One Yellow Rabbit Performance Theatre | l'Encyclopédie Canadienne

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One Yellow Rabbit Performance Theatre

Pendant les six premières années de son existence, il est géré comme une coopérative par les membres fondateurs Gyllian Raby (sa directrice artistique), Michael Green, Blake Brooker, Nigel Scott, Kirk Miles, Jan Stirling, George McFaul et Marianne Moroney. En 1988 cependant, G.

One Yellow Rabbit Performance Theatre

 Le One Yellow Rabbit Performance Theatre est une compagnie basée à Calgary reconnue pour créer du théâtre non traditionnel qui marie des textes littéraires et poétiques avec un style unique de performance physique enraciné dans la danse moderne. La compagnie est fondée en 1982 et fait ses débuts au Festival de théâtre marginal d'Edmonton cette année-là avec Leonardo's Last Supper du dramaturge britannique Peter Barnes. Après ce succès, les membres de la troupe progressent rapidement pour créer leur propre œuvre éclectique. Leurs premières pièces remarquables sont Juggler on a Drum (1983), un traitement symbolique de la vie du Dr Norman BETHUNE, et The Batman on a Dime, une parodie du superhéros sexy qui est arrêtée pendant l'EXPO 86 à Vancouver. Depuis les années 1990, le One Yellow Rabbit Performance Theatre est l'un des théâtres de création les plus accomplis et les plus influents du Canada anglais.

Pendant les six premières années de son existence, il est géré comme une coopérative par les membres fondateurs Gyllian Raby (sa directrice artistique), Michael Green, Blake Brooker, Nigel Scott, Kirk Miles, Jan Stirling, George McFaul et Marianne Moroney. En 1988 cependant, G. Raby et la majorité des autres membres quittent la compagnie et M.Green et B.Brooker deviennent alors codirecteurs artistiques, la danseuse-chorégraphe Denise Clarke se joignant à la compagnie à titre d'artiste associée. Denise Clarke développe le style physique qui constitue la signature du One Yellow Rabbit, présenté pour la première fois dans son drame dansé The Erotic Irony of Old Glory (1989). Puis elle tient le rôle-titre dans Ilsa, Queen of the Nazi Love Camp (1990), une pièce qui prête à controverse et qui connaît un franc succès. Cette dernière, une satire musicale du révisionniste James Keegstra, est présentée lors d'une tournée dans tout le Canada, ainsi qu'en Écosse et en Australie. La pièce fait également connaître l'acteur Andy Curtis qui, avec Green, Brooker, Clarke et le compositeur Richard McDowell, constitue le noyau dur de One Yellow Rabbit.

La compagnie établit sa résidence permanente en 1987 au EPCOR CENTRE FOR THE PERFORMING ARTS (anciennement le Calgary Centre for Performing Arts), où elle convertit des locaux destinés au commerce de détail inoccupés en un théâtre de 60 places, le Secret Theatre. En 1996, ce théâtre est agrandi pour former un théâtre à deux étages, le Big Secret Theatre, comptant 200 places. En plus de présenter une saison de spectacles dans sa salle de Calgary et de faire des tournées régulièrement, le One Yellow Rabbit anime également le High Performance Rodeo, un festival international annuel d'œuvres nouvelles et expérimentales, lancé par Green en 1987. Participent au festival la Compagnie Marie CHOUINARD du Canada, Daniel MacIvor, CARBONE 14, le Theatre Smith-Gilmour et La La La Human Steps. Le festival accueille plusieurs artistes des États-Unis, tels que Laurie Anderson, Philip Glass, Kronos Quartet et Karen Finley, ainsi que des compagnies internationales, telles que Spymonkey de la Grande-Bretagne et le Clipa Theatre d'Israël.

Depuis 1982, le One Yellow Rabbit a créé plus de 40 productions dont la vaste majorité d'entre elles sont des œuvres originales. Bien que Brooker et Clarke écrivent la plupart des pièces, la compagnie, à l'occasion, met en scène des pièces d'autres dramaturges canadiens, notamment Brad FRASER (The Ugly Man, 1993), John MURRELL (Death in New Orleans, 1998) et Daniel Danis (Thunderstruck, 1999). Parmi ses productions de tournées qui connaissent le plus de succès, notons Doing Leonard Cohen (1997), une interprétation dramatique de la poésie et de la prose du troubadour canadien, et Dream Machine (2003), une comédie musicale surréaliste inspirée par les personnages féconds associés à la Beat Generation, William S. Burroughs et Brion Gysin.

En 2005, le One Yellow Rabbit participe à sa première collaboration internationale et fait équipe avec des compagnies néerlandaises et allemandes pour créer Liberators, Occupiers and Population, un triptyque de pièces marquant le 60e anniversaire de la libération canadienne de la Hollande alors tombée entre les mains des Nazis.

Voir aussi KEEGSTRA CASE et Leonard COHEN.

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