Jacob, Jules | l'Encyclopédie Canadienne

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Jacob, Jules

Jules Jacob. Ténor, disquaire (Saint-Prosper-de-Champlain, près Trois-Rivières, Québec, 1906 - Ville Mont-Royal [Montréal], 16 janvier 1969).

Jacob, Jules

Jules Jacob. Ténor, disquaire (Saint-Prosper-de-Champlain, près Trois-Rivières, Québec, 1906 - Ville Mont-Royal [Montréal], 16 janvier 1969). Tout en poursuivant à Montréal des études vocales avec Salvator Issaurel, il devint membre du Quatuor Alouette (1930-56) et, vers la fin des années 1930, il succéda à Ludovic Huot comme ténor du Trio Lyrique, enregistrant des disques avec ces deux formations. Il débuta comme soliste à la scène en 1938 lors de la présentation en concert de l'opéra Évangéline de Xavier Leroux, au sujet de laquelle Marcel Valois écrivit : « Jules Jacob a fait un début lyrique qui a enchanté tout le monde. La voix est belle, surtout dans le registre élevé, le style très intelligent et la diction nette » (La Presse, Montréal, 15 septembre 1938). Sa carrière au théâtre débuta Aux Variétés lyriques (1939), il débuta dans Student Prince. À la radio de la SRC, il donna des récitals et tint des rôles à l'opérette et à l'opéra (1936-49). Avec l'orchestre des CSM, il fut soliste de la IXe symphonie de Beethoven (1941, 1944, 1947). Aux Festivals de Montréal, il fut soliste de La Passion selon saint Matthieu (1943, 1944) et chanta le rôle du Pilote dans Tristan und Isolde (1944). L'Opera Guild lui confia des rôles de soutien dans plusieurs de ses productions. Au milieu des années 1950, il abandonna la carrière active pour se livrer au commerce du disque. Avec Albert Viau, il enregistra deux titres dans la collection La Bonne Chanson (Bluebird 55-5218).