Baldwin, LaFontaine et le gouvernement responsable
La victoire du Reform Party of Upper Canada le 24 janvier 1848 constitue l'un des événements les plus marquants de notre histoire...
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Lorsque le capitaine Jack Deighton et sa famille tirent leur canot sur le rivage sud de la baie Burrard en 1867, le capitaine est à nouveau en quête de richesse. Il a été marin à bord de plusieurs navires britanniques et américains, s’est joint à la ruée vers l’or de la Californie et de la région de Cariboo, a piloté des navires sur le fleuve Fraser et a tenu une taverne à New Westminster. Quand il arrive, il est de nouveau sans le sou, mais il ne tarde pas à se relancer en affaires et à construire le village appelé à devenir Vancouver.
Henry Kelsey, explorateur, commerçant de fourrures, marin (né vers 1667 à East Greenwich, près de Londres, Angleterre; mort en 1724 à East Greenwich, Angleterre). Henry Kelsey a travaillé comme explorateur et négociant pour la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) pendant presque 40ans. Il a contribué à organiser les activités de traite des fourrures de la compagnie à FortYork (York Factory), sur la côte ouest de la baie d’Hudson, ainsi qu’à Fort Albany, dans la baie James. Henry Kelsey est surtout connu pour son exploration de la région intérieure occidentale à partir de la baie d’Hudson, un voyage de deux ans, de 1690 à 1692, qui a fait de lui le premier Européen à visiter les Prairies. Son objectif était d’encourager les peuples autochtones vivant à l’intérieur des terres à voyager vers FortYork pour y vendre leurs fourrures.
Mékaisto,
aussi connu sous le nom de Red Crow, guerrier, artisan de la paix, chef des Kainai (Gens-du-Sang) (né vers 1830 à proximité du
point de confluence entre les rivières St. Mary’s et Oldman en Alberta; décédé
le 28 août 1900 près de la rivière Belly, sur la réserve Blood, en Alberta). Mékaisto,
chef principal
de la tribu des Kainai (Gens‑du‑Sang), est un habile négociateur et un ardent
défenseur de son peuple. Il œuvre à obtenir de meilleures conditions pour les
Kainai dans un contexte où des changements sans précédent s’abattent sur la
tribu : dans les années 1860 et 1870, le buffle se raréfie sur les territoires
traditionnels, les colons européens empiètent de plus en plus sur les
terres de la tribu et la variole fait des
ravages.
En septembre 1850, les Anishinaabeg (Ojibwés) des hauts Grands Lacs ont signé deux traités distincts mais interreliés: le traité Robinson-Supérieur et le traité Robinson-Huron, qui accordaient à la province du Canada (Canada‑Est et Canada-Ouest, les futurs Québec et Ontario) l’accès aux rives nord des lacs Huron et Supérieur aux fins de la colonisation et de l’extraction minière. En échange, les peuples autochtones obtenaient la reconnaissance de leurs droits de chasse et de pêche, une annuité (paiement annuel) et des terres de réserve pour chaque groupe signataire dans les territoires cédés. Par leur interprétation, les traités Robinson ont eu des répercussions juridiques et socioéconomiques sur les communautés autochtones et les établissements de colons, et ils ont servi de précédents aux ententes à venir, celles des traités numérotés.
Cuthbert Grant, commerçant de fourrures, chef métis (né vers 1793 à Fort de la Rivière Tremblante, en Saskatchewan; décédé le 15 juillet 1854 à White Horse Plains, au Manitoba). Après avoir mené les Métis à la victoire à Seven Oaks en 1816, Cuthbert Grant a fondé la communauté métisse Grantown (plus tard Saint-François-Xavier) au Manitoba en 1824. De nos jours, Cuthbert Grant est salué comme l’un des fondateurs de la nation métisse. (Voir aussi Peuples autochtones au Canada.)
Si’k-okskitsis
(aussi connu sous divers noms tels que Black Wood Ashes, Charcoal, The Palate,
Paka’panikapi, Lazy Young Man et Opee-o’wun), guerrier Kainai, chef spirituel (né autour de 1856
dans la région qui est maintenant connue comme le sud de l’Alberta; décédé le
16 mars 1897 à Fort Macleod, en Alberta). Si’k-okskitsis a été impliqué
dans une dispute familiale qui s’est terminée en meurtre. Il s’est enfui, mais
a éventuellement été capturé par la police, a été jugé et pendu. L’histoire de
la vie de Si’k-okskitsis aborde des thèmes plus vastes sur les relations entre
les peuples autochtones et les colons, l’histoire de la colonisation des
prairies canadiennes, et les changements dans les modes de vie des Plaines.
Grace Marks, personnage historique (née aux environs de 1828, en Irlande du Nord; date et lieu de décès inconnus). Grace Marks est une domestique canadienne d’origine irlandaise. Elle et James McDermott sont déclarés coupables du meurtre de leur employeur, Thomas Kinnear, et de sa gouvernante, Nancy Montgomery, commis en 1843. Le procès de Grace Marks fait couler beaucoup d’encre dans les journaux de l’époque. Son histoire a également été racontée par Susanna Moodie, dans le livre Life in the Clearings (1853), ainsi que par Margaret Atwood, dans une pièce de théâtre, The Servant Girl (1974), et un roman, Alias Grace (1996; trad. Captive). Ce dernier a notamment été adapté en minisérie télévisée de la CBC par Sarah Polley. L’œuvre primée met en vedette Sarah Gadon dans le rôle de Grace Marks.
L’expression « un plat à une cuillère » désigne un concept propre aux peuples autochtones de la région des Grands Lacs et du nord-est de l’Amérique du Nord. Il servait à expliquer comment la terre pouvait être partagée pour le bénéfice mutuel de tous ceux qui l’habitaient. Selon les Haudenosaunee (Iroquois), le concept existe depuis des siècles et a beaucoup contribué à la création de la « Grande Ligue de paix », c’est-à-dire la Confédération des Cinq-Nations iroquoises, composée des Sénécas, des Cayugas, des Oneidas, des Onondagas et des Mohawks. Les Anishinaabes (soit les Ojibwes, les Odawas, les Potawatomis, les Mississaugas, les Saulteaux et les Algonquins) désignent « un plat à une cuillère », ou «notre plat» par l’expression « Gdoo – naaganinaa ».
En 1838, le politicien britannique lord Durham est envoyé en Amérique du Nord britannique, pour enquêter sur les causes des rébellions de 1837‑1838 dans les colonies du Haut‑Canada et du Bas‑Canada. Son célèbre rapport de 1839, intitulé Rapport sur les affaires de l’Amérique du Nord britannique, conduit à une série de réformes et de changements, notamment la réunion des deux Canada en une seule et même colonie, la Province du Canada, en 1841 (voir aussi L’Acte d’Union). Le rapport Durham ouvre également la voie au système politique du gouvernement responsable. Il s’agit là d’une étape essentielle dans l’émergence et la consolidation de la démocratie canadienne. Ce texte s’avère aussi crucial pour l’évolution de l’indépendance politique du Canada par rapport à la Grande‑Bretagne.
Ounanguissé (« lumière chatoyante du soleil », aussi orthographié Onangizes, Onanguisset ou Onanguicé) était wkama (chef) des Potéouatamis vers 1660-1701. Il est une importante figure des alliances entre les Français et les peuples autochtones de la région des Grands Lacs durant la fin du 17e et le début du 18e siècle. Il est surtout connu pour le discours qu’il a tenu au sujet de cette alliance, au cours d’une réunion avec le gouverneur général de Nouvelle-France, Louis de Buade de Frontenac, en 1697. Il a aussi apporté une importante contribution à la négociation de la Grande Paix de Montréal en 1701.
Eenoolooapik, aussi connu sous le nom de Bobbie, guide et voyageur inuit (né vers 1820 à Qimisuk [ou Qimmiqsut], baie Cumberland, aux Territoires du Nord-Ouest; mort en 1847 dans la baie Cumberland, au Nunavut). Eenoolooapik a fourni au capitaine de baleinier britannique William Penny une carte de la baie Cumberland qui a permis de retrouver cette région 255 ans après avoir été traversée par l’explorateur britannique John Davis. Les données géographiques fournies aux baleiniers par Eenoolooapik leur ont permis de maintenir pendant des années des stations de pêche permanentes dans la baie Cumberland.
Après la Guerre de 1812, le Haut-Canada connaît un développement rapide. Il en résulte des tensions économiques et des conflits politiques, concernant par exemple l’expulsion de Robert Gourlay, la question des étrangers, le monopole anglican sur les réserves du clergé et l’éducation et le favoritisme politique des tories.
En novembre
1849, une force composée d’Anishinaabeg (voir Ojibwé) et
de guerriers métis,
dirigée par les chefs Oshawano, Shingwaukonse
et Nebenaigoching,
a forcé l’Association minière du Québec et du lac
Supérieur à cesser ses activités à Pointe aux Mines, dans la baie Mica, sur
le lac Supérieur. La baie Mica est située sur le lac Supérieur à environ 100 km
au nord-ouest de Sault Ste.
Marie (par voie terrestre). La fermeture de la mine et la réaction des
autorités du Canada-Ouest
sont connues sous le nom d’incident de Mica Bay.
Tookoolito, aussi connue sous le nom d’Hannah ou Taqulittuq (née en 1838 près de la baie Cumberland, aux Territoires du Nord-Ouest; morte le 31 décembre 1876 à Groton, au Connecticut), guide et traductrice inuite de l’explorateur américain Charles Francis Hall. Tookoolito et son mari Ebierbing (Ipiirvik selon l’épellation traditionnelle) étaient des explorateurs inuits du 19e siècle qui ont considérablement aidé les Européens à développer leur connaissance du Nord. Tookoolito et Ebierbing ont été reconnus comme des personnages historiques nationaux par le gouvernement du Canada.
Au début des années 1860, l’instabilité et l’impasse politiques prévalent sur la scène politique de la Province du Canada. La Grande Coalition de 1864 s’avère un tournant dans l’histoire canadienne. Elle réussit à dissoudre les entraves dans la politique du Canada central et contribue à la création d’un nouveau pays. Elle unit les partis réformiste et conservateur pour la cause d’une réforme constitutionnelle et ouvre la voie à la Conférence de Charlottetown et à la Confédération.
Félix (ou Felice) Callihoo, dirigeant politique des Métis, militant et éleveur (né le 28 avril 1885 à St. Albert, en Alberta; décédé le 27 janvier 1950 à St. Paul, en Alberta). Felix Callihoo était originaire de St.Paul‑des‑Métis, en Alberta. Il a été élu à l’un des postes nouvellement créés de vice‑président de l’Association des Métis de l’Alberta (AMA), lors de la constitution officielle de sa direction, le 28 décembre 1932.
L’histoire
de l’Acadie
en tant que colonie francophone remonte au début du 17e siècle. Les
colons français qui ont colonisé la terre et coexisté aux côtés des peuples
autochtones sont devenus connus sous le nom d’Acadiens. L’Acadie a
également été la cible de nombreuses guerres entre les Français et les Anglais.
La colonie est finalement tombée sous la gouverne britannique. De nombreux
Acadiens ont par la suite été expulsés de l’Acadie. Au fil du temps, que ce
soit en tant que colonie britannique et ensuite en tant que partie du Canada, les
Acadiens sont de plus en plus devenus une minorité linguistique. Néanmoins, ils
se sont efforcés de protéger leur langue et leur identité à travers le temps.
Sir Alexander Mackenzie, commerçant de fourrures et explorateur, est né autour de 1764 près de Stornoway, en Écosse, et est décédé le 12 mars 1820 près de Dunkeld, en Écosse.
Nebenaigoching (aussi écrit Nebenaigooching, Unbenegooching ou Nabunagoging) ou Joseph Sayers, ogima (chef) anishinaabe (né autour de 1808 à Leech Island, sur le lac Supérieur, dans le Haut-Canada [Ontario]; décédé en 1899 sur la réserve de la Première nation de Garden River, en Ontario). Fils de l’ogima Waubejechauk (Wabechechacke) et de Julia Sayer, Nebenaigoching est le chef héréditaire du clan de la Grue. Défenseur des droits anishinaabeg (voir Ojibwé), il est également l’un des signataires du traité Robinson-Huron (voir Traités autochtones au Canada).