Trapp, Ethlyn | l'Encyclopédie Canadienne

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Trapp, Ethlyn

Trapp, Ethlyn, médecin, chercheuse (New Westminster, C.-B., 18 juillet 1891 - West Vancouver, 31 juillet 1972). Ethlyn Trapp est la quatrième des huit enfants de Thomas John Trapp et Nell Dockrill.

Trapp, Ethlyn

Trapp, Ethlyn, médecin, chercheuse (New Westminster, C.-B., 18 juillet 1891 - West Vancouver, 31 juillet 1972). Ethlyn Trapp est la quatrième des huit enfants de Thomas John Trapp et Nell Dockrill. Elle étudie à la All Hallows School, à Yale, en Colombie-Britannique, puis au McGill University College, dans les locaux aujourd'hui abandonnés de l'hôpital de la ville de Vancouver. Elle obtient son baccalauréat ès arts à l'Université McGill en 1913. Pendant la Première Guerre mondiale, Trapp est bénévole dans les hôpitaux militaires de Vancouver et de Revelstoke et, tout de suite après la guerre, dans le sanatorium de Balfour, dans la région du Kootenay. Elle rééduque les malades et les blessés par le travail manuel. C'est là qu'elle prend soin d'un ancien combattant avec qui elle correspondra plus tard. L'expérience semble être une source de regret. Elle rencontre ses enfants et, peu avant sa mort, elle écrit : « Ma vie a été privilégiée de tant de façons, mais pas comme je l'aurais voulu ».

Après la guerre, Trapp voyage beaucoup en Extrême-Orient puis retourne à McGill, où elle obtient son MDCM (doctorat en médecine et maîtrise en chirurgie) en 1927. Après un an de médecine générale, elle suit une formation en radiothérapie à Vienne, à Stockholm et à Londres pour devenir assistante en radiothérapie au St Paul's Hospital, à Vancouver. En vue d'ouvrir un centre anticancéreux à Vancouver, elle poursuit ses études dans différents établissements européens, dont six mois au Christie Hospital, à Manchester, en Angleterre. Trapp joue un rôle important dans la mise en place du Cancer Institute de la Colombie-Britannique en 1938 et en est la directrice médicale pendant les dernières années de la Deuxième Guerre mondiale. Grâce aux efforts de Trapp en tant que membre de la British Columbia Medical Association et d'autres associations comme la British Columbia Cancer Foundation, le Cancer Institute survit à la guerre. Trapp retourne alors exclusivement à son cabinet privé, qu'elle dirige jusqu'en 1960. Ses efforts et ses conseils font d'elle la première femme présidente de la British Columbia Medical Association (1946) et de l'Institut national du cancer du Canada (1952). Son travail est récompensé par un doctorat honorifique en sciences, une bourse de recherche honorifique de la Faculty of Radiologists, au Royaume-Uni, et une nomination à l'Ordre du Canada.

Mis à part ses accomplissements professionnels, Trapp mène une vie sociale variée et remplie, elle s'intéresse aux arts et à la nature. Elle fait partie d'un vaste cercle d'adeptes de l'art et de la littérature qui comprend notamment Emily CARR. Voyageuse et travailleuse humanitaire, Trapp gagne le respect et l'amitié des intellectuels, de ses collègues et des enfants. Après sa retraite, elle étudie l'horticulture, l'anthropologie et la sociologie à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle fait don à la municipalité de sa maison, Klee Wyck, une vaste propriété sur les rives de la rivière Capilano, à West Vancouver, ce qui n'est qu'un exemple de sa générosité.

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