Gilles Lamontagne (chanteur) | l'Encyclopédie Canadienne

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Gilles Lamontagne (chanteur)

Gilles (Joseph Antoine Émilien) Lamontagne. Baryton, administrateur (Montréal, 21 mars 1924 - Québec, 28 décembre 1993). Il étudia à Québec avec Isa Jeynevald-Mercier, au RCMT avec Herman Geiger-Torel (mise en scène), puis à New York avec Mario Reichlin-Rubini et à Milan avec Mario Basiola.

Lamontagne, Gilles

Gilles (Joseph Antoine Émilien) Lamontagne. Baryton, administrateur (Montréal, 21 mars 1924 - Québec, 28 décembre 1993). Il étudia à Québec avec Isa Jeynevald-Mercier, au RCMT avec Herman Geiger-Torel (mise en scène), puis à New York avec Mario Reichlin-Rubini et à Milan avec Mario Basiola. En 1947-48, il remporta le premier prix aux deux concours radiophoniques de la SRC « Singing Stars of Tomorrow » et « Nos futures étoiles ». Il tint par la suite des rôles de premier plan dans des opéras français et italiens en Europe, en Afrique du Nord et au Canada. Il chanta aussi le rôle de Méphisto dans Faust à la SRC (1957). Pendant l'été de 1950, il chanta Faust (Valentin) au stade Delorimier dans le cadre des Festivals de Montréal. Avec la COC, il interpréta le rôle titre de Rigoletto (1950-1954), Valentin dans Faust (1951), Sharpless dans Madama Butterfly (1951), Lescaut dans Manon (1952) et Marcello dans La Bohème (1954). Plus tard, il fit deux tournées pour les JMC : dans l'une il chanta en récital avec Marguerite Gignac (1959-60), dans l'autre, il chanta le rôle d'Antonin dans Une mesure de silence de Maurice Blackburn et créa le personnage de Michael dans Pirouette du même compositeur (1960-61). Avec le Théâtre lyrique de Nouvelle-France, dont il fut dir. général adj. (1964-67), il reprit le rôle de Marcello (1962) et chanta Scarpia dans Tosca et Albert dans Werther (1963), Zourga dans Les Pêcheurs de perles et Sharpless (1964). À la suite de cette dernière présentation, Maryvonne Kendergi écrivit à son sujet : « ... [il] apporte au spectacle tout le poids non seulement de sa stature physique (silhouette et voix) mais aussi de sa maturité professionnelle » (Le Devoir, Montréal, 17 novembre 1964). Lamontagne a excellé dans des rôles où le jeu dramatique est intimement lié à l'élément vocal.

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