Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement | l'Encyclopédie Canadienne

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Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement

La Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement est aussi appelée commission Glassco, du nom de son président, J. Grant Glassco, un homme d'affaires en vue et comptable agréé.

Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement

La Commission royale d'enquête sur l'organisation du gouvernement est aussi appelée commission Glassco, du nom de son président, J. Grant Glassco, un homme d'affaires en vue et comptable agréé. Elle est constituée en 1960 pour enquêter sur l'organisation et les méthodes utilisées par les ministères et organismes fédéraux. Elle examine 23 ministères, les Forces armées, 21 commissions réglementaires et 42 corporations. Les commissaires visitent aussi le Royaume-Uni et les États-Unis. Ayant entendu le témoignage de l'ancien président américain Herbert Hoover, la Commission reçoit le surnom de « commission Hoover canadienne » par allusion aux enquêtes agressives menées par Hoover sur la structure administrative américaine. Le rapport de la Commission (cinq volumes publiés en 1962-1963) recommande que le gouvernement laisse les gestionnaires administrer, que les ministères ne soient pas assujettis à une direction centrale abusive et soient laissés libres de concevoir des méthodes de gestion adaptées à leurs besoins, que le CONSEIL DU TRÉSOR soit réorganisé de manière à surveiller et à coordonner les activités du gouvernement et qu'on instaure une rotation des hauts fonctionnaires dans les différents ministères. On crée le Bureau de l'organisation du gouvernement afin de mettre en oeuvre les recommandations, dont beaucoup sont mises en vigueur grâce à la Loi sur le transfert des fonctions, puis consolidées plus tard par la Loi sur l'organisation du gouvernement de 1966. La plupart des observateurs conviennent que les réformes de la commission Glassco ont été inefficaces, surtout quant au rôle du Conseil du Trésor, que la commission ne s'est pas penchée sur le fonctionnement de l'exécutif et du Parlement et qu'elle a eu comme résultat l'expansion d'ORGANISMES CENTRAUX manquant d'unité et de moyens de surveillance efficaces.