjuaq], au Québec). Il fonde la Société des Inuits du Nord québécois en 1972 et est négociateur pour la Convention de la baie James et du Nord québécois, signée en 1975. Il est sénateur de 1984 à 2018. Depuis janvier 2018, il est président de la Société Makivik, au Nunavik, sa terre natale du nord du Québec.
Le visage de la reine Elizabeth II figure sur le billet de 20 $ depuis les huit ans du monarque; les femmes canadiennes identifiables, elles, ne sont pourtant apparues sur un billet de banque canadien qu’une seule fois. En 2004, la statue des Cinq femmes célèbres de la Colline du Parlement et de la Plaza olympique à Calgary ainsi que la médaille du Prix Thérèse-Casgrain du bénévolat figuraient au verso du billet de 50 $. Ces femmes ont été les premières Canadiennes à être illustrées sur notre monnaie. En 2011, toutefois, on les a remplacées par un brise-glace nommé en l’honneur d’un homme (voir Roald Amundsen). Le nouveau billet fait partie d’une série visant à souligner l’innovation et les réalisations techniques, série qui apporte son lot de controverse. À l’exception d’une scientifique anonyme illustrée sur le billet de 100 $ émis en 2011, et de deux femmes officières des Forces armées et une jeune fille sur le billet de 10 $ émis en 2001, les femmes canadiennes brillent par leur absence des billets canadiens.
Le 8 mars 2016, Journée internationale de la femme, la Banque du Canada lance une consultation publique afin de désigner un personnage emblématique féminin à mettre en vedette sur un billet de banque publié dans la prochaine série, dont l’impression est prévue pour 2018. Plus de 26 000 personnes répondent à l’appel, envoyant leurs idées. Parmi les noms suggérés, 461 satisfont aux critères d’admissibilité. La liste est ensuite raccourcie à 12 noms, et finalement on crée une liste courte de 5 candidates. On annoncera la sélection finale le 8 décembre 2016.
Mais comment en est-on arrivé là?
La Commission Massey, de son nom officiel la Commission royale d’enquête sur l’avancement des arts, des lettres et des sciences, est établie par le premier ministre Louis St-Laurent le 8 avril 1949. Sous la présidence de Vincent Massey, la commission avait pour but d’enquêter sur l’état des arts et de la culture au Canada. Il a présenté son rapport, le rapport Massey, le 1er juin 1951. Le rapport prône le financement, par le gouvernement fédéral, d’un large éventail d’activités culturelles. Il fait aussi une série de recommandations qui contribue à la création de la Bibliothèque nationale du Canada (aujourd’hui Bibliothèque et Archives Canada) et du Conseil des arts du Canada, ainsi qu’à de l’aide de l’État aux universités et à des projets de conservation de lieux historiques, entre autres. Les recommandations du rapport Massey, adoptées par le gouvernement fédéral, sont perçues en général comme le premier grand pas fait pour soutenir, préserver et promouvoir la culture canadienne.
Palbinder Kaur Shergill, C.R., juge à la Cour suprême de Colombie‑Britannique à New Westminster (née à Rurka Kalan, au Pendjab, en Inde). Palbinder Kaur Shergill a pratiqué le droit pendant 26 ans avant d’être nommée à la Cour suprême de la Colombie‑Britannique. Elle a été la première sikhe portant un turban à être nommée juge au Canada.