Sony Centre for the Performing Arts | l'Encyclopédie Canadienne

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Sony Centre for the Performing Arts

De conception moderniste remarquable, le théâtre en forme d'éventail est créé par Earle C. Morgan et Page and Steele de Toronto, en collaboration avec Eggers and Higgins de New York (conseillers) et V.L.

Sony Centre for the Performing Arts

 Sony Centre for the Performing Arts (O'Keefe Centre for the Performing Arts 1960-1996, Hummingbird Centre for the Performing Arts 1996-2007). Salle de spectacle de Toronto servant à de multiples événements, logeant la Compagnie d'opéra canadienne de 1961 à 2006 et Ballet national du Canada de 1964 à 2006. Situé sur un terrain de 2,5 acres, rue Front. entre les rues Yonge et Scott, le centre est érigé en 1960 par La brasserie O'Keefe Limitée au coût de 12 millions de dollars et demeure sa propriété jusqu'en 1968, année où l'édifice est acquis par la communauté urbaine de Toronto. En 1996, l'édifice est rebaptisé Hummingbird Centre en l'honneur de son commanditaire, Hummingbird Communications. Il devient finalement, en 2007, le Sony Centre for the Performing Arts.

Conception du théâtre

De conception moderniste remarquable, le théâtre en forme d'éventail est créé par Earle C. Morgan et Page and Steele de Toronto, en collaboration avec Eggers and Higgins de New York (conseillers) et V.L. Henderson (acousticien); il a une capacité de plus de 3200 sièges répartis sur deux niveaux, face à un cadre d'avant-scène de 18 m de largeur. L'appareillage acoustique complexe comprend des panneaux mobiles fixés aux murs de l'auditorium et une conque acoustique (ajoutée en 1961) qui peut être abaissée des cintres pour les concerts d'orchestre ou de corps de musique. Bien qu'il soit conçu comme un « centre polyvalent de divertissement » destiné à accueillir opéras, ballets, pièces de théâtre et productions en tournée, les dimensions et l'acoustique naturelle limitée du théâtre (critiquée des années plus tard) favorisent davantage le grand spectacle. Une amplification conventionnelle est nécessaire jusqu'en 1998, année où un système numérique d'enrichissement de 600 000 $ est installé pour améliorer la clarté et la souplesse sonores.

Représentations

Le O'Keefe Centre for the Performing Arts est inauguré le 1er octobre 1960 par la présentation, préalable à celle de Broadway, d'une production de Camelot, mettant en vedette Julie Andrews, Richard Burton et Robert Goulet. Rarement inoccupé, le centre accueille les productions d'Anne of Green Gables, de Johnny Belinda et de Kronborg: 1582 de Cliff Jones, de grands spectacles de Broadway et de nombreuses pièces de théâtre, ainsi que des représentations données par Les Grands ballets canadiens, le Royal Winnipeg Ballet, le Bolshoï, le Royal Ballet, et le Kirov Ballet, Twyla Tharp, les troupes d'opéra du Metropolitan, de Pékin et de D'Oyly Carte, le Toronto Symphony Orchestra et le New York Philamornic Orchestra, les orchestres de Duke Ellington et de Count Basie, le Lincoln Center Jazz Orchestra, le trompettiste de jazz Miles Davis, les groupes rock Jefferson Airplane et Steppenwolf (Sparrow), le Harlem Gospel Choir ainsi que des artistes tels Harry Belafonte, Leonard Cohen, Céline Dion, Elton John, Tom Jones, k.d. lang, Anne Murray et Sonny and Cher, parmi beaucoup d'autres. En 1976, Thomas Burrows succède à Hugh P. Walker, le premier directeur-gérant du centre. John P. Kruger est directeur général intérimaire en 1979-1980, suivi de Charles S. Cutts de 1981 à 1989, de Martin H. Onrot de 1990 à 1995, d'Elizabeth Bradley de 1995 à 2001 et de Daniel Brambilla (PDG) à partir de 2002.

En 2008, le Sony Centre for the Performing Arts ferme ses portes pour des rénovations majeures. Ses locataires d'origine, la Compagnie d'opéra canadienne et le Ballet national du Canada, déménagent au Four Seasons Centre for the Performing Arts en 2006.

Bibliographie

V.L. HENDERSON, « Acoustic considerations at the O'Keefe Centre », CMJ, VI (été 1960).

Ruby MERCER, « O'Keefe Centre: a house for all seasons », OpCan, XII (automne 1971).

« O'Keefe at 25 », série, Performance (novembre-décembre 1985).

Joan BAILLIE, Look at the Record: An Album of Toronto's Lyric Theatres 1825-1984 (Oakville, 1985).

John GODFREY, « Playing chicken with opera and ballet », Financial Post (Toronto, 6 janvier 1989).

« Glitz, glamour & glory: 30 spectacular years », supplément du Globe and Mail (Toronto, 1er octobre 1990).

Karen SHOPSOWITZ, « Toronto's O'Keefe Centre », Performance (2-4 décembre 1991).

Christopher HUME, « O'Keefe Centre reflects city's spirit », Performance (5-7 décembre 1994).

Christopher LOUDON, « Hummingbird gift revitalizes centre », Performance (3-7 septembre 1996).

Christopher HUME, « Facelift enhances a centre built to last », Performance (30 novembre 1996).

Paula CITRON, « The LARES system: the scientific sound of music », Performance (5-27 juin 1998).

Richard OUZOUNIAN, « The rebirth of Hummingbird Centre », Performance (septembre-novembre 2000).

Martin KNELMAN, « Case closed: city needs the Sony Centre », Toronto Star (23 juin 2008).

Lecture supplémentaire